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    Dark Waters
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    350 critiques spectateurs

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    Dy G
    Dy G

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2020
    2h de film pour ça . Je met 2 quand même car la fin a un bon dénouement sinon tout le long je m'endormais . Des gros acteurs qui auraient pu avoir beaucoup plus d'importance mais pas dans ce film . Je m'attendais à mieux quand même .
    Thauz
    Thauz

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un film de genre, sur les donneurs d'alerte, les seuls contre tous dont les cinéastes américains savent valoriser les combats. Dès les premières images, je me suis cru dans un film non pas de 2020 mais ressorti des années 70, avec un gros grain, un éclairage blafard, toujours dans le froid, la boue, la neige, sans lumière. Lu après coup, l'article du Monde trouve les mots de ma perception, celle d'un exact contraire à Erin Brockovich, autre héroïne du combat inégal, mais bras nus, solaire, transpirante et positive. Et au moment où l'environnement est maltraité, avec un Trump qui manipule l'information, Dark Waters est essentiel et salutaire. Oui, c'est crépusculaire et lent, assez technique (mais même pas assez précis, mélangeant tous les risques sanitaires entre l'ultra local d'une pollution ponctuelle avec le risque mondial du téflon dans toutes les cuisines), mais c'est cette réalité d'un monde industriel sans morale qui doit être régulé et contrôlé efficacement. Le choix esthétique du film, l'interprétation obstinée de Mark Ruffalo extraordinaire, tout est un choix, un parti pris de Todd Haynes, très saisissant. Une réusssite, même si elle ne donne pas le moral, et décide résolument à changer ses poëles
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Un paysan de Virginie-Occidentale convainc un avocat d’affaires, d’ordinaire défenseur et conseiller de l’industrie chimique, d’attaquer et demander des comptes à un géant industriel qui manifestement pollue et menace par ses rejets la santé de tout ce qui est vivant. Réticent au début du fait de son statut, l’avocat qui a laissé un peu de son enfance bucolique dans ce coin-là finit par prendre fait et cause, non sans quelques effets collatéraux sur lui-même, sa famille, sa notoriété, sa place au sein du cabinet auquel il est associé. Le point de départ écologique et économique (la firme est le premier employeur alentour) nous amènera donc à suivre un combat judiciaire. Il ne suffit pas d’avoir raison, il faut encore déjouer les traquenards juridiques de l’adversaire et avoir les moyens financiers de lui résister. Occasion de la dénonciation de situations où affaires, économie, politique, organismes publics de contrôle, se mêlent. Lorsque l’industriel est par ailleurs le principal acteur et intervenant d’une commission chargée d’évaluer la toxicité de ses rejets, il va sans dire que, définissant ainsi lui-même la dose acceptable, il va se laisser une marge confortable qui lui servira d’alibi. Mais il n’est pas dit qu’aux Etats Unis d’Amérique, le faible ne puisse pas quand même finalement gagner contre le fort. Ce n’est pas un scénario de fiction mais l’adaptation de faits réels. Et ça rappelle des affaires qu’on connait ici. Un film dans l’air du temps. C’est devenu un genre cinématographique.
    Véronique P.
    Véronique P.

    44 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Bon sujet, bon film, belle âme, bel engagement et quelle ténacité !
    À voir par solidarité & engagement !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Dans la tradition des films américains dénonçant des scandales à la sauce fiction-documentaire, ce "Dark Waters" nous emporte en Virginie-Occidentale à la fin des années 1990 avec l'avocat Robert Bilott entrant dans un combat audacieux contre le géant de la chimie DuPont.
    Ce biopic, porté par un très bon Mark Ruffalo, réussi totalement son défi de nous informer et de nous alerter sur ce malaise mondial (que je ne connaissais pas) concernant la dangerosité du Téflon.
    Même si l'efficacité est atteinte, j'ai trouvé cette oeuvre un large ton en dessous des très bons "Spotlight" (2016) ou "Pentagon Papers" (2018) proposant également des affaires judiciaires révoltantes.
    Instructif mais presque trop académique : à voir tout de même pour le côté informatif.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Étonnant de retrouver Todd Haynes dans ce registre très classique de film-enquête, bien éloigné des sillons originaux qu'il a pu creuser dans Safe, I'm Not There… Bien éloigné aussi des mélos qu'il affectionne (Loin du Paradis, Carol…). Mais pourquoi pas. Engagé par Mark Ruffalo, acteur principal et coproducteur ici, il donne naissance à un film solidement charpenté, orchestré et interprété. Efficace sans être pour autant "haletant, fascinant, bouleversant", comme l'annonce l'affiche, ou comme pouvait l'être, dans ce registre, Révélations, de Michael Mann. Dark Waters délivre un contenu attendu, entre désir de justice, façon David contre Goliath, et préoccupation environnementale. Un film de genre honnête et intéressant sur le fond, proche thématiquement d'Erin Brockovich, de Steven Soderbergh. Mais un film peu mémorable sur la forme.
    Christine Guerre-genton
    Christine Guerre-genton

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    EXCELLENT . La bataille du pot de terre contre le pot de fer . La puissance des grosses industries chimiques qui polluent sans états d’âme mais aussi le courage et la détermination d,un jeune avocat intègre qui ose affronter un géant de la chimie premier employeur de la région. On ne peut rester insensible devant un tel sujet. On n"en sort pas indemne. A voir
    cagil
    cagil

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2020
    C'est long vraiment trop long et même si les acteurs sont plutôt bons, on finit par s'ennuyer. Dommage car on aimerait bien se sentir touché par cette histoire vraie mais le film est trop technique, trop juridique et trop loin de ce que vivent les personnes
    Francis S.
    Francis S.

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Todd Haynes signe une réalisation sérieuse, solide, un peu lente, pour un rappel captivant de cette scandaleuse affaire de pollution d'un comté entier de Virginie.
    La duplicité du groupe chimique Du Pont est d'autant plus sidérante que les faits sont réels, avec des milliers et des milliers de victime sous les yeux indifférents des pouvoirs publics américains.
    Mark Ruffalo - dont l'engagement personnel pour la cause de l'environnement est connu - par son jeu un peu besogneux, contribue au sentiment de longueur qu'on ressent par moment.
    Content aussi de revoir l'élégant Tim Robbins, certainement plus convaincant, dans son rôle, que Ruffalo.
    Un document d'archives en somme.
    Georges P.
    Georges P.

    71 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Remarquable de lucidité et de pudeur, excellent dans la mise en scène et dans les interprétations, Dark Waters est un très grand film tant dans la forme que dans le fond. Et en plus il permet d'éveiller les conscience. A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Dark Waters de Tod Haynes est plus qu'un simple film : c'est une véritable diatribe qui nous est proposée ici sur les effets dévastateurs de la consommation excessive et de la croissance. Le spectateur est plongé dans le quotidien sombre de Robert Biliott et d'un événement méconnu comme étant le premier initiateur d'un vaste mouvement de contestation sur l'utilisation abusive de PFOA. Ici, ce n'est pas seulement l'environnement où les animaux qui sont touchés, mais avant tous les habitants, déshumanisés par la socité DuPont. On saluera la prestation exceptionnelle de Marc Ruffalo, ainsi que de Anne Hathaway, mais également Tim Robins, Victor Garner et Bill Camp. Enfin, ce biopic vise à nous faire réfléchir sur notre rôle : personne ne fera à notre place ce que nous pouvons faire, à nous d'agir tant qu'il est encore temps.
    thenewchamp
    thenewchamp

    40 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2020
    Un avocat s attaque à un des plus grands industriel des USA qui est soupçonné de pollué des eaux. Le film se regarde, le combat de l'avocat est louable mais le film est sans plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    C’est dans un petit village de l’état de Virginie, plongé dans des teintes froides et empoisonné par ce que l’on appelle le PFOA, que commence l’interminable combat de l’avocat Rob Bilott. Todd Haynes (le réalisateur) nous partage ainsi l’histoire vraie d’un avocat prêt à tout pour rendre justice aux victimes de l’industrie Dupont.
    Impuissance et injustice sont les sentiments qui nous submergent lorsque l’on regarde cette firme s’élever face aux accusations qu’on lui porte, mais à ces états d’âme s’oppose l’admiration que l’on a pour Rob Bilott et le long chemin qu’il a parcourut 20 ans durant pour défendre sa cause. Ainsi, en assistant aux atrocités commises par l’industrie Dupont, ce film nous renvoie à deux questions premièrement, jusqu’où l’être humain est-il capable d’enfreindre les règles de l’éthique pour parvenir à ses propres fins et en même temps, jusqu’où est-il prêt à aller pour défendre ce qui lui semble juste ?

    Dans une atmosphère des plus particulières, ce film vous tient en haleine et s’accompagne d’un choix musical qui se marie à merveille avec l’ambiance pesante qui reflète l’état psychologique du personnage principal.


    Une critique par No&No

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    Cora Naya
    Cora Naya

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Wouah, c'est tout ce qui me vient pour d'écrire ce film. J'ai adoré du début à la fin.
    L'histoire de cet avocat pour des milliers d'américains est juste incroyable.

    On ressort pas de la salle sans une remise en question. Surtout de nos jours où on nous parle de plus en plus de la planète, de nos santé etc

    Magnifique film
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Inspiré d'une histoire , traité comme thriller politique , Dark Water est un réquisitoire sans concession contre un système , quasi-mafieux , d'empoissonnement à grande échelle par une multinationale ayant pignon sur rue et remplie de vertus difficilement critiquables : les emplois à toute une région . Et pourtant .
    Un avocat ( comme il ne doit pas en exister beaucoup sur notre belle Terre ) , dont le travail , paradoxalement , consiste a défendre les intérêts des industries chimiques , décide un matin , par le biais d'une grand-mère affectueuse et aimante , de poursuivre une multinationale pollueuse et assassine ( la firme DuPont ) dont les déchets chimiques empoisonnent le sol et les campagnes où , enfant , il jouait , rendant malades les hommes et les animaux .
    Robert Bilott ( incarné par un Mark Ruffalo remarquablement habité ) , en inspecteur Colombo 3 pièces cravate , et lui-même défenseur de l'environnement , va devenir un lanceur d’alerte malgré lui , un Robin des bois des temps modernes , à ses risques et périls . Pendant de nombreuses années , entre 1998 et 2013 , il sera la cible impitoyable des avocats cadors de la multinationale et le receptacle méprisable de toute une population locale lui reprochant ce geste risque inconsidéré de leur faire perdre leur travail .
    L'avocat , va se retrouvé seul ( pas toujours compris par son épouse et à peine suivi , du bout des lèvres , par un patron , certes compréhensif , mais gardant une certaine distance protectrice , limite lâche .
    Cet acte de rédemption , au service du plus grand nombre , sans contrepartie autre que l'amour de son prochain ( l'avocat est issu d'une famille catholique ) , sublime l’âme humaine et nous renvoie à nos propres lâchetés et nos petits conforts égoïstes , nous faisant prendre conscience que seuls l'amour et l'altruisme désintéressés ( inné ou acquis ) peuvent venir à bout de toutes les injustices et l’appât du gain facile , au détriment de la santé et de la vie des plus démunis .Todd Haynes réussit , à la perfection , ce film-dossier à la reconstitution minutieuse , au travail journalistique remarquable , à la dénonciation salvatrice , même s'il y a , parfois , un prix à payer : sa santé .
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