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    Dark Waters
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    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Excellent, j'aime voir ces endroits des Etats Unis dont on parle peu, un sujet tout à fait d'actualités, malheureusement international, et quel plaisir de revoir TIM ROBBINS.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Un brave homme, ce Robert Bilott. Cet avocat milite depuis plus de 22 ans pour tenter d'arrêter un empoisonnement volontaire (et impuni, merci les pots de vins) des entreprises qui distribuent l'eau, les revêtements des poêles et tapis... La molécule en question est partout, et à peine on rentre chez soi que l'on regarde de travers notre placard à cuisine. Le film possède assez de bon sens pour nous sensibiliser sans nous faire la morale, il est vraiment prenant de A à Z (on ne voit pas les deux heures passer) et l'on va de situation scandaleuse à danger mondial toléré pour de l'argent. Le montage est un peu haché et le style très académique, mais l'intrigue rattrape amplement la forme. La musique est assez stressante (en accord avec le sujet sensible) et l'image en filtre sombre ajoute à l'atmosphère malsaine qui s'en dégage. Les acteurs sont bons sans en faire des tonnes, on s'identifie directement à la pauvre famille d'agriculteurs et à l'avocat qui veut sauver les vies de tous ceux qui l'accablent... Une vie d'ingratitude qui écœure et qui, à l'apparition du "vrai" Robert Bilott lors du générique (il joue un petit rôle) nous donne envie de lui serrer la main copieusement. Après avoir joué le Hulk, Mark Ruffalo interprète ici un véritable héros.
    jamesgray33
    jamesgray33

    28 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2020
    Todd Haynes fait ce quil peut mais cest un film peu convaincant. Et Ruffalo est étonnamment mauvais. On ne croit pas à son jeu trop appuyé et non naturel.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2020
    Il y a eu « Les hommes du président ».
    Il y a eu « Révélations ».
    Et puis, plus récemment encore, il y a eu « Spotlight » ou bien même « Pentagon Papers ».

    Bien qu’il soit difficile de nommer ce genre de films, il relève de l’évidence qu’ils définissent tous ensemble une certaine tradition dans la manière qu’a le cinéma américain de porter un scandale judiciaire à l’écran ; une tradition qui a su installer un certain nombre de codes aujourd’hui solidement ancrés dans notre inconscient collectif.
    Une tradition dans laquelle ce « Dark Waters » entend manifestement s’inscrire.

    Et c’est vrai qu’il faut bien reconnaître à Todd Haynes qu’il ne disposait que d’une très fine marge de manœuvre en s’engouffrant dans ce genre, tant il est difficile de s’éloigner d’une formule qu’on sait pleinement rodée et efficace.
    Du coup Haynes n’a même pas cherché à prendre le risque de faire dans l’original.
    Il a préféré jouer la carte du classicisme dès le départ.
    Et franchement, difficile de lui donner tort.

    Car oui, à défaut d’être original, « Dark Waters » a pour lui le fait d’être propre et efficace.
    Nul n’est dupe sur le fait qu’une bonne partie de l’intérêt du film provient de la véracité des faits relatés. En conséquence cela réduit souvent l’essentiel du travail du réalisateur à reconstituer fidèlement les personnes et les lieux, à donner l’illusion du réel, et surtout à savoir montrer pédagogue face à des affaires parfois complexes.
    Un travail plus technique que créatif, diront certains.
    Un simple documentaire fictionalisé diront d’autres.

    Pourtant, moi je trouve qu’il y a un vrai mérite à savoir s’illustrer non pas au travers de sa créativité mais plutôt au travers de sa justesse.
    Et c’est justement ce que parvient à faire selon moi Todd Haynes avec ce « Dark Waters ».
    Pas d’esbroufe. Pas de superflu. Juste la volonté de produire un tout cohérent au service du sujet.

    Et sur ce plan, le travail de Haynes est loin d’être anodin.
    Car pour retracer une histoire qui s’ancre au départ dans les dernières décennies du XXe siècle, Haynes décide d’adopter les codes formels de l’époque pour ce genre de film.
    Style très académique à base de caméras vissées la plupart du temps sur des trépieds ou des grues.
    Recherche permanente du cadre équilibré, de la géométrie des lieux.
    Jeu d’acteurs sobre. Musiques absentes des grands moments d’émotion et de tension.
    Et même s’il y a là-dedans un côté très froid et académique, cela ne pose aucun problème car c’est justement à ce genre de réalisation qu’on s’attend à être confronté quand on se décide à aller voir ce genre de film.
    Un très bon point donc.

    Et puis au-delà de ça, Haynes parvient malgré tout à tirer son épingle du jeu par quelques petites touches discrètes mais fort habiles.
    On peut notamment saluer cette photographie terne et poisseuse qui transpire presque à elle seule le poison (…pour reprendre les mots d’un ami cinéphile).
    On peut aussi remarquer une écriture particulièrement judicieuse, sachant d’abord questionner les individus, puis les firmes, puis tout le système entier. Une démonstration qui coulisse d’ailleurs toute seule et qui participe grandement à cette sensation d’affaire universelle, capable de traverser les frontières et les époques tant celle-ci condamne une logique plutôt que le simple scandale d’un temps.

    Alors certes, « Dark Waters » n’a pas forcément de quoi décrocher la mâchoire d’un cinéphile, mais ce film saura néanmoins le contenter raisonnablement, notamment en dialoguant avec la part de citoyen qui sommeille en lui.
    Au final, il apparait assez évident que ce film remplit ces objectifs avec maîtrise et noblesse.
    Mieux que cela : il le fait même sans fioriture ni abus moralisateur.
    Un bel exercice d’épure en somme.
    En d’autres mots : un travail fort louable de cinéaste.

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Todd Haynes s'empare d'une réalité nauséabonde pour nous décrire les eaux troubles dans lesquelles s'ébrouent les grandes entreprises mondiales. Ici le géant de la chimie Dupont qui depuis 40 ans empoisonne sciemment l'eau de tout un comté en Virginie, et intoxique même l'humanité entière, toute en se remplissant les poches, avec son "Téflon". Film aussi modeste dans sa mise en scène qu'important dans sa dénonciation d'un monde rendu inhumain par la cupidité de quelques-uns. Avec l'espoir un peu vain que David finisse un jour par terrasser Goliath.
    Manu Frakes
    Manu Frakes

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    Je ne vais pas évoquer le fond car si le sujet est dramatique, c'est de cinéma dont je veux parler ici.
    Le film n'est pas mauvais en soit, mais ce type de sujet a déjà été vu plusieurs fois. Et celui ci n'apporte rien de plus.
    Du coup il m'a paru long et un ennuyeux.
    On pouvait ensuite espérer une belle prestation du casting, mais au final quelle déception.
    Mark Ruffalo est totalement inexpressif et le rôle d'Anne Hathaway complètement inutile.
    Denis Lecat
    Denis Lecat

    72 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un film d'utilité publique qui, en dehors de nous ouvrir les yeux sur l'une des plus grandes affaires environnementales du XXIème siècle (99% d'entre nous, humains, sommes composés en partie de résidus de l'industrie Dupont !), qui donc se révèle un grand film d'enquête, de procès, l'un des meilleurs thrillers environnementaux jamais tournés. On pense à Erin Brokowitch, bien sûr, mais aussi à Spotlight, et aux films d'Alan J. Pakula. C'est parfois aride, et gris, et fastidieux, mais la sensation ressentie ne dure jamais, sans cesses reprise par l'intrigue qui avance, malgré les chausse-trappes tendus à cet avocat qui mériterait de devenir un héros planétaire, bien plus que ce fainéant de Superman qui ne fait rien, lui, contre les perturbateurs endocriniens !
    Francoise H.
    Francoise H.

    24 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    Bon film sans plus./ déçue. un peu mou, pas captivant alors que le sujet nous concerne tous hélas... Dommage pour les acteurs, très bons.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    Tout commençait assez bien avec un sujet sensible et intéressant, une très belle photographie malgré qu'elle soit assez simpliste, de bons acteurs, une époque proche mais bien retranscrite, très bonne B.A, etc ... Mais je trouve dommage que tout soit beaucoup trop long. Ça se répète, c'est un coup oui et un coup non, on nous ressert la même chose pendant les trente dernières minutes. On aurait pu faire un peu plus court et, de ce fait, cela aurait été plus réussi selon moi. Je n'ai aussi pas compris le fait que Bill Pullman n'apparaissent qu'à la fin du long métrage, incompréhension totale de ce côté là. Peut-être aussi un peu trop de scènes attristantes, toujours ce côté américain, il faut bien l'avouer. Après, j'ai passé un bon moment dans l'ensemble, ça reste correct +. J'ai bien aimé le petit clin d’œil dans le générique de fin avec l’apparition des vrais protagonistes de ce fait divers, si on peut appeler ça comme ça. Il est vrai que ce genre de drame est vu et revu sur le grand écran mais personnellement, j'ai appris une nouvelle affaire ce soir et c'est tout à leur honneur. On aurait pu faire mieux mais ça se regarde quand même. 11/20.
    bammeux
    bammeux

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un film prenant sans excès. malgré plus de 2h cela ne se sent pas . cela fait réfléchir à notre dépendance aux grandes sociétés. À ne manquer sous aucun prétexte.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Ses grands films, Todd Haynes les a réalisés dans le genre mélodramatique (Loin du Paradis en 2002 ou Carol, son chef d’œuvre, en 2015). On ne l’attendait pas, à priori, dans un registre très différent, celui du film-dossier, mais, sans atteindre des sommets, il s’en tire avec un indéniable savoir-faire. Certes, comme dans la plupart des films de ce type, on peut déplorer quelques longueurs et quelques redondances, mais on reste suffisamment captivé et l’on se sent suffisamment interpellé pour ne jamais risquer de perdre le fil de l’histoire.
    Il faut dire que ce film met en évidence un scandale planétaire car, sans possiblement en être conscients, nous sommes tous contaminés, empoisonnés à plus ou moins haute dose par un produit qui sert, entre autres, à fabriquer le téflon. Or qui ne s’est jamais servi d’une poêle composée, au moins en partie, de cette matière ? Une matière hautement toxique fabriquée à grande échelle par les industries DuPont qui, tout en étant averti de la nocivité de leur produit, n’en continuent pas moins de le mettre sur le marché.
    Cette infamie méritait bien un film, d’ailleurs basé sur des faits réels se déroulant du côté de Pakersburg en Virginie-Occidentale, une région que Todd Haynes montre comme figée dans de pâles couleurs d’hiver. Là se trouve un fermier qui assiste, impuissant, à l’hécatombe de toutes ses vaches. L’une après l’autre, elles deviennent comme folles, au point qu’il est obligé de les abattre. Il en a perdu 190. Or sa ferme se trouve non loin des usines DuPont et à proximité d’une décharge où les industriels enfouissent des déchets toxiques. Toute la région de Pakersburg en est affectée, l’eau des robinets étant elle-même contaminée.
    Par un concours de circonstances, le fermier en question, débouté par tous les avocats de sa région, tant ils craignent de s’en prendre à un géant de l’industrie, adresse sa requête à Robert Bilott (Mark Ruffalo), pourtant très mal placé, puisqu’il fait partie d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la défense des industries chimiques. C’est pourtant cet homme, dont le rôle a été confié par le réalisateur à l’acteur idéal, qui se laisse toucher par la détresse du fermier au point de se résoudre à le défendre.
    Il s’engage alors dans une procédure au long cours, parsemée de divers rebondissements, une procédure harassante, qui n’est pas sans conséquences ni sur sa santé ni sur l’harmonie de sa vie de famille. Il faut être doté d’une volonté de fer, d’un acharnement peu ordinaire, pour tenir bon pendant des années, persévérer, envers et contre tout, à mener la lutte du frêle David contre le géant Goliath. Il faut le voir, cet avocat, épluchant des masses de dossiers remplissant des dizaines de cartons, comme un insecte s’attaquant à une montagne ! Ne serait-ce qu’à cause du portrait de cet homme allant jusqu’au bout de sa quête de vérité et de justice et mettant à jour tout un système économique et politique corrompu, ce film mérite sans nul doute qu’on fasse son éloge.
    jclgro
    jclgro

    14 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2020
    Ce film qui suit un avocat qui s'attaque à Dupont de Nemours pour l'affaire du Teflon est juste soporifique !

    3 bons acteurs très mal employés. Mark Ruffalo (Hulk) a même produit ce film très ennuyeux.

    Il y a eu des dizaines de films sur quelqu'un qui s'attaque à une grosse industrie pour dénoncer des pollutions mais celui est peut-être un des plus mauvais.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2020
    Si le film guigne vers le superbe "Erin Brockovich" de Soderbergh, il n'a pas le personnage aussi flamboyant et la superbe de la pulpeuse Julia Robert, ni une histoire aussi trépidante. Mais il s'en sort bien, grâce à un scénario plus classique pour un film du genre épopée US judiciaire, et avec de bons acteurs, sans verser dans le plaidoyer facile contre les multinationales pollueuses. On peut donc recommander sans réserve.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Une enquête passionnante sur un scandale retentissant et pourtant inaudible en France : les constituants du téflon et les rejets des usines chimiques.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2020
    Un bon film de procès comme les Américains savent bien les faire, même si le procès lui-même n'apparaît presque pas à l'écran. Tout le monde joue très juste et l'histoire racontée est assez édifiante, surtout que tout ceci est en fait tout à fait actuel vu que l'affaire s'est terminée très récemment. On peut par contre reprocher au film une certaine lenteur, certes probablement voulue pour nous faire sentir le désarroi croissant du héros face à la lenteur des procédures, mais au final cette langueur se transmet un peu au spectateur dans la dernière partie.
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