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    Dark Waters
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    350 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2020
    excellent film qui nous ouvre les yeux sur la façon dont nous sommes gouvernés et la réalité du système judiciaire. Face à des monstres industriels qui n'ont d'autres leitmotiv que celui de gagner toujours plus d'argent, nous ne sommes que des pauvres cobayes, tels des rats ou des singes de laboratoires ! malheureusement, combien d'avocats seraient prêts à passer autant d'années pour un tel combat ? tel est le fossé entre la fiction et la réalité...
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Dans la grande tradition du genre, des milliers de pots de terre tentent de faire payer un pot de fer pour des empoisonnements terribles pour lesquels un individu risquerait la chaise électrique dans certains pays. S'il s'agit d'un récit porté sur une longue et interminable procédure entre pénalistes le film s'attarde aussi logiquement sur les victimes et leur désarroi, sur l'intimité de Robert Bilott et les conséquences sur sa famille sans trop en rajouter, et ne tombe pas dans l'écueil de l'avocat chevalier seul contre tous en n'omettant pas le soutien de son supérieur et de ses associés alors même qu'on comprend la position peu confortable de leur cabinet vis à vis de leurs clients habituels. D'un drame humain effrayant et effroyable, le film se positionne plus en un thriller écolo-financier prenant et terrifiant mais aussi touchant quand il le faut.
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2020
    Robert Bilott (Mark Ruffalo) est un avocat d’affaires dans une prestigieuse société d’avocats de Cincinnati spécialisée dans la défense des grands groupes industriels. Un paysan, proche de sa grand-mère, vient lui demander d’assurer sa défense : ses vaches meurent les unes après les autres et il suspecte la société DuPont d’avoir contaminé l’eau qu’elles boivent.
    Commence pour l’avocat entêté une guérilla judiciaire contre l’un des plus grands groupes industriels au monde qui durera près de vingt ans.

    Un homme. Seul. Face à l’Injustice.
    Oui. Je devrais proposer mes services aux majors hollywoodiennes pour rédiger les trois mots qui barrent souvent leurs affiches. Ces trois là serviraient souvent : "Mr Smith au Sénat", "Du silence et des ombres", etc. Leur variante « Une femme. Seule. contre l’injustice » aurait pu servir aussi pour illustrer "Erin Brockovich" – qui, dans sa version française a été affublée d’un sous-titre sursignifiant « Seule contre tous ». Les Américains aiment à opposer l’individu au « système ».

    La formule n’en est pas moins efficace et elle fait mouche dans ce film inspiré de faits réels. Mark Ruffalo – qui l’a produit et qui y joue le rôle principal – y est, comme d’habitude, parfait. Il ballade sa silhouette de bouledogue dans le cinéma hollywoodien depuis une vingtaine d’années sans avoir atteint le statut de star qu’il mérite ; mais il réussit à chacune de ses apparitions à trouver le ton juste : "Spotlight", "Foxcatcher", "Zodiac"…

    Il est entouré d’une pléiade de seconds rôles efficaces : Anne Hathaway, dans le rôle ingrat de son épouse dévouée, Tim Robbins, son patron compréhensif, Bill Camp en paysan redneck, Bill Pullman qu’on n’avait plus vu depuis des lustres….

    "Dark Waters" (les distributeurs français ont choisi de reprendre le titre original alors qu’en Espagne et au Portugal ils l’ont traduit par « Le Prix de la vérité » et en Allemagne par « La Vérité empoisonnée ») dure plus de deux heures. C’est long. Mais c’est le minimum syndical pour ce genre de films. La douleur humaine et l’entêtement ont besoin de temps pour se laisser appréhender.
    Vador Mir
    Vador Mir

    258 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Voilà à quoi sert le cinéma quand il est bon. A dénoncer et mettre la lumière là où il faut. Sur les traces "d'Erin Brokovitch" de Soderberg ou de "Révélations" de Michael Mann, Dark Waters est un film utile.
    Mark Ruffalo est excellent. L'histoire en vaut la peine. Bravo.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un réquisitoire haletant tiré d'une histoire vraie qui relate le combat d'un avocat d'affaire contre un puissant industriel responsable d'une pollution grave au téflon . Le cinéaste nous tient en haleine durant tout le film grace a de multiples séquences bien documentees de cette affaire scandaleuse etouffée par l'entreprise pendant 15 ans etgrâce a un Marc Ruffalo très convaincant .Ce dernier par d'ailleurs très engagé pour la defense de l'environnement est a l'origine de ce film dossier .
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2020
    6,5/10.
    La nouvelle réalisation de Todd Haynes ("I'm Not There", "Carol"), dans la veine de drames judiciaires tels que "L'Idéaliste" ou "Erin Brockovich".

    Une histoire vraie centrée sur l'éternel combat entre David et Goliath, entre des habitants d'une petite ville de Virginie-Occidentale et le puissant groupe chimique DuPont.

    Un film de facture très classique dans sa construction, malgré le fait que certaines de ses révélations font bien froid dans le dos et montrent jusqu'où une industrie peut aller pour garder sa réputation intacte.
    RedArrow
    RedArrow

    1 665 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2020
    En termes de dénonciation d'un système corrompu n'hésitant pas à sacrifier la donnée humaine dans la poursuite de ses intérêts, le nouveau film de Todd Haynes s'inscrit dans une veine bien connue du cinéma d'enquête américain. Fer de lance du genre en s'attaquant au scandale du Watergate, "Les Hommes du Président" nous vient bien sûr immédiatement en tête mais, depuis, ce type d'affrontement journalistique, politique ou judiciaire voyant des David se lancer dans une lutte a priori perdue d'avance pour faire tomber des Goliath intouchables n'a cessé de se multiplier et a permis de faire connaître à un public conséquent tout autant l'obstination courageuse des premiers que les manipulations innommables des seconds. En ce sens, le nom de Robert Bilott au cœur de l'affaire de "Dark Waters" ira désormais sans doute se placer non loin de ceux des héros de "Erin Brokovich" ou de "Révélations" dans la mémoire populaire, et ce sera probablement plus grâce à son incarnation physique par Mark Ruffalo à l'écran dans ce film (dont il est à l'origine) que par l'article "The Lawyer Who Became DuPont's Worst Nightmare" de Nathaniel Rich racontant déjà son histoire en 2016 dans le New York Times Magazine.

    Avocat en pleine ascension professionnelle en 1998, Robert Bilott va faire un choix qui va à jamais bouleverser sa vie, celui de s'intéresser au cas d'un fermier de Virgine Occidentale persuadé que ses terres sont le fruit d'une pollution sciemment dissimulée par le géant de l'industrie chimique DuPont. Quelque part, Bilott est le prototype de héros parfait pour ce type d'histoire, un chevalier blanc des temps modernes prêt à tout sacrifier, car il choisit de mettre sa carrière en danger non seulement à cause d'un regard posé sur son propre passé et de gens qu'ils se refusent à abandonner mais il s'attaque aussi de lui-même -et avec le soutien assez admirable d'un associé interprété par Tim Robbins- à un des plus riches clients du propre cabinet où il travaille. S'ensuivra ainsi une lutte acharnée devant les juges qui va s'étaler sur près de deux décennies et la révélation d'un énorme scandale de santé publique que la firme DuPont a tenté de garder longtemps sous silence au prix de bien trop nombreuses vies humaines...

    On s'y attendait un peu : devant l'ampleur et le déroulement de son sujet, "Dark Waters" se retrouve souvent pris au piège des passages obligés inhérents au traitement d'une telle enquête judiciaire et de ses rebondissements. La route vers une potentielle victoire est jonchée d'embûches attendues dans ce type d'affaire, les ellipses entre les étapes des diverses procédures (parfois de très longue durée) brisent notre implication de spectateur avant de la retrouver, les scènes consacrées à la vie familiale bousculée de Robert Bilott donnent trop souvent l'impression de combler deux instants passionnants par des banalités (la plupart du temps, la pauvre Anne Hathaway dans le rôle de l'épouse n'aura pas grave chose à se mettre sous la dent pour briller si l'on excepte... on y revient plus tard), le côté paranoïaque vis-à-vis des méthodes nuisibles de DuPont n'en reste qu'au stade d'une rapide épreuve évoquée parmi tant d'autres... Difficile de le nier, on a vraiment le sentiment que "Dark Waters" est parfois trop ligoté par son propre cheminement et tout ce qu'il doit recouvrir.

    Toutefois, s'il ne s'écarte pas tellement d'un sillon déjà tracé et bien connu, ce traitement classique n'entâche en rien la portée de la révélation de ce scandale édifiant car ce qui se dresse avant tout face à DuPont, ce bulldozer tentaculaire ayant littéralement injecté son venin dans toute une société par bien des aspects, c'est justement ce que cette entité monstrueuse a cherché à éluder et à étouffer tout au long de ses méfaits : le facteur humain. Et ça, Todd Haynes ne le perdra jamais de vue, faisant de ces hommes, de ces citoyens et de ces avocats, dressés devant le titan industriel prêt à tout pour les briser, le cœur de son long-métrage. À l'investissement humain hors-norme de Bilott à les faire tomber se greffera toujours l'existence à jamais détruite du fermier à l'origine de l'affaire, les longueurs procédurales et les manœuvres abjectes de DuPont s'accompagneront inévitablement de la lassitude psychologique (ou physique) des plaignants ou de leurs représentants, les semblants de victoires devant un tribunal ne seront pas forcément synonymes de meilleurs horizons pour les plaignants... Même sur certains ressorts où le film apparaissait trop rigide, comme la relation de couple malmenée de Bilott, "Dark Waters" viendra nous donner tort en insufflant une dose d'émotion inattendue dans une dernière partie où sa femme sera obligée de prendre les devants pour ne pas devenir à son tour un dommage collatéral de cette affaire. Cela aura été toute la force du film et du regard que Todd Haynes a posé sur ce scandale sanitaire en définitive : ne pas oublier que derrière le combat judiciaire opposant cet avocat à un géant de l'industrie chimique se cachait celui d'un homme représentant le réveil de milliers d'autres à jamais blessés par un système qui ne les voyait plus que comme les variables insignifiantes d'une équation économique (la mise en valeur de chacune de ces individualités dans la conclusion de ce combat n'en sera d'ailleurs que plus ironique).

    Classique, oui, "Dark Waters" l'est en s'inscrivant dans la lignée d'illustres aînés, ce qui oblige son réalisateur à se faire oublier derrière les codes requis pour narrer une affaire si dense, mais, en gardant toujours de près ou de loin un œil sur les conséquences humaines d'un tel scandale, Todd Haynes réussit parfois à les contrecarrer et à donner un véritable supplément d'âme à son long-métrage. De plus, Il n'est même pas utile de rajouter à quel point ce genre d'histoire est encore plus nécessaire aujourd'hui, il suffit juste de voir le nombre d'affaires similaires ayant éclaté par la suite aux États-unis (la crise sanitaire de Flint dans le Michigan en 2015 pour ne citer qu'elle) et à travers le monde entier avec des dégâts écologiques que l'on sait aujourd'hui irréversibles, sans parler de celles qui éclateront tôt ou tard. "Dark Waters" ne nous conte qu'une bataille au sein d'une guerre de bien plus longue haleine...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2020
    Aujourd'hui encore, Révélations de Michael Mann ou Erin Brockovich de Steven Soderbergh (sortis la même année, en 2000) demeurent imprenables. Ce n'est pas une raison pour ne pas tenter de grossir les rangs du thriller dramatique "basé sur une histoire vraie", un genre d'autant plus nécessaire à l'heure où les voix dissonantes sont fréquemment muselées pour ne pas éclabousser certaines grosses entreprises (ou institutions).
    Mark Ruffalo en est conscient. L'acteur n'a jamais caché ses convictions écologiques, Dark Waters arrive donc à point nommé alors que l'action de l'Homme sur l'environnement est plus que jamais au centre des inquiétudes. D'un didactisme exemplaire, le film expose toute l'horreur d'un système aux fondations branlantes, pourries à leurs bases par un gouvernement apathique face à l'impunité de groupes industriels, qui négligent la santé de leur concitoyens/travailleurs. Le constat est sans appel : face à la politique de l'entre-soi et du cynisme, seules la solidarité et la persévérance peuvent faire la différence.
    Désabusé certes mais pas désespéré. Et la piqûre de rappel est nécessaire.
    Au delà de son propos, Dark Waters se montre un peu chiche au niveau du l'expérience cinématographique. S'il parvient à ne jamais être ennuyeux, il échoue cependant à rendre sa narration fascinante. De même, il cale sur un point, souvent problématique dans les films à dossier, et il concerne sa gestion des séquences familiales. Étaient-elles nécessaires ? J'en doute, en tout cas pas traitées comme cela. En l'état, leur apport est contestable. Autre anicroche : la structure finalement répétitif de l'intrigue (un carton, un rebondissement, un carton, un rebondissement).
    C'est étonnant, surtout de la part d'un Toddy Haynes d'habitude plus inspiré (cf. Loin du paradis, I'm not there).
    Face à ses modèles, Dark Waters ne fera pas de vagues. Il serait néanmoins injuste de ne pas considérer sa bonne volonté et son discours.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Je crois que l’affaire est toujours en cours aux Etats-Unis, et la manière dont le réalisateur l’aborde est alors d’autant plus significative. S’il traite toutes les pièces principales du dossier, c’est surtout sur l’avocat de la défense qu’il braque habilement ses projecteurs en suivant son itinéraire si particulier. Bilott défendait habituellement les nantis et les puissants, dont certains grands groupes chimiques à l’image de DuPont vers lequel il se retourne maintenant. Il l'accuse de polluer des terrains entiers depuis des années, provoquant de nombreuses maladies chez les hommes et dans le cheptel. Plutôt que de suivre le classique chemin d’une instruction judiciaire, Todd Haynes dépeint l’évolution de cet homme qui retourne en fait à ses racines. Il foule à nouveau le sol sur lequel il jouait autrefois, ce sol incriminé aujourd’hui dans un dossier qu’il sait dangereux à son égard, à plus d’un titre. Mark Ruffalo dans ce personnage est grand aux côtés de Tim Robbins en qui il trouve un partenaire d’exception. Pour un film qui ne l’est pas moins.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Un film édifiant, terrifiant, d'une nécessité absolue. Ça faisait longtemps qu'un film m'avait pas autant secoué. Un sujet consternant qui concerne toute la société. Un scandale sanitaire mondiale magnifiquement mis en lumière.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-cine/critique-dark-waters-de-todd-haynes-un-requisitoire-indispensable.html?fbclid=IwAR3-5nVG373VX77yPwVeh_kX9td_Y9C6KOMTs3xgG3rnS4aoC41B4gZocXM
    zorro50
    zorro50

    115 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2020
    Certes, c’est un bon film, mais, bon sang, c’est trop soporifique ! Un fait divers aux conséquences dramatiques et qui concerne chacun d’entre nous, car qui n’a pas une casserole ou une poêle en Téflon chez soi (?), une négligence révoltante qui perdure depuis plus de 70 ans sans qu’on ne fasse rien, il y a de quoi développer une psychose à juste titre. Cependant, le film est trop technique, trop juridique, trop journalistique, trop méticuleux, trop soporifique, trop procédurier, pour ne pas nous faire sombrer dans un profond sommeil. C’est vraiment dommage parce que Mark Ruffalo est excellent et il ne mérite pas çà. Ceci dit, je maintiens que c’est un bon film car il est instructif. Peut-être que Todd Haynes devrait demander à Clint Eastwood la recette pour raconter un fait divers en mode thriller ?
    Alice L
    Alice L

    165 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Todd Haynes signe un nouveau chef d'œuvre bouleversant porté par l'interprétation magistrale de Mark Ruffalo
    FG92
    FG92

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    le principe pollueur-payeur peut faire mal mais il est amplement justifié dans le cas des produits persistants rejetés impunément pendant des années tant par Du Pont que par 3M !
    Ces 2 grandes compagnies américaines ont durablement pourri des millions d'hectares et ainsi affecté la qualité de l'eau disponible pour des millions de personnes pour toujours plus de profitabilité ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    DARK WATERS est un peu le ERIN BROKOVICH moderne, en plus sombre et en moins sexy car on remplace une Julia Roberts pimpante par une Mark Buffalo tout aussi talentueux, mais plus en chair et moins en forme. Toujours est-il que le film est parfaitement maitrisé, et met en avant une justesse dramatique et un scénario très réussi. Les personnages sont là, l’histoire est à la fois complète et intelligible. On conserve un suspense jusqu’au bout et les décors, ainsi que les lumières apportent une ambiance « années 90 » qui donnent une couleur un peu vintage à ce film. L'ensemble de la critique sur http://www.seven-art.fr/dark-waters.html
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    magnifique film qui rappelle Erin Brokowitch , les hommes du président
    pas étonnant que Mark Ruffalo soit tombé amoureux de ce script et cette histoire au point de produire le film
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