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    Dark Waters
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    Cathy C
    Cathy C

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    Merci à ce film.
    Je ne regarderai plus mes poêles Téflon de la même façon.
    D'ailleurs elles sont invitées à rejoindre la déchetterie.

    Bon film intéressant.
    Qui nous rappelle que beaucoup de nos objets domestiques peuvent présenter un danger et qu'il faut rester vigilants.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Dire qu'on se marre du début à la fin est une boutade. Le film est sans concession, froid. Quand on voit les années qui défilent en bas de l'écran, on dira qu'il fait peur, qu'il fout la frousse. Un film d'horreur oui. Des années et des années à empoisonner les gens dans le seul but de gagner toujours plus d'argent. Et ça continue encore aujourd'hui. Alors évidemment on se pose la question, combien d'autres scandales, combien d'autres lieux où nous ignorons encore tout ?
    Bravo à Mark Ruffalo pour sa prestation toute simplicité.
    Maria Jose Franco
    Maria Jose Franco

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Ce film est très intéressant parce que il montre une critique de la société américaine et du capitalisme sauvage. De plus, cela montre à quel point certaines entreprises ont peu de responsabilité sociale et ne craignent pas de nuire à leurs travailleurs et à la société.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Pour Todd Haynes « Dark Waters » tient assurément de l’exercice de style. Le projet lui est proposé par Mark Ruffalo suite à la lecture d’un article de Nathaniel Rich paru dans le New York Times Magazine au sujet du procès entamé en 1999 par Robert Billott, avocat dans un cabinet de Cincinnati spécialisé dans la défense de l’industrie chimique, contre Dupont Nemours qui utilisait un terrain proche de l’une de ses usines pour y enfouir des déchets toxiques. Le réalisateur a été séduit par la possibilité qui lui était offerte, lui le cinéaste de l’intime, de se mesurer au film de procès, genre typiquement américain, auquel se sont confrontés de grands réalisateurs comme John Ford, Otto Preminger, Alfred Hitchcock, Sidney Lumet, Stanley Kramer, Robert Mulligan, Martin Ritt, William Friedkin, Alan J Pakula ou plus récemment d’autres comme Francis Ford Coppola, Bob Reiner, Jonathan Demme et Steven Soderbergh. C’est justement l’ombre tutélaire du film de Soderbergh, « Erin Brokovitch, seule contre tous » qui plane au-dessus de l’affiche de « Dark Waters ». Les deux films évoquent l’empoisonnement de l’eau par des multinationales sans scrupule qui usent de l’armada d’avocats à leur solde pour nier tout d’abord puis ensuite amoindrir leur responsabilité. Todd Haynes a délibérément choisi de ne pas recourir au suspense de l’enquête pour faire davantage s’interroger le spectateur sur les ressorts qui poussent un homme à s’engager brutalement dans une voie contraire à celle qui jusque-là a guidé sa vie. Malheureusement, c’est précisément sur ce registre qu’il ne parvient pas à convaincre pleinement. Pourquoi un avocat nouvellement promu associé dans un cabinet prospère qui a bâti sa réputation sur la défense des entreprises de l’industrie chimique va-t-il aller jusqu’à mettre sa situation, son couple et sa santé en jeu afin de défendre une cause qui ne l’a jusqu’alors jamais vraiment ému ? La trame de l’avocat contre une multinationale étant désormais classique, le réalisateur tenait là une approche intéressante qui lui était offerte par un cas réel dont le principal protagoniste pouvait encore livrer sa vérité. Les quelques images chocs à la limite du gore fournies en entame tout comme la visite à sa grand-mère habitant sur le lieu de la pollution ne suffisent pas à comprendre les motivations profondes de Robert Bilott (Mark Ruffalo). Le grand acteur qu’est Mark Ruffalo malgré la réelle conviction qu’il met dans son interprétation n’arrive pas à donner une réelle substance à cette profonde mutation. Paradoxalement, on comprend mieux le changement de pied du directeur du cabinet d’avocats joué par Tim Robbins qui arrivé en fin de carrière est intimement troublé par l’acharnement de son associé qui lui fait comprendre tout ce à quoi il a choisi de renoncer pour sa réussite et lui donne pour le coup une occasion de conclure sa carrière sur une sorte de rédemption symbolique. Le refus du suspense, seule véritable arme pour transcender un genre très codifié et plutôt statique se paye donc au prix fort pour Todd Haynes qui n’est pas parvenu à ses fins. La tentative était plutôt osée et louable mais sans doute pas à la portée d’un réalisateur bien plus à l’aise quand il est lui-même à l’écriture ou à l’origine des projets dans lesquels il s’engage. Reste la volonté louable d’apporter sa contribution à la dénonciation des pratiques indignes des grands groupes qui finissent tout de même Outre-Atlantique par être lourdement condamnés. On aimerait qu’il en soit de même au sein de la vieille Europe.
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Tiré d'une histoire vraie, donc comme souvent, on relate des faits aussi sombres soient-ils et ici en plus on a gardé le dynamisme qui n'existait pas. un film long en bref.
    Tarek R.
    Tarek R.

    24 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2020
    En voilà une découverte que je ne soupçonnais pas. Le Téflon est donc potentiellement mortel. J’en ai des sueurs collantes !
    Ce film m’a scotché (3M)
    Nous sommes en 2020 et ce C8 est toujours autorisé.
    Et donc, à la fin, c’est toujours les plus solides financièrement qui remportent la partie.
    C’est quoi payer des millions pour ne pas perdre les milliards engrangés par un produit toxique ?
    Raphaëlle B.
    Raphaëlle B.

    2 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Malgré ma conscience de la dangerosité du Teflon je n'en connaissais pas l'histoire. C'est effroyablement bien mis en scène... Je remercie les personnes qui ont permis de réaliser ce film ! J'espère qu'il touchera un large public. Si tout le monde agit, cela pourra changer les choses.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    A vu "Dark waters" de Todd Haynes. Au fin fond de la Virginie se meurent les vaches par centaine. Un fermier pense que l'usine chimique DuPont de Nemours qui jouxte ses champs, déverse ses déchets toxiques dans la rivière dans laquelle s'abreuve son bétail. Le même fermier avec un accent au couteau monte à la ville : Cincinnati pour qu'un avocat plaide sa cause. Il s'adresse à un ami de sa grand-mère, l'avocat Robert Bilott qui exerce dans un cabinet d'affaires dont les gros clients sont des industries chimiques. Dilemme. Ce film dénonce les méfaits du Téflon que l'on trouve dans nos poêles, nos lentilles, nos dentifrices, nos moquettes... et j'en passe... Nous apprenons que 99% des américains (et que nous même probablement) en avons des résidus dans notre sang ce qui déclenche un jour où l'autre des cancers. Dans le fond ce film ressemble beaucoup à "Erin Brockovich", "Spotlight", "Pentagon papiers"... et à bien d'autres que j'ai aimé. Dans la forme c'est d'une longueur et d'une langueur monotone. Todd Haynes dont j'aime énormément "Caroll" et "Loin du Paradis" n'a pas l'air très inspiré par ce film de commande au rythme poussif. L'interprétation honorable mais bien monochrome de Mark Ruffalo n'aide pas beaucoup non plus à l'adhésion. Anne Hathaway est absolument transparente dans un rôle de "Bobonne à la maison" qui n'a rien à défendre. Le seul trouble que l'on trouve c'est celui de l'eau contaminée dans une magnifique première scène prometteuse. Le temps nous parait tellement long qu'on a le temps de compter toutes les lentilles de contact (à base de téflon) qu'on s'est enfoncées dans l'oeil, tous les tubes de dentifrice (à base de téflon) qu'on a ingurgité et recraché, et de repenser à toutes les poêles en Téflon qui ont partagées notre vie. C'est bien reconstitué, c'est extrêmement bien documenté, c'est parfaitement louable mais c'est du cinéma d'un autre époque. Photographie froide et terne volontairement, musique discrète, montage plan-plan... Bref comme une poêle en Téflon je n'ai pas adhéré. Après une cérémonie des Césars qui m'a glacé le sang, la vison de ce long métrage léthargique m'a ruiné le week end.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2020
    C'est un très bon film dans l'ensemble. Et un scénario efficace, une mise en scène de bonne facture et aussi un casting globale très bon. Mention spéciale à l'acteur principal qui est vraiment très convaincant.
    Alexandre K
    Alexandre K

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2020
    J'ai regardé ce film suite aux avis très positifs.
    Je regrette j'ai perdu 2h de mon temps.
    Ce film est un "erin brockovich" bis mais en version très mauvais.
    C'est lent, aucun supsens, tout est prévisible , acteurs mous et inexpressifs.
    Si vous voulez voir un bon film sur le même thème , regardez Erin brockovith , et pas ce navet monumental
    Laurent A.
    Laurent A.

    38 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2020
    Un film citoyen, à voir, dans la veine du fameux "Erin Brokovich" (2000), car il dénonce l'un des plus grands scandale sanitaire du XXème siècle au travers de l'avocat qui a choisi de défendre la cause des plus faibles qui en ont été les victimes les plus directes. Douze années de procédure et de bataille. Bouleversant et dénonciateur.
    loux59
    loux59

    3 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2020
    un Ruffalo toujours aussi juste, une histoire vraie toujours d'actualité qui nous glace le sang, une belle réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2020
    Film d'utilité public.
    Vous avez des proches morts de cancer ou autre, des enfants leucémiques, des mal formations ? On vous à dit que c'était naturel, que ça arrive, que c'est comme ça, c'est dû à pas de chance ?
    Ben non, on les empoisonne, vous vos enfants vos femmes vos parents vos amis etc....
    Pourquoi ? par ce que sa rapporte tellement d'argent faut comprendre aussi :).
    Ce film met sur le doigt sur un millième des problèmes du même genre causé par 0.0000000000000001 d de la population mondial qu'on idolâtre tous les jours comme des bovins avant l'abattoir. Que faisons nous pour les arrêter ? On leurs donne tous ce qu'on a.
    Bon réveil et bien venue sur terre ou devrais je dire l'enfer.
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2020
    Je ne reculerai pas

    Un des films les plus importants jamais réalisés, qui narre la vie et le combat de Robert Bilott. Un juriste environnemental, qui se bat depuis plus de deux décennies contre Dupont, un des fleurons des sociétés cupides et toxiques qui forment le "Cartel des Poisons". Leurs poisons sont l’APFO – également connu sous le nom de C8 – qui n'est pas produit par la nature, dure éternellement et se trouve presque partout, même dans l'Arctique, ainsi que le SPFO, qui est un perturbateur endocrinien et un polluant répertorié dans la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants. Tous deux sont des composants du téflon, qui a empoisonné 99% de l'humanité et est à la source d'un nombre incalculable de cancers dans le monde.

    La direction de Dupont est consciente de la toxicité et des dommages causés par ses produits depuis le milieu du XXe siècle, mais elle a sciemment continué de détruire la santé et la vie de populations entières depuis. Ainsi que de mentir, de tenter de dissimuler et de minimiser leur responsabilité, alors que meurent les victimes de cancers durant ce procès qui s’éternise.

    Ce merveilleux homme de justice – brillamment incarné par Mark Ruffalo – n'a cessé de se battre depuis plus de vingt ans contre ce qui ne constitue rien de moins que des crimes contre l'humanité, perpétrés par des psychopathes en col blanc, et nous envoie ce message essentiel: Le pire, ce n'est même pas eux, mais ceux d’entre nous qui nions systématiquement les faits et qui nous abstenons de condamner ce qui détruit notre environnement et nous-mêmes par pure hypocrisie et lâcheté.
    Raphaël L
    Raphaël L

    17 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Film roulement mené avec beacoup de rigueur même un peu trop mais ce sera ma seule réticence.
    L'histoire de cet avocat, magnifiquement interprèté par Mark Ruffalo, qui se retourne contre l'entreprise Dupont Nemour nous prend et nous lâche pas une seule seconde.
    La vérité est déroulée petit à petit tout au long du film comme une pelote de laine jusqu'à comprendre l'ampleur, l'horreur de la situation.
    Todd Haynes excelle dans les montées de tensions très rapides ainsi que la mise en scène des dialogues.
    Il ya une cohérence très forte entre les visuels de la la ville et ceux de la campagne entre eux ce qui montre l'oppostion de le rural et l'urbain.
    En bref Dark waters est extrêmement efficace.
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