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Sev
8 abonnés
12 critiques
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5,0
Publiée le 10 avril 2024
Quelle claque ! Je suis allé voir ce film sans attentes particulières, simplement curieux de découvrir ce que Dev Patel nous réservait. Je suis resté agréablement surpris : Monkey Man coche toutes les cases de ce que j'apprécie au cinéma. Un héros mystérieux qui évolue progressivement pour devenir une véritable bête incontrôlable, une histoire révélée de manière progressive. On peut le prendre avec légèreté à la John Wick ou Jack Reacher si l'on ne creuse pas plus, ou alors comme une critique pertinente des antécédents du gouvernement indien concernant le massacre de certaines minorités.
Le film est d'une violence brute, mais exécutée avec intelligence. Les plans sont minutieusement conçus et offrent une expérience visuelle captivante. La colère du héros nous saisit aux tripes, nous incitant également à exiger justice. spoiler: La scène dans l'ascenseur, où il achève son ennemi en finissant de planter le couteau avec les dents dans sa gorge, mérite une mention spéciale.
Monkey Man offre une excellente exploration du thème de la vengeance, un genre qui n'avait pas produit un film aussi saisissant depuis longtemps. On ne voit pas le temps passer tant on est absorbé du début à la fin. L'ambiance indienne est authentiquement reproduite, nous plongeant dans les bas-fonds d'un monde à peine imaginable.
En somme, Monkey Man est à la fois magnifique, intelligent et incroyablement divertissant.
Sur une trame assez classique de vengeance sur fond de lutte des classes, un film d´action très efficace qui renouvelle le genre en se déployant en Inde. Un pays au fort potentiel narratif pour ce type d'histoire, exploité intelligemment et assez dépaysant pour le spectateur occidental : nouvelles mythologies, inégalités sociales et corruption omniprésents, violence de la société, gourous et spiritualité. La musique rythme parfaitement le film, jusqu'à constituer un élément central d'une scène importante (spoiler: l'entrainement au temple au son des tambours, une belle trouvaille ). On pensera ainsi à Slumdog Millionaire, où le réalisateur a tenu le rôle principal.
Monkey Man m'a carrément mis sur les fesses ... Dev Patel y met toute sa RAGE. Dans chaque séquence d'action, mais aussi dans l'injustice que traverse le personnage, ses habitants, la ville. A travers la mythologie Hindoue, Patel délivre sa propre histoire de vengeance.
Aux allures évident de John Wick (petit hommage dans le film), dont la moitié de l'équipe a travaillé ici. Pourtant, l'acteur/réalisateur/scénariste a clairement injecté bien plus du cinéma Coréen (de Man From Nowhere à Oldboy). La photographie appuie nettement se coter là.
Photographie signée Sharone Meir (Whiplash). Si la 1er partie du film est à la fois brutale et hésitante (comme le perso du Kid). La seconde partie est bien sanglante et plus vif. Les émotions du personnage déterminent sa fureur (et ces coups). Mais l'émotion domine le tout.
Alors oui, ça peut paraitre déjà vu (évidemment) mais le tout est fait avec tellement de sincérité, de coeur et d'un brin de naïveté. Que je ne peux qu'être admiratif par le boulot. Surtout pour un premier long métrage (et les influences qu'il digère pour créer sa propre mytho).
Le mec en a gros quand même. Film de vengeance sous couvert d'autocritique de son pays d'origine ... Avec une culture indienne mit en avant et sublimé/respecter. Les combats sont bien évidemment à tomber (avec beaucoup d'expérimentation visuelle dans la 1er partie).
Quant à la Soundtrack, Jed Kurzel compose une sublime ost, qui donne une tout autre personnalité au film. Avec l'apport de Zakir Hussain (le moment d'entrainement restera culte) qui donne toute la grâce au long métrage. Dev Patel a mis toutes c'est tripes.
Bien sur, le long métrage a quelque défaut. Un peu longuet dans la moitié du métrage (10/15 qu'on aurait pu passer). Mais le tout reste solide et donne ce qu'il promet. Un vrai film d'action bien crade, violent .. Fait pour 10 petit Millions. Un grand bravo a Dev Patel et a son équipe.
Quelle claque ! Ce "John Wick" version indou est une vraie bombe. Un histoire de vengeance remplie d'émotions servie par un acteur principal totalement investit. Les scènes de combats sont violentes, sanglantes, et très bien chorégraphiées. Pour tous ceux qui aime l'action qui fait mal, ce film est pour vous !
Je n’aime pas les films de baston. Je les trouve généralement pleins de clichés et toujours avec une histoire très peu crédible. Mais pour Monkey Man, c’est une tout autre affaire. C’est si bien fait ! La photographie et la mise en scène sont si prenantes que l’on essaie d’esquiver les coups, assis sur nos sièges. La musique est immersive. Si vous cherchez un truc badass mais qui sort un peu des sentiers battus, Monkey Man va vous combler.
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5 pour le film Dev Patel.Sa réalisation est époustouflante et le montage est inouï de virtuosité.Un vrai film de baston à la John W, le Bruce Lee Indien va mener la vie dure au tortionaire de son enfance. l'énergie est dingue, et la vengeance sera sanglante. Une fable vengeresse pour mettre en lumière les minorités de caste, aidé dans cette histoire ici par une armée hijras. C'est violent et beau à la fois. A voir en salle.
Dev Patel joue, écrit et réalise ce film d’action avec des attraits politiques (notamment avec les castes) et on ne peut ignorer les similitudes avec John Wick, sauf que malheureusement il ne suffit pas d’avoir le costume et la chemise noire pour être aussi efficace et impressionnant. Le film dure 2h et malgré un premier tiers très immersif, on perd vite en « intensité » , le rythme s’essouffle jusqu’au dénouement final.. et quel soufflé.. C’est vraiment dommage, très peu d’exploration des décors , t’es en Inde et tes scènes de baston sont toutes dans un club sans un seul jeu de lumière (hormis le fond rouge dans l’ascenseur qui est l’affiche du film lol) Y’a une pseudo romance expédiée aussi vite qu’elle a été introduite .. Puis.. tout ceci pour venger sa mère? Une vengeance soudaine 20 ans après ? Sans contexte ? Le film manque de background, de développement, je trouve qu’il y a beaucoup trop de facilités scénaristiques.. et c’est très frustrant vu le potentiel qu’avait ce film.
Pour résumé; Monkey Man est loin d’être le John Wick Indien qu’il voulait être, et très loin du rythme ultra dynamique et testostéroné qu’on voit dans la bande annonce. Il n’en reste pour le moins intéressant et appréciable malgré quelques longueurs.
Présenté comme un "John Wick à Bombay" et racheté à Netflix par Jordan Peele et le studio Universal, cette histoire de vengeance, de castes sociales et de la légende de "Hanuman", l'homme-singe, marque le premier passage derrière la caméra de l'acteur Dev Patel.
Film d'action dans lequel l'histoire, simple et manichéenne, est surtout un prétexte pour défourailler le plus de méchants possible, et ce de multiples façons, le réalisateur novice s'en sort plutôt bien.
Certes, on y retrouve les défauts inhérents aux premières œuvres, encore fragiles, comme le fait de vouloir proposer trop d'idées dans le même plan et de se retrouver avec une image trop chargée, ou encore d'abuser de la shaky cam lors de certaines séquences de combats ayant pourtant l'air bien chorégraphiées.
Mais malgré ces défauts visibles, on sent aussi clairement l'investissement qui anime Patel, derrière comme devant la caméra, à l'image du personnage qu'il incarne et de la rage qui l'anime pour aller au bout de sa mission. Apportant un certain soin à sa mise en scène (dont des idées de plans assez inventives et immersives), celle-ci gagne en maîtrise au fil du film, jusqu'à aboutir à son final, brutal et explosif.
Bref, un premier film un peu trop long et prévisible, et plutôt bordélique quand l'action s'emballe, mais emprunt d'une générosité certaine de la part de son acteur principal/metteur en scène, dont je serai curieux de découvrir la prochaine réalisation. 6,5/10.
Un film de vengeance de 1er degré avec un PATEL, ivre de colère, les yeux en permanence écarquillés, alimenté par ses souvenirs traumatiques d'enfance! Il lui suffit de quelques entrainements au rythme des percus de son coach pour devenir invincible, à l'instar de John WICK. Scénario tenant sur un confetti...
En Inde, un jeune homme fraîchement sorti de prison est confronté à la cupidité des hommes et l’érosion des valeurs spirituelles…
Réalisé, coproduit et coécrit par Dev Patel (c'est son tout premier long-métrage), ce dernier nous entraîne dans un revenge-movie qui transpire par tous ses pores, la testostérone et la sueur. On y suit le cheminement d’un jeune homme, ex-taulard, qui va se lancer dans une quête vengeresse & désespérée, celle de tuer les assassins de sa mère.
A travers Monkey Man (2024), le (jeune) réalisateur a voulu dresser un portrait de l’Inde d’aujourd’hui, à travers une critique sans concession (la corruption endémique, la place des gourous dans la société et l’injustice du système des castes). C’est sous le masque d’un singe (Monkey Man) que le “Kid” va se lancer dans une vendetta sanglante, à travers une relecture de la mythologie hindoue “Hanumān” où il va non seulement, venger sa mère mais aussi prendre fait et cause des laissés-pour-compte.
Il en résulte un film assez brouillon et patchwork, où un justicier se lance seul face contre tous et vient combattre la corruption financière d’un côté et la corruption morale de l’autre, sous couvert d’égratigner la société indienne d’aujourd'hui, tout en mettant en lumière la communauté des “Hijra” (les transgenres). Ce sous-John Wick (2014) à la sauce indienne est certes convaincant pour une première réalisation (au budget très réduit pour ce type de prod’), mais côté scénario et originalité, on repassera et côté mise en scène, à trop vouloir chercher à masquer les faiblesses des chorégraphies de combats, les scènes en deviennent illisibles.
Un film vraiment réussi, quelque part entre John Wick (en moins stupide et avec un vrai scénario, ce qui change tout) et Les nerfs à vif... Une tuerie! :)
Un film d'action avec comme principale originalité est qu'il se passe en inde avec une histoire indienne. Sinon , c'est un film dans le style johm wick avec beaucoup de bagarres , de morts et très violent. Pas pour tout public.
Une très bonne surprise, surtout vu le budget estimé à 15 millions ! Dire que ce film a faillit ne pas sortir, Netflix ayant eu peur des retombées politiques en Inde. Heureusement Jordan Peele l’a aidé et convaincu Universal de le sortir. La real est complètement dingue ! On sent l’inspiration John Wick mais je dirais aussi et surtout du cinéma asiatique et sud coréen notamment.
Je me demandais qui était le réal pendant le film. Qu’elle ne fut pas ma surprise au générique ! Quelle première pour Dev Patel, qui est aussi au scénario.
Scenario qui se démarque pour un film d’action / vengeance. On est au dessus d’un John wick ici. Le fait que ce soit situé en Inde permet de sortir des sentiers battus et de réapprendre ou apprendre sur la religion et les coutumes.
Les acteurs font le job voir plus pour ce genre de film.
Après Godzilla minus one, une autre leçon d’argent bien dépensé pour les gros studios.
Ce film est un pur chef d'oeuvre, un bijou réalisé et interprété par Dev Patel et produit par Jordan Peele qui a ressenti le potentiel du film. Enfant, Kid a du mal a rassembler tous ses souvenirs traumatisants et à leur donner une réponse et même un sens. Il vivra dans une culpabilité en revêtant un masque de singe qui lui fera se livrer a des combats clandestins et faire pénitence en encaissant énormément de coups et mal cadré ne saura pas comment réagir a toute cette émotion qui le submerge de douleur. Bien sûr le masque de singe et même le singe a une signification très claire dans la religion, les croyances, les superstitions et les légendes Indiennes. On est témoins du changement et de l'évolution d'un homme dont la raison, l'éveil et la force ne demandaient qu'à ressortir. Les comparaisons avec le film John Wick entendues ici et là sont finalement très vagues, spoiler: une petite allusion est faite au début du film et lorsque Kid est transformé il y'a une ressemblance dans le costume et physique de Kev Patel et Keenu Reeves, les combats choregraphiés geniaux mais on s'arrêtera la. La trame est différente, a notre avis plus réfléchie, imprégnée de toute cette culture Indienne qu'on prend énormément de plaisir à découvrir et vivre. Le film est un chef d'oeuvre esthétique, Dev Patel nous livre un super jeu d'acteur torturé et très physique. La bande son est carrément géniale de Jefferson Airplane à du Boney M qu'on ne s'attendait pas a entendre dans ce plan précis en passant par une version évoluée de Roxanne de Police, un régal. Un très beau film qu'on a eu énormément de plaisir a regarder. A recommander !!!
Comme baptême du feu, on peut difficilement faire plus bourrin. Dev Patel voulait passer d'acteur à réalisateur, il aura connu la traversée d'un galérien. Porter quatre casquette (metteur en scène, producteur, co-scénariste et acteur bien sûr), il faut tenir le choc. Et on parle d'un film d'action ! À l'écran comme en dehors, Patel va être servi. Blessures au orteils et à la main, crise Covid qui menace le tournage, et décès d'un membre de l'équipe technique. Trois ans après cette expérience plus qu'extrême, Monkey Man sort du purgatoire. On le présente souvent comme un John Wick à Mumbai, il en joue aussi par quelques adresses plus ou moins amusantes (le chien, qui passe faire coucou). Mais Dev Patel tient à imprégner son histoire d'une culture hindou peu abordée hors de son continent, par le biais du mythe d'Hanuman ou des divinités Paravati/Shiva qui donnent d'autres couleurs à cette odyssée vengeresse. De manière plus terre-à-terre, l'intrigue surprend par une dimension sociale très accentuée quand il montre cette ville sans nom, théâtre des évènements, comme corps malade suintant l'inégalité par tous ses pores. Et qui est particulièrement mis en lumière avec le sort réservé aux Hijras, communauté transgenre persécutée en Inde, et qui deviennent ici alliés et figures d'une irrésistible rébellion. Autant d'éléments qui poussent à l'indulgence envers Monkey Man qui se révèle autrement plus maladroit dans sa mise en scène, son écriture et son rythme. Patel tente beaucoup et si certaines scènes de combat fonctionnent, il faut les attendre longtemps (avec supplément gore, s'il vous plait). La première heure est handicapée par une caméra à l'épaule un peu désagréable (à l'exception de certains transitions en plan subjectif). L'usage répété du flashback et de symbolique un peu pompière alourdit pas mal le visionnage. Enfin, l'utilisation et l'utilité de certains personnages secondaires laissent perplexe : la prostituée ou l'acolyte malgré lui, que le montage évacue et laisse aux rayons pertes et profits. Taillé un peu plus sec (15 minutes de moins) et on a un premier film plus fort. On ne peut cependant pas dire que Dev Patel y soit allé de main morte. Ce qui donne tout de même envie de l'encourager pour les prochaines fois.