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    Spider-Man : Across The Spider-Verse
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Spider-Man : Across The Spider-Verse" et de son tournage !

    De la suite dans les idées

    Spider-Man : Across the Spider-Verse est la suite de Spider-Man: New Generation, sorti en 2018, lauréat de l'Oscar du meilleur film d'animation et ayant engrangé près de 385 millions de dollars de recettes mondiales. La barre était donc haute pour cette suite.

    "Le premier opus était un formidable défi et l’équipe y a travaillé jusqu’à la toute dernière minute. On a commencé à réfléchir à un deuxième chapitre dès qu’on a achevé le premier en 2018. Bien entendu, [les scénaristes et producteurs] Phil Lord et Chris Miller savaient depuis le début dans quelle direction nous allions avec cette histoire", explique Kristine Belson, présidente de Sony Pictures Animation.

    Elle souligne que les artistes de Sony Pictures Animation et de Sony Pictures Imageworks se sont démenés pour surpasser les prouesses du premier film : "Ce qui nous a vraiment stimulés, c’était de chercher à aller plus loin visuellement que dans le film précédent et nous avons, par exemple, intégré des éléments 2D à l’animation qui rendent hommage au style graphique des BD. Dans ce nouvel opus, nous plongeons encore plus loin dans le Spider-Verse, ce qui nous a permis d’explorer plusieurs styles d’animation et de créer des décors plus marquants encore que dans le premier chapitre".

    Au final, le film se déroule dans 6 dimensions, compte 240 personnages et a nécessité le travail de 1000 animateurs.

    Une version multiculturelle du super-héros Marvel

    "S’il y a un élément qui ressort du film, c’est qu’il existe des héros dans toutes les cultures", souligne le producteur Avi Arad. "Ils ont leurs problèmes et leurs difficultés d’ordre personnel. Miles Morales affronte souvent les mêmes problèmes que Peter Parker. Ils s’interrogent sur leur rôle et se demandent ce qu’ils devraient faire pour remettre de l’ordre dans le chaos qui secoue leur monde". 

    Le storyboarder du film, Octavio E. Rodriguez, a été sensible à la volonté des auteurs de représenter différentes cultures, communautés et régions du monde : "Nous avons cherché à nous montrer le plus authentique possible dans la représentation des personnages et des décors. Nous découvrons le monde parallèle de tous les autres Spider-héros en Inde, en Angleterre et ailleurs."

    Une nouvelle équipe artistique

    Spider-Man : Across the Spider-Verse poursuit les aventures de Miles Morales, héros

    d’origine afro-américaine et portoricaine, créé par les auteurs de BD Brian Michael Bendis et Sara Pichelli en 2011. Les trois réalisateurs sont cette fois Joaquim Dos Santos (réalisateur et producteur exécutif de La Légende de KorraAvatar, Le dernier maître de l’air et Voltron, le défenseur légendaire), Kemp Powers (scénariste et coréalisateur de Soul) et Justin K. Thompson (chef-décorateur de Spider-Man: New Generation et de Tempête de boulettes géantesPhil Lord et Chris Miller sont de retour à la production, et sont également co-scénaristes du film.

    De nouveaux outils au service du film

    Patrick O’Keefe, chef-décorateur de ce nouvel opus et directeur artistique du premier film, explique que les nouvelles technologies mises au point chez Sony Animation ont permis d’apporter davantage de fluidité au mélange entre un style 2D et les images en 3D : "À une époque, chacun se contentait de dessiner sur une feuille de papier et on percevait l’intention et le coup de crayon de l’artiste. Pour un film de cette envergure, on doit recourir à un dispositif en 3D. C’est par ailleurs inhérent au style de narration et pourtant, on voulait retrouver ces techniques traditionnelles au cœur même des images nées des technologies les plus récentes. On a donc développé des outils nouveaux pour tracer un contour à l’encre pour nos personnages lorsqu’ils se déplacent à travers l’espace – au lieu d’utiliser un nuanceur, les traits semblent ‘baver’ un peu comme lorsqu’on utilise une technique par couches successives de peinture".

    La dimension du multivers de Gwen Stacy (Terre-65)

    Parmi les univers parallèles que l'on visite dans Spider-Man : Across the Spider-Verse, il y a la dimension du multivers de Gwen Stacy (Terre-65), inspiré par le style des BD contemporaines de Gwen Stacey/Ghost-Spider. Comme l’explique le directeur artistique Dean Gordon, "Terre-65 s’inspire en grande partie des premières couvertures des albums de Spider-Gwen, caractérisées par des motifs graphiques et des couleurs vives. Parfois, nous utilisons pas mal de silhouettes avec des traînées verticales de couleurs prononcées qui traversent ces silhouettes. Gwen possède sa propre palette chromatique, très expressive et inspirée par ses états d’âme – son univers est comparable à une bague d’humeur, et quelles que soient les émotions qu’éprouve Gwen, celles-ci se manifestent dans les couleurs qui l’entourent."

    La dimension du multivers de Miles Morales (Terre-1610)

    On retrouve dans cette suite le Brooklyn et le Manhattan issus du premier film. Les auteurs ont utilisé un mélange de lignes sur les maquettes 3D, de « trames Benday » (procédé d’impression consistant à superposer des trames de couleurs primaires permettant l’obtention d’une couleur secondaire ou tertiaire sans dégradé) et de demi-teintes pour les textures, et ont eu recours à des couleurs d’impression – cyan, magenta, jaune et noir – pour créer un sentiment de profondeur de champ. Le réalisateur Joaquim Dos Santos explique : "On voit vraiment la signature de l’artiste à l’écran. Le monde de Miles est une formidable déclaration d’amour aux classiques de la BD. La technique de la trame Benday et d’autres encore sont poussées au maximum."

    La dimension de Pavitr Prabhakar - Mumbattan (Terre-50101)

    Dans ce deuxième opus, on découvre l’univers de Pavitr Prabhakar/Spider-Man India, un mandala composé de motifs et de couleurs qui lui correspond parfaitement. On y voit des gratte-ciels colorés de verre et d’acier, décorés comme d’anciens temples de pierre, qui s’étendent jusqu’à l’infini. Il y a des touches de culture indienne traditionnelle, mais la ville et ses habitants sont ancrés dans le contemporain. Pour imaginer ce métissage kaléidoscopique entre Manhattan et Mumbai, l’équipe artistique a puisé son inspiration du style des albums indiens Indrajal Comics des années 70. Phil Lord indique : "Plusieurs artistes s’étaient faits connaître avec ces BD et leur trait épais caractéristique. Ces albums étaient imprimés d’une manière particulière que nous avons reconstituée dans la partie du film concernant Pavitr. On voulait que le spectateur ressente vraiment le grain et la texture du papier sur lequel ces albums étaient imprimés".

    La dimension Miguel O’Hara- Nueva York (Terre-928)

    Miguel est originaire du monde de Nueva York, un New York du futur parfaitement immaculé et entretenu qui recèle pourtant un secret terrible en son sein. Pour Joaquim Dos Santos, cet univers est emblématique de l’envergure et de l’audace d’un film d’animation en 2022 : "On s’est donné à fond. Autrement dit, on a concocté des images d’une grande diversité qui peuvent paraître aussi simples que celles d’un enfant ou dignes des artistes les plus sophistiqués. Par exemple, cette déclinaison futuriste de New York s’inspire largement des œuvres visionnaires de Ron Bobb et de Syd Mead". Ce dernier est un illustrateur néo-futuriste qui a contribué à Star Trek : le filmBlade Runner et Tron.

    Le monde de Spider-Punk

    Même si on n’en a qu’un bref aperçu dans le film, le monde de Spider-Punk s’inspire des débuts de la grande époque punk londonienne. Pour créer un cadre visuel qui rend hommage à cette période, les décorateurs ont consulté des illustrations, des BD et des magazines de l’Angleterre des années 70. "On voulait utiliser des collages, des matériaux modernes et on souhaitait travailler avec des photocopieurs pour montrer qu’en reproduisant des supports physiques à de nombreuses reprises, la qualité se dégrade", indique le chef décorateur Patrick O’Keefe.

    Nouveaux personnages

    Parmi les nouveaux personnages que le public découvre dans Spider-Man : Across the Spider-Verse, il y a : 

    - Jessica Drew, alias Spider-Woman de Terre-332. "Toutes les jeunes filles voulaient être Gwen après la sortie du premier film et maintenant toutes les mères vont vouloir être Jessica Drew", déclare Chris MillerKemp Powers renchérit : "Elle est visiblement très enceinte tout en combattant le crime et elle est vraiment coriace. C'est la seule des Spider-héros à ne pas mener de double vie et elle peut s’afficher telle qu'elle est, et ça signifie qu'elle a vraiment du style".

    - Pavitr Prabhakar : Cette déclinaison indienne – et totalement originale – de Spider-Man a fait sa première apparition dans l’album Spider-Man : India, signé Sharad Devarajan, Suresh Seetharaman et Jeevan J. Kang, qui date de janvier 2005. Pavitr vit à Mumbattan, croisement futuriste et tentaculaire entre Manhattan et Mumbai, sur Terre-50101. Il n'a pas été piqué par une araignée radioactive mais a obtenu ses pouvoirs auprès d'un shaman mystique.

    - Hobie Brown, alias Spider-Punk, est membre d'un groupe de rock. Il vient d'un monde qui est un mélange bizarre de la scène rock londonienne des années 70 et 80 et du New York contemporain. Il utilise sa guitare comme un instrument mais aussi comme une arme. 

    - May “Mayday” Parker : Apparue tout d'abord dans l’album What If... ? n° 107 de décembre 1997, May "Mayday" Parker est le premier enfant de Peter et Mary Jane Parker dans un univers futur alternatif.

    - Le Dr. Jonathan Ohnn, alias la Tache, a fait son apparition dans l’album Peter Parker, The Spectacular Spider-Man n°98 en janvier 1985. Créé par Al Milgrom et Herb Trimpe, Ohnn, dans le Spider-Verse, est un scientifique qui, tout en travaillant pour le Caïd, utilise les forces occultes pour créer des portails vers d'autres mondes.

    Clin d'œil

    Les spectateurs attentifs pourront voir des peluches du Docteur Octopus et du Bouffon Vert dans le berceau de bébé Mayday.

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