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    Les Enfants du temps
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    Philippe N
    Philippe N

    26 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Difficile de passer après le chef d’œuvre absolu que fut Your Name. La comparaison entre les deux films est inévitable, tant la structure scénaristique et le style graphique sont proches.

    Si Weathering With You n'atteint pas la puissance émotionnelle de son prédécesseur, spoiler: notamment avec un final un peu rapide une morale qui laisse le spectateur perplexe,
    il l'effleure par moments, et donne, si on se laisse entraîner par la réalisation de Makoto Shinkai, quelques moments d'émotion qui ne peuvent laisser indifférents, servis par une bande sonore toujours aussi bonne, bien que moins variée que celle de Your Name, et un graphisme à couper le souffle.

    En résumé, si Your Name n'était pas passé par là, Weathering With You aurait été considéré comme un chef d'oeuvre. Passant après, il souffre de la comparaison avec son glorieux prédécesseur mais n'en reste pas moins un très beau film dont on sort avec des étoiles dans les yeux.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    761 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    Un lycéen de 15 ans fuit son domicile pour venir tenter sa chance sur Tokyo.
    Après l'isolement et les déboires des premiers temps, ce jeune Hodaka Morishima trouve un petit boulot de pigiste et de garçon à tout faire dans un petit journal local.
    Lors d'un reportage, il va faire la connaissance d'une étrange jeune fille (Hina Amano) qui semble avoir un pouvoir fabuleux : stopper la pluie et amener le soleil par sa simple volonté.
    Je ne peux pas nier que ce film d'animation aux portes du surnaturel possède une beauté visuelle et une poésie évidentes.
    Les deux adolescents sont attachants, mais j'ai trouvé l'histoire un peu trop fantasmagorique à mon goût et assez décousue dans l'ensemble.
    Malgré des qualités, cet anime japonais ne m'a pas emballé du tout.
    La tranche d'âge 10-14 ans pourra apprécier, pour le reste, à vous de voir...
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Drawing_IpadPro Y
    Drawing_IpadPro Y

    11 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    "Vu en VO! avant-première salle blindée, Je n'ai pas vu Your name Mais celui-ci ne m'a pas laissé indifférent, Les deux protagonistes Hodaka et Hina face à cette palette de couleur et les musiques radwimps , Hodaka va faire tous sont possible pour garder Hina ... de l'émotion du rire , des frissons , tristesse !,on vie littéralement leurs histoire face à cette course contre le temps!on est plonger au cœur des émotions face à un amour incertain mais tous de même possible , " un Chef-d'œuvre la bande musical eSt grandiose , merci à Pathé
    Meilleur de tous que j'ai pu voir depuis le voyage de Shi-Hiro , la salle à u le droit à des applaudissements !
    lolo64480
    lolo64480

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2020
    Après le chef d’œuvre Your name, Makoto Shinkai enchaine avec un deuxième film du même niveau. Passer les 20 premières minutes qui peuvent paraitre un peu longue mais qui servent à présenter les éléments et enjeux du film, celui-ci s’avère très vite prenant. Le film propose deux niveaux de lecture : le premier l’histoire d’amour qui n’est finalement que secondaire dans l’histoire, et le second sur le message écologique qui est plus intéressant. Le tout étant servi par de très belles images et de belles musiques
    Certains trouvent une trop grosse ressemblance avec Your Name mais elle ne m’a pas sauté aux yeux même si les plus attentifs verront une référence au film
    poet75
    poet75

    268 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Au royaume du film d’animation à la japonaise, Makoto Shinkai est en passe de détrôner le maître Hayao Miyazaki. Si l’on en juge d’après les records d’entrées qu’atteignent ses films au Japon, Your Name en 2016 et, davantage encore, ce film nouvellement proposé, c’est même quelque chose de déjà établi. Cela dit, n’étant pas de ceux qui estiment que la qualité des films se mesurent à l’aune de leur succès au box-office, je peux me permettre d’émettre de sérieux doutes.
    Pour ce qui concerne l’animation en tant que telle ainsi que l’esthétique des films, pas de doute, Shinkai est à la hauteur. Il compose des plans étourdissants et réalise chaque scène, chaque image pourrait-on dire, avec un soin qui impressionne. Pour Les Enfants du temps, il réussit à merveille à montrer un Tokyo submergé par d’incessantes pluies, mais aussi à sublimer la poésie d’un rayon de soleil qui se fraie un passage entre les nuages ou encore, précisément, à emporter ses personnages au-dessus d’un gigantesque cumulo-nimbus. Sur ce plan-là, il n’y a guère de reproches à exprimer : le film offre un somptueux spectacle pour nos yeux.
    Mais l’esthétique seule ne suffit pas à faire du bon cinéma. Côté scénario, le film ne procure pas la même satisfaction. Makoto Shinkai reproduit d’ailleurs un récit semblable à celui qu’il mettait en scène dans son film précédent, Your Name. Rien de nouveau, il est à nouveau question d’une love story entre deux adolescents, la seule originalité étant que la romance se déroule sur fond de dérèglement climatique. En vérité, il ne s’agit là que d’un prétexte utilisé, de façon commode et désinvolte, pour réunir, séparer et réunir à nouveau les deux tourtereaux adolescents. Le cinéaste se permet même de faire énoncer, à la fin du film, des propos climato-sceptiques par une vieille femme. En vérité, l’intention du réalisateur reste nébuleuse. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, sous son aspect d’œuvre à l’esthétique tape-à-l’œil, on a affaire à un scénario plutôt banal. Hayao Miyazaki peut dormir sur ses deux oreilles, Makoto Shinkai, malgré son succès, ne lui arrive pas à la cheville !
    MediaShow
    MediaShow

    140 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    A l’instar de « Your Name », Makoto Shinkai nous éblouit avec son nouveau film d’animation « Les Enfants du Temps » : une histoire touchante, des personnages attachants, un côté
    fantastique fort appréciable et une magnifique mise en scène. A ne pas manquer !

    La critique complète : http://bit.ly/38k6HEy (sans spoilers)
    dejihem
    dejihem

    136 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    Malgré des thématiques environnementales et amoureuses, je ne suis pas certain que ce film touche la tranche concernée des spectateurs, c'est-à-dire les 10-14 ans.
    L'animation est certes très belle, la qualité du rendu graphique de l'eau est exceptionnelle, les mouvements de caméra sophistiqués, Mais cela ne touche pas : je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion.
    Alors que le château dans le ciel de Hayao Miyazaki ou bien Pompoko d'Isao Takahata me touchent beaucoup plus.
    STEPHANE L
    STEPHANE L

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Que c'est long que c'est chiant !
    Il n'y a pas de scénario qui te prend aux tripes tu ne t'accroche malheureusement pas du tout aux personnages.
    J'ai mis 2.5 car l'animation les musiques sont top
    L'ensemble est poétique mais malheureusement manque beaucoup de force et de puissance scénaristique.
    J'avoue ne pas comprendre les superbe notes clairement de la grosse fan base de Makoto Shinkai
    oooooooooo
    oooooooooo

    99 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Copier-coller de la recette éprouvée du précédent pour la forme, légèrement moins inspiré sur le fond, au bord des lèvres de certains au regard en particulier de la réussite commerciale de l'opus au Japon, nous serions là devant la preuve qu'il est bien là, Le successeur attendu de Miyazaki.
    On modulerait. Certes ce second volet séduit toujours pour sa beauté plastique (tous les layouts sont magnifiques, à la fois de détail et de synthèse. Le réel est sublimé), la qualité de l'animation (de nombreux morceaux de bravoure. Démonstration dans des scènes éblouissantes de part leur envergure, mais l'on atteint pas la perfection du geste simple qu'on trouve chez un Miyazaki ou un Takahata. Une exception : le Big Mac sublimé dans une séquence placement produit qui dépasse toutes les séquences placement produits) et l'efficacité de la mise en scène. Mais pour ce qui est du récit, on lorgne tout de même vers une épisode réussit de " Max et Compagnie " (qui colle avec l'esthétique des personnages). Jamais la complexité et l'ampleur d'un Chihiro. Tout est explicitement souligné. Aucune ambition de récit en fait. Compliqué aussi, la variétoche japonaise (un concours d'Eurovision pré 2000) qui vient invariablement grassement souligner l'émotion (comme si le poids des Larmes, des rétines qui vibrionnent ni suffisaient pas).
    Le film fait Produit (la présence de quelques minauderies sexuelles démontre bien que l'on ne vise pas l'universel mais un public ado/adulescent). On sent comme une recette déjà, dont il faudra s'écarter si l'on veut faire honneur à la réputation du maitre. Dans l'attente du prochain.
    Yetcha
    Yetcha

    871 abonnés 4 371 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    Une grosse déception pour ma part après l'exceptionnel Your name et l'excellent The garden of words. Après le succès monstrueux de Your name, on attendait Shinkai au tournant. Attention, je ne dis pas que le film est mauvais, loin de là, mais les temps morts sont trop nombreux et mal amenés, l'omniprésence de placement de produits dénote énormément dans un film d'animation et pour 1h45 de long, on a l'impression que l'ensemble dure 30 ou 40 minutes de plus. L'ambiance pluvieuse par contre est fantastique, les chansons sublimes et l'engagement écologique réel. Néanmoins, s'il reste un excellent film, je ne peux me résoudre à mettre plus d'étoiles car il est tellement en-deçà de sa précédente oeuvre.
    romano31
    romano31

    276 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Je n'ai pas vu Your Name mais j'ai profité que mon cinéma passait Les Enfants du temps pour découvrir le dernier film de Makoto Shinkai et je dois bien avouer que je ne fus pas déçu. J'ai trouvé l'histoire très belle, très poétique. On s'accroche très rapidement aux personnages et l'animation est absolument magnifique. J'ai vraiment passé un très bon moment devant ce film que je vous conseille très fortement.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    180 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Un magnifique dessin animé pour commencer l'année ! Graphisme 2D et passe 3D bluffant de beauté
    Scénario touchant, original et captivant. ça nous change de tous les derniers films 3D qui se répètent
    Belle bande son qui colle parfaitement à l'histoire. Je recommande !!.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    J'avais tellement hâte de découvrir ce nouveau film après la merveille YOUR NAME.
    Et grosse déception...D'un point de vue animation, magnifique, rien à dire. Mais énorme problème de scénario et de longueurs. Dommage car ça aurait pu être un bijou....
    Schyzoidd
    Schyzoidd

    8 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Encore une fois, ce réalisateur nous offre un excellent film. Parfaitement exécuté, vous n'avez qu'une chose à faire : le regarder !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 323 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    Alors oui, c’est très élégant. Délicat. Posé.
    On prend son temps. On s’attarde sur les petits gestes doux du quotidien. Les petits mots. Les belles intentions que cache souvent la pudeur des gens…
    Et puis tout ça s’inscrit en plus dans un cadre fait de paysages très finement dessinés, toujours baignés d’effets de lumière gracieux et harmonieux.
    Tout est fait par Makoto Shinkai pour qu’on se retrouve lové dans un univers de belles attentions et de tendresse. Autant dire que les habitués du genre devraient s’y retrouver sans le moindre problème…

    Seulement voilà, moi qui avais pourtant beaucoup apprécié le précédent film de cet auteur (« Your Name » pour ne pas le citer), voilà que je n’ai été que très moyennement convaincu par ces « Enfants du temps ».

    L’intrigue n’a peut-être pas aidé pour commencer : ça c’est certain.
    Cette histoire de « fille-soleil », ça m’a laissé un peu dubitatif mais bon… Suspension d’incrédulité d’oblige : j’ai quand-même accepté de faire l’effort et de m’ouvrir à la poésie proposée.
    Après tout dans « Your Name » il fallait bien accepter l’existence d’une comète magique pour qu’ensuite le charme opère, alors pourquoi pas…
    Seulement voilà, dans « Your Name », la comète avait permis un échange de corps entre les deux protagonistes ce qui, dans le contexte des pudeurs et autres gênes liées aux amours adolescents, offrait une situation aussi singulière que riche à exploiter.
    Mais là, dans « Les enfants du temps » j’ai vraiment eu du mal à saisir l’apport de cette intrigue de fille-soleil.
    A moins que…

    Si on prend la peine d’analyser deux secondes cette étrange intrigue de fille-soleil, on se rend assez vite compte que tout ça ressemble quand-même fort à une sorte de déclinaison métaphorique et très édulcorée du « Manon Lescaut » de l’Abbé Prévost.
    Ceux qui ont déjà parcouru ce roman s’étonneront peut-être et se demanderont quel rapport il peut-il bien y avoir entre d’un côté cette relation choupinette entre deux charmants adolescents innocents et de l’autre cette sordide histoire où un gentilhomme en vient carrément à prostituer son aimée afin de continuer à financer leur relation sincère mais interdite.
    Eh bien justement, je vous laisse réfléchir.
    Hina, c’est la fille que Hodaka arrache aux mains de vilains voyous qui étaient prêts à monnayer ses charmes… Tout ça pour être finalement amené à monnayer à son tour d’autres de ces charmes, mais ce coup-ci pour une cause bien plus vertueuse : financer leur relation impossible.
    Et un petit peu comme la relation entre le chevalier Des Grieux et Manon finit par péricliter au fur et à mesure que leur commerce se normalise, Hina elle aussi va finir par s’évanouir sous les draps, rappelés littéralement parlant par ces nuages dont on nous fait comprendre qu’ils ne sont jamais chassés sans conséquences…
    Voilà donc… Est-ce que maintenant vous voyez la métaphore que, moi, je pourrais éventuellement tirer de cette histoire de fille-soleil ?

    Alors de deux choses l’une.
    Soit lecture métaphorique il y a bien, ce qui donnerait pour le coup à ces « Enfants du temps » une véritable cohérence d’ensemble, en tout cas en terme d’intrigue.
    Seulement le problème, c’est que dans ce cas là, il y a pour moi un véritable problème de traitement de l’intrigue, notamment dans le ton employé.
    C’est trop mielleux. Trop doux. Trop choupi.
    spoiler: Hodaka est quand même un gamin qui vend sa meuf et qui pointe un flingue sous le nez de pas mal de gens. Seulement voilà, cette tonalité kawai l’absout carrément de tout, à tel point que ça rende totalement illisible et imperceptible les questionnements moraux que ce genre d’intrigue devrait poser.


    Mais bon, peut-être que lecture métaphorique il n’y a pas.
    Et dans ce cas-là ça pose un deuxième souci. Le souci de savoir où Makoto Shinkai voulait vraiment en venir avec cette histoire farfelue.
    Si cette intrigue de fille-soleil est à prendre au premier degré – juste pour la beauté du geste poétique – alors ça réduit quand même toute cette histoire qu'en une très banale et très classique bluette qu’on s’est juste contenté d’enrober de douceurs.
    Parce qu’en effet, moi, des bluettes comme ça, j’en ai déjà vues mille fois.
    Des Hodaka qui ne savent pas où se mettre dès qu’ils se retrouvent face à une nana, des Hina qui jouent les Mary-Sue éthérée et chaste, des Kei qui font les adultes bougons au cœur tendre ou bien encore des Natsumi qui viennent jouer les pin-up de service, j’en ai déjà vu des tas dans plein d’autres séries ou films de japanimation…
    Alors peut-être que certains s’en contenteront largement, estimant que l’essentiel se trouve ailleurs – Et peut-être considéreront-ils que l’essentiel se trouvera justement dans tout ce décorum choupi et molletonné – mais moi ce n’est pas mon cas.
    Pour moi, il manque clairement quelque-chose à ces « Enfants du temps »..
    Et ce qui manque, en fait, c’est ce dont été justement doté « Your Name ».

    Parce que oui – je le rappelle – mais moi, « Your Name », ça m’avait vraiment beaucoup plu.
    Or, on ne pourra pas dire que « Your Name » était de son côté dépourvu de tous ces clichés que je viens tout juste d’évoquer. Au contraire même ! Dans « Your Name » tout autant que dans ces « Enfants du temps. », Makoto Shinkai n’hésitait pas non plus à avoir recours à toute cette flopée de stéréotypes éculés, aux scènes larmoyantes et aux chansons pop tristounes… Seulement voilà, la grosse différence c’est qu’il n’y avait pas que ça.
    Dans « Your Name » y’avait aussi et surtout cette satanée comète qui savait changer toute la donne :

    spoiler: Parce qu’au fond, toute cette histoire de comète ce n’est qu’un moyen d’instaurer un cadre relationnel précis et original entre nos deux héros : un cadre de forte proximité intime couplé à un fort éloignement physique. Car Mitsuha et Taki ont beau avoir partagé leurs quotidiens et leurs corps (difficile de faire plus intimiste), le fait est qu’ils appartiennent à deux milieux et surtout à deux époques différents ! Ainsi vivent-ils cette situation singulière de pouvoir partager des instants « fusionnels » mais sans pour autant être en mesure de concrétiser leur relation ! Et là où j’ai trouvé ce film très fort, c’est quE cette situation qui peut paraître délirante en dehors de ce cadre fantastique, traduit au fond très bien le type de barrière que Makoto Shinkai entendait mettre en image. Une barrière troublante car difficile à signifier. Celle qui empêche de franchir le pas malgré la proximité. Cette barrière d’ailleurs face à laquelle Mitsuha et Taki vont se retrouver confronté une fois qu’ils auront réussis à lutter contre les éléments pour enfin se retrouver. Cette barrière assez difficile à expliquer qu’est la pudeur. Cette pudeur qui bloque carrément Taki au moment d’appeler et de nommer sa bien-aimée. Voilà une splendide représentation de ce qu’est la castration d’une relation amoureuse par la pudeur ! En cela tout le film se tient et se révèle d’une assez magnifique cohérence.


    Ainsi « Your Name » savait être kawai – c’est vrai – mais il n’en oubliait pas pour autant la nécessité impérieuse de poser des barrières à la hauteur des sentiments de ses héros.
    Et c’était au travers de ces modulations qui naissaient une œuvre riche, forte et ambiguë.

    Là, dans ces « Enfants du temps », les modulations sont bien trop lisses.
    Alors pourtant c’est vrai, sur la fin Makoto Shinkai essaye d’instaurer à nouveau ce genre de modulation. ( spoiler: Notamment quand Hina s’évapore, obligeant Hodaka à aller carrément la chercher au CIEL !
    ) Un joli jeu de chaud et froid, couplé à un savoir-faire cinématographique certain qui – seulement en cet instant d’ailleurs – a su me refiler quelques frissons.
    C’est notamment que je me suis dit que ces « Enfants du temps » méritaient mieux.
    Qu’ils méritaient plus d’amplitude.
    Qu’ils méritaient plus de dureté.
    Plus de sècheresse.

    Parce que bon, c’est bien mignon de vouloir tout arroser de bons sentiments et de douceur parce qu’en fin de compte c’est ça qu’on veut magnifier. mais moi je trouve qu’en adoptant une telle position univoque tout le long de son film, Makoto Shinkai en est carrément venu à noyer toute sa démarche.
    Parfois la sècheresse, ça a du bon.
    Et pour tous ceux qui en douteraient, un certain « Your Name » vous attend pour vous en faire la démonstration…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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