Le réalisateur Ivan Marchika n'est pas du tout croyant, raison pour laquelle sa comparse Cécile Besnault l'a invité sur le projet. Elle désirait avoir le regard extérieur d'une personne qui n'a pas la foi, contrairement à elle, marquée par son passage dans l’abbaye Notre-Dame de Fidélité à Noël 2014. Après des études de cinéma, elle a d'ailleurs changé radicalement de voie en s’engageant dans les ordres, devenant religieuse cloîtrée carmélite.
Leur souffle privilégie les plans longs et fixes et ne comporte pas de voix-off. Il s'agissait d'instaurer la contemplation chez le spectateur. "L’ennui est construit pour nous ouvrir à une autre perception et nous permettre d’apercevoir des choses qu’on ne verrait jamais autrement", explique Ivan Marchika, qui reconnaît que le rythme du film est exigeant.