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    Give Me Liberty
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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    J'ai bien apprécié ce film globalement, son propos et son style.
    Cependant, cela se passe sur une journée et tout est très agité.
    On ressort de là assez fatigué par tout ce qu'on vient de voir.
    C'est un film que je recommande, malgré l'agitation qui s'en dégage.
    Vaut mieux aller le voir si on est en pleine forme.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    La très grande force du film réside dans la conversion cinématographique d’une expérience individuelle et autobiographique en énergie humaine capable de célébrer l’homme dans sa diversité fondamentale. Prendre un ingénu en guise de personnage principal évoque les récits d’apprentissage que la littérature du XIXe siècle appréciait tant, dans la mesure où lui seul était capable de porter un regard a priori neutre – c’est-à-dire dénué de toute grille idéologique – sur la société et ses constantes révolutions. Et inscrire ce jeune Russe déraciné dans une ville américaine bien délimitée et à l’identité forte, en l’occurrence Milwaukee, elle-même confrontée à des troubles, c’est chanter ce qu’est l’Amérique, en somme : une terre d’intégration où la cohabitation entre les différentes cultures occasionne une grande violence, mais permet surtout la communion de personnes là par hasard mais rassemblés par choix. Give Me Liberty narre une émancipation – comme l’indique son titre – qui semble gagner notre héros en guise de clausule, l’émancipation d’un être qui a pris conscience de la différence et l’a acceptée. Et de la même manière qu’il collectionne les vieux vinyles qu’il revivifie à l’aide de deux trois objets bricolés, il symbolise ce carrefour où se répercutent des identités, des expériences, des flux de paroles insatiables qui ont néanmoins une trajectoire similaire : rappeler à quel point la vie est un combat magnifique. Ce van, personnage à part entière, sillonne les immensités désertiques sans que le réalisateur ne s’attarde à en montrer frontalement l’étendue. Nous demeurons avec les protagonistes, nous partageons leur quotidien, leur point de vue. Tantôt drôle tantôt étouffant toujours poignant, le film secoue un je-ne-sais-quoi enfoui au plus profond du spectateur, cette énergie humaine qui le convie à tendre l’oreille pour écouter des histoires, s’émerveiller de dessins, regarder des corps discrédités en raison de leur différence et réunis ici dans une grande fête qu’est l’humain et que porte le cinéma. Give Me Liberty se vit telle une ivresse. Il est, à coup sûr, une expérience artistique des plus magnifiques.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Un "strip tease " russe.
    Pour vous et moi, c'est loufoque.
    Pour eux, c'est cohérent.
    En tout cas, le fauteuil est resté calme
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Vic est ambulancier. Il véhicule chaque jour à travers Milwaukee des adultes handicapés à travers la ville de Milwaukee. Mais il est des jours où les ennuis s’accumulent. Ce matin, Vic a voulu rendre service à son grand-père et à ses amis russes qui n’avaient pas de moyen de se rendre aux funérailles d’une de leurs compatriotes. Mais la présence de cette joyeuse communauté, à laquelle s’adjoint Douma, un parasite, ralentit sa tournée et suscite l’énervement de ses clients : Michelle, qui doit participer à un concours de chant, Tracy, qui quitte ce jour là le domicile de sa mère pour s’installer avec son fiancé, Steve, etc.

    Hasard du calendrier ? La Russie envahit les écrans. La même semaine que "Factory", une semaine après "Folle nuit russe", trois semaines après "Anna", sort ce film américain dont l’identité de son réalisateur, Kirill Mikhanovsky, révèle sans peine les origines. Nous ne sommes pas en Russie, mais au cœur de l’Amérique, dans les plaines glaciales du Wisconsin, où vit une nombreuse diaspora russe.

    "Give Me Liberty" a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2019. C’est un produit typique du ciné indé américain, comme Sundance en produit à la pelle. Il repose sur une idée de scénario simple, sinon simpliste, tirée de l’expérience du réalisateur, russe mais immigré de longue date aux Etats-Unis : dans les années quatre-vingt-dix, il conduisait à Milwaukee un véhicule sanitaire et y a vécu des anecdotes qui ont nourri le scénario de son film.

    "Give Me Liberty" est un film attachant qui donne une dignité à des caractères qui en sont couramment privés, des personnes lourdement handicapées dont la bonne humeur et la résilience sont soulignées jusqu’à la caricature. Il a pour héros un jeune homme patient sur lequel s’abattent toutes les avanies imaginables, coincé entre des clients impatients, un superviseur qui le menace de licenciement et des incidents à la pelle. Victime de sa gentillesse, il essaie de contenter tout le monde sans y parvenir.

    Il a néanmoins trois défauts.
    Le premier est l’hystérie des scènes filmées dans le minibus qui constituent la quasi-totalité du film ou, en tous cas, de ses deux premiers tiers : on se croirait dans une kommunalka moscovite surpeuplée où tous les habitants peinent à cohabiter sans s’apostropher bruyamment. On crie beaucoup ; et le spectateur, pris en otage sous ces feux croisés, implore le silence.
    Le deuxième est un scénario qui tourne un peu en rond, dont le fil directeur (une journée dans la vie de Vic) est trop lâche pour susciter l’intérêt dans la durée.
    Le troisième est sa longueur excessive. "Give Me Liberty" dure près de deux heures. Aurait-il duré trente minutes, de moins, il aurait été aussi efficace et moins répétitif.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    "Give Me Liberty" est une belle surprise du cinéma indépendant américain. De façon assez magistrale, le film s'ouvre sur une course contre la montre où un jeune ambulancier est en retard pour déposer ses patients. Dès le début, le titre prend tout son sens, que ce soit pour le jeune homme qui encaisse les imprévus un par un ou pour ses patients majoritairement handicapés, enfermés dans un corps qui les contraint. La mise en scène appelle à la suffocation, à l'étouffement et nous entraine dans un rythme effreiné où les situations cocasses s'accumulent. Cet ambulance se transforme soudain en lieu de rencontres, où les passagers, aussi différents soient ils, se côtoient et se considèrent. La communication s'établit avec humour et incompréhension, entre ceux qui parlent russes, ceux qui chantent et d'autres qui n'arrivent pas à parler. Kirill Mikhanovsky fait parler une population oubliée, mise de côté et peu considérée. C'est là tout l'intérêt de son film : il nous ouvre les yeux sur une Amérique profonde, invisible. Et on y découvre de très bons acteurs, Lauren Spencer et Maxim Stoyanov au premier plan. Mais le côté expérimental de sa caméra finit par se perdre dans une démonstration d'effets qui, pour moi, a considérablement terni l'authenticité du démarrage. Une scène en noir et blanc sortie de nulle part, pour pas grand chose, ainsi qu'une scène de boite de nuit où des personnes handicapées se déhanchent sur le dance-floor m'ont dérouté quant au sujet du film et comment en parler. J'ai décroché et j'ai trouvé cette fin bien moins saisissante. C'est dommage car "Give Me Libety" a osé relever un sacré challenge. Mais les scènes anecdotiques de fin ne laissent pas une marque indélébile et rendent le tout inégal.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    que d'émotions, presque une leçon de vie, dans un style art et essai américain qui ne laisse pas d'échappatoire...résultat, on est pris par les dialogues, remplis d'émotions parfois par les sous entendu terribles.. Comment faire partie de ce monde ?, quand on fait partie d'une "faune" à qui la vie n'a fait aucun cadeau, même pire. Ces GENS se la posent, figurez vous malgré leur apparente simplicité….Autant dire que le capital sympathie pour ces âmes malheureuses, va grandissant au fil du film…..Tous ont quelque chose de précieux, ils s'accrochent au bonheur, malgré leurs déboires moraux ou physiques, quelle leçon, il faut retenir son souffle, les écouter parler, se chamailler partager leurs maux, , s'accrocher à leurs histoires, tout ça au rythmé effréné d'un mini bus qui parcourt les banlieues de Milwaukee, avec un chauffeur russe, des chorales, un fauteuil roulant ans une discothèque , tout le monde y a droit NON !!!!! Des personnages hauts en couleurs, qui dans ce film pressé, devraient vous apporter un bonheur et une émotion qui se fait rare au cinéma….Je conseille
    domit64
    domit64

    50 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Film déjanté qui part un peu en cacahuète à la fin mais on regrette de quitter les personnages !
    Tous sont attachants, les russes nous font bien rire, les handicapés ne sont pas caricaturés et le film ne tombe pas dans le pathos.
    Pas un chef-d'œuvre mais un film marquant !
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Il s'agit là d'un film indépendant américain particulièrement excellent.
    Surtout, on ressent une grande intelligence dans le scénario et une profonde humanité.
    C'est cela qui fait tout le sel du film.
    Le héros du film est d'une grande gentillesse et d'une grande serviabilité.
    Il est emmerdé tout au long de la journée : ses clients impatients, son patron qui l'emmerde, et d'autres péripéties qui vont arriver au fur et à mesure.
    Cette histoire d'une grande justesse est à ne pas manquer.
    Je le reverrai avec grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 août 2019
    Ce film dramatique américain m'a vraiment captivé.
    C'est pertinent et touchant.
    Aucun risque de s'ennuyer tellement le rythme est soutenu.
    Je suis complètement rentré dans cette histoire et même à la fin, je serais bien resté encore un peu avec tous ces protagonistes.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Rarement un film m'aura autant fait rire et pleurer à la fois.

    Il y a dans ce premier long-métrage américain du russe Kirill Mikhanovsky une énergie démesurée, une rudesse extrême mêlée à une tendresse animale, typiquement slave.

    Si le début très misérabiliste peut laisser dubitatif, le film prend rapidement son envol pour nous entraîner dans un toboggan émotionnel qui semble sans fin : les péripéties les plus étranges vont s'enchaîner dans la journée du pauvre ambulancier Vic. Elles seront tour à tour amusantes, choquantes, violentes ou décalées.

    Le montage très nerveux et l'interprétation hors norme d'un casting en grande partie non professionnel donne au film une vitalité extraordinaire, une pulsation inhabituelle. Le mélange de blues américain et d'âme russe produit un résultat souvent irrésistible, parfois un peu confus, mais d'un force émotionnelle inhabituelle.

    Give me liberty comprend plusieurs scènes d'anthologie que le spectateur n'oubliera pas de si tôt : les obsèques au cimetierre, le repas de la famille noire, le récital chez la mère, l'histoire du canapé, le poulet du grand-père ou les chansons à l'accordéon.

    Un beau film roboratif et hilarant, regorgeant d'amour. A ne pas rater.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    « La vie est belle. La vie est merveilleuse quand on aime. Rien ne compte en dehors d’aimer. » Ces paroles, prononcées dès la première scène de ce film, semblent présager une œuvre comportant de bonnes doses de mièvrerie. Mais elles sont dites par un homme qui, en vérité, ne se paie pas de mots et sur un ton qui ne s’apparente nullement à de la guimauve. L’homme est tétraplégique et ses paroles n’ont rien de superficiel. De plus, elles ne mentent pas, elles sont la meilleure introduction possible pour un film dans lequel, de fait, il est question d’amour, et d’amour vécu, et non pas seulement enrobé dans de grandes phrases pontifiantes.
    Le film est réalisé par un russe, comme le nom l’indique, mais un russe qui a quitté son pays à la fin des années 80 pour venir s’établir aux États-Unis. L’action se déroule sur une journée, à Milwaukee, dans le Wisconsin, et elle met en scène, majoritairement, prioritairement, des personnes handicapées issues, pour une part, précisément, de la communauté d’origine russe de cette ville, et, d’autre part, de la communauté afro-américaine. Tous sont des laissés-pour-compte, mais, chez qui, s’affirme, malgré les épreuves, un extraordinaire appétit de vivre. Pas une seule fois, il faut le souligner, le film ne bascule dans le larmoyant. Au contraire, même s’il ne dissimule aucunement ni les épreuves ni les coups de gueule des personnages, il est tout entier marqué par un réjouissant dynamisme.
    Sur une durée d’un jour donc, nous sommes invités à suivre les déplacements de Vic, jeune homme qui veille sur des personnes handicapées et, au moyen d’un véhicule utilitaire, les conduit en différents lieux, à commencer par un cimetière où se réunissent les différents protagonistes pour un dernier hommage à une femme récemment décédée. Même en ce lieu et en cette occasion, ce n’est pas la tristesse qui prévaut. Il s’y déroule d’ailleurs un quiproquo qui prête à sourire plutôt qu’à pleurer. Il faut préciser qu’avec les russes, tout comme avec les afro-américains, on ne rate pas une occasion de chanter. Des chants russes, bien sûr, mais pas seulement. Pendant un déplacement, c’est « Let my people go » qui se fait entendre, ce qui donne lieu à une belle explication de texte, prononcée par une femme d’origine russe !
    À bord de son véhicule, malgré des manifestations de rue qui le perturbent dans ses projets, Vic accueille bientôt Tracy, jeune femme noire atteinte de la maladie de Charcot, et Dima, un jeune russe dont on ne perçoit pas totalement les motivations mais dont les propos sont, parfois, cocasses et attachants (ainsi lorsqu’il raconte qu’à sa naissance, on ne donnait pas cher de sa vie, et qu’il n’a survécu que grâce aux prières de sa grand-mère invoquant saint Pantaléon !). Tout au long du film, d’ailleurs, les dialogues vont bon train, ils ne cessent presque jamais, et ils sont souvent savoureux.
    Tout comme les dialogues qui n’arrêtent pas de fuser d’une personne à une autre, la caméra, elle aussi, s’agite beaucoup, presque trop. C’est sans doute le seul bémol à formuler à propos de ce film : les plans sont hachés et la caméra si mobile qu’on en a presque le tournis. Cela dit, ce choix du réalisateur se justifie, dans la mesure où il a voulu donner une apparence de documentaire à un film qui semble pris sur le vif et qui n’est joué que par des acteurs non professionnels. De ce fait, on ne peut qu’être très favorablement impressionné par la galerie de personnages qui apparaissent dans le film : des éclopés, des cabossés, des laissés-pour-compte de l’Amérique de Trump, qui, même s’ils sont forts en gueule, n’ont pas retranché de leur vie le principal, c’est-à-dire leur capacité d’aimer.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2019
    Comme le nom du réalisateur le laisse supposer……il s’agit d’un film sur la communauté russophone…..à Milwaukee !!!!
    Drôle de film, chaleureux, bordélique, où l’on nous emmène de galère en galère, dans une énergie débordante...

    On suit, l’itinéraire de Vic qui est censé transporter les personnes handicapées de Milwaukee et respecter les horaires et les directives qui lui sont données….

    Mais voilà !!!
    Vic ne sait rien refuser à son grand-père, victime d’Alzheimer, ni à ses amis de la communauté russe, qui doivent se rendre à un enterrement, ni à Tracy, la si jolie malade de Lou Gehrig. (maladie de Charcot), ni à personne d’ailleurs et voilà désigné le coeur de ses problèmes…
    Personnes handicapées, filmées au plus près, toujours avec un regard bienveillant!
    Entre communauté russe et communauté noire, un univers de personnes défavorisées qui aiment la Vie…et les U.S.A.
    Un film humaniste et généreux, d’où on ressort meilleur ???
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    Une pépite du cinéma "indé" américain.
    Contrairement à ce que dit une critique, le scénario est tout à fait réaliste puisque c'est du 100 % vécu.
    Ensuite ce genre de films c'est aussi du cinéma et du bon !
    Ce film m'a beaucoup touchée et procuré beaucoup d'émotions.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    C’est le matin à Milwaukee. Vic, jeune américain d’origine russe vit dans une résidence avec son grand-père. Issu d’une famille de musiciens, il fait le malheur de sa mère en restant chauffeur de minibus. Il véhicule des personnes en situation de handicap vers différents lieux de rendez-vous ou de soins. Mais ce jour-là son grand-père fait brûler un poulet dans l’appartement, alors que des compatriotes russes lui demande de les amener à l’enterrement d’une amie. Il prend beaucoup de retard. C’est sans compter les troubles et les manifestations dans un quartier populaire qu’il doit traverser.

    La caméra suit Vic dans ces moments de pérégrination chaotiques, des discussions passionnées, parfois en s’emballant, parfois en se mettant sur noir et blanc, en suivant toujours chaque personne de près. Elle nous emmène au cimetière, au centre pour personnes handicapées, chez la mère de Vic, chez son employeur, dans la résidence, dans la famille de Tracy Holmes, une patiente qu’il véhicule, à travers les rues du quartier jusque devant le commissariat ou au chevet d’un patient philosophe tétraplégique.

    C’est un film dense, drôle et émouvant, avec un côté très « Europe de l’Est » dans son rythme. Par dessus-tout j’ai énormément apprécié le regard de Kirill Mikhanovski sur les personnes en situation de handicap : un regard qui en fait des acteurs comme les autres, des personnes ordinaires, participant pleinement à cette journée de folie, acceptés ici dans leur intégrité. Une belle réussite.

    Un film à voir.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Film virevoltant à la limite du documentaire tourné avec des acteurs non professionnels et filant à vive allure sur l'autoroute d'une Amérique cabossée mais ô combien attachante. Vieilles dames russes, femme noire en fauteuil, trisomiques caucasiens et handicapés de tout bord se télescopent dans un joyeux chaos, fusionnent leurs différences dans le magma bouillonnant de ce qui forme un peuple. Conte initiatique d'un jeune homme qui mériterait un prix nobel pour sa bonté, ce film remarquablement monté et photographié, surfe sur les registres, s'offrent quelques beaux moments de grâce et s'ancre profondément dans les mémoires. Un réalisateur russe à suivre.
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