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Max Rss
198 abonnés
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3,0
Publiée le 23 octobre 2024
Voila ce que devrait être l'écologie : attaquer et faire banquer ceux qui portent délibérément atteinte à ce qui fait la survie de l'Homme. Des combats longs, souvent perdants (bien qu'aux États-Unis, les gros groupes industriels se font bien plus souvent alpaguer qu'en Europe). Faire culpabiliser les peuples, pour ensuite leur imposer un terrorisme intellectuel et financier au nom de l'écologie est absolument abject. Toujours est-il que pour ce "Dark Waters", nous suivons donc l'histoire vraie d'un avocat qui attaque un grand groupe pétrochimique après avoir été sollicité par un fermier. C'est déjà là qu'il y a un souci : comment peut-on expliquer le revirement total dudit avocat alors qu'il a passé toute sa carrière à défendre les intérêts des grands groupes pétrochimiques ? Mordre la main qui vous a donné à bouffer, pourquoi pas, mais il faut que la raison soit en béton. Alors que, dans le cas présent, on a quand même du mal à croire à la soudaine prise de conscience sur la simple visite de l'exploitation d'un fermier. Autre problème : sur un sujet aussi explosif, on hérite quand même d'un film qui manque de chair et mis en scène assez platement. Mais, et ça peut paraître étonnant, tout ceci se suit sans trop d'ennui. Le mérite en revient beaucoup à Mark Ruffalo qui porte le film sur ses épaules car, autant le dire, Anne Hathaway et Tim Robbins sont aussi inexistants l'un que l'autre. Cela dit, le constat s'applique à l'ensemble des rôles secondaires.
Vu le 06/12/2023. Un excellent film que j'ai vu en 2023 mais que je ne commente que maintenant, faute de temps. J'en garde un excellent souvenir porté par la prestation convaincante de Mark Ruffalo (que je ne connaissais auparavant que pour son rôle de Hulk dans les Avengers), j'ai bien aimé ce personnage torturé par le désir d'agir contre sans anciens employeurs, peu convaincu de s'imposer mais qui va faire la maximum malgré tout. Tim Robbins et Victor Garber sont aussi solide dans leur rôle respectif de Tom Terp (le directeur du bureau d'avocat ou travaille Robert Bilott ) et Phill Donnely l'adversaire principal de notre avocat robin des Bois... Même si le scénaio reste parfois compliqué avec ses histoires de molécule chimiques que peut arrivent à comprendre, on ne peut s'empecher de faire le parallèle avec le film de Steven Soderbergh "Erin Brockovich, seule contre tous"
Un grand film. Todd Haynes transforme cette histoire folle et scandaleuse en pur cinéma, dans un classicisme inspiré, vif et redoutable d'intelligence. Il montre une nouvelle fois qu'il est un cinéaste important.
Très bon film, je ne connaissais pas du tout l'histoire de Dupont VS Robert Bilott, et ça m'as scotché. C'est fou de se dire la durée du procès et des analyses des plaignants, pour une histoire qui au final n'est pas si vieille que ça. Heuresement que il y a des gens comme Robert Bilott, qui n'ont pas peur d'affronter les grandes industries au gré de leur propre vie.
Je trouve que Mark Rufallo signe sa meilleure performance dans ce film!
Terrifiante et palpitante plongée dans les arcanes des multinationales assassines ! Rappel historique: BASF a refusé d'utiliser la technologie des revêtements antiadhésifs et a vendu le brevet à DuPont de Nemours qui n'a pas eu les mêmes scrupules spoiler: ils l'ont testé sur leurs propres employé(e)s, créant un désastre sanitaire , bien au contraire ! Ils ont tué, empoisonné et continuent de le faire en toute impunité (le procès, interminable, étant toujours en cours). Ce film met au jour la duplicité des industriels et les difficultés à les faire condamner. Un temps au service de ces entreprises, le héros (acteur producteur), un avocat, est habité par sa croisade. Il ira jusqu'au bout de ses forces, contre toutes les influences dissuasives. C'est bien simple, après le visionnage, j'ai balancé toutes mes poêles antiadhésives pour me rabattre.... sur de la fonte d'acier !
Film très édifiant qui tient en haleine depuis le début jusqu'à la fin. A quand un film sur Pfizer et le scandale du soitn disant vaccin contre la COVID, faudra-t-il aussi attendre 22 ans ?
Une affaire aussi effrayante pour ses faits que pour la tournure de sa partie judicière. Prêt de vingt années du combat d'un homme soutenu par son bureau d'avocat qui peine à l'accompagner. Todd Haynes installe parfaitement cela. Le temps joue sur nous. Tout y est claire, lisible, irrévocable et sans appel et pourtant cet empoisonnement est lent et angoissant. Dark Waters ne nous lâche pas, repointant du doigt méthodiquement chaque éléments de l'affaire. Un film brillant et glaçant.
Très influencé par le cinéma du Nouvel Hollywood mais sans en être paralysé pour autant, ce thriller judiciaire a judicieusement opté pour un traitement cru et sans fard de son sujet. Pas de personnage central exubérant, pas de pseudo-suspense rajouté pour accentuer le côté "grande conspiration": c'est un exposé direct, froid et, à sa manière, brutal d'un scandale environnemental d'envergure. Mark Ruffalo campe avec excellence cet avocat opiniâtre et jusqu'au-boutiste, la sobriété globale de l'interprétation s'accordant impeccablement avec la mise en scène. Un film très réussi sur une question cruciale.
Un film narratif simple et efficace pour découvrir l'un des grands scandales environnementaux. C'est glaçant. A voir absolument pour connaître et comprendre. Très bons acteurs...
Todd Haynes nous avait déjà charmé avec « Carol » et « Loin du paradis », de magnifiques études de meurs dans l’Amérique puritaine et hypocrite des années 50. Ici nous sommes dans un contexte de thriller judiciaire et écologique où il rend captivant un scandale de l’industrie chimique américaine grâce à un scénario très documenté, agrémenté de quelques scènes émouvantes. Mark Ruffalo interprète de manière crédible l’avocat Robert Bilott confronté à son cabinet, sa famille et les lieux de son enfance où une pollution des eaux a contaminé des milliers d’habitants. Le film est intéressant, cependant pas aussi prenant que d’autres du genre comme « Erin Brockovich, seule contre tous » ou même « Le nouveau protocole ». Les ressorts dramatiques sont un peu mous et l’histoire linéaire n’accroche pas suffisamment pour passionner le spectateur.
Tout le monde devrait voir ce film de faits réels. et en parler...cela fait froid dans le dos de voir ce que peut faire des laboratoires pour de l'argent au détriment des vies et de l'environnement...
Rien à ajouter sur le fond, l'histoire est vraie, mais dommage qu'elle contée à plat, tel un documentaire d'investigation. Une nouvelle fois, on y raconte le combat perdu d'avance du pot de terre contre le pot de fer. Malgré belle performance d'opiniâtreté de Ruffalo, en avocat opiniâtre, la mise en scène manque de relief, et ne valorise pas son combat. Curieusement, on entrevoit un brin de sens moral chez le directeur associé du cabinet d'affaires, dans lequel il travaille: chercherait-on à dédouaner des méchants? cinema - mars 2020