Mon compte
    Face à la nuit
    Note moyenne
    2,9
    348 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Face à la nuit ?

    34 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    9 critiques
    3
    11 critiques
    2
    9 critiques
    1
    4 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 278 abonnés 4 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Grand Prix du Festival du Film Policier de Beaune 2019, « Face à la nuit » est un film qui raconte trois nuits d’un homme à trois époques de sa vie en commençant par le futur. Les trois périodes correspondent également à un genre différent. La première nous plonge en 2049 où les citoyens sont pucés par la technologie et surveillés par des drones et la prostitution le fléau. La période suivante est un film noir qui nous décrit le protagoniste en tant qu’agent de police qui surprend sa femme en train de coucher avec son supérieur. Enfin, le dernier segment relève du drame où notre personnage a 18 ans. Menottes aux mains dans un commissariat, il fait la rencontre d’une femme qui semble avoir un passé commun avec lui. Ce triptyque savoureux qui mélange l’anglais, le français et le chinois est une énigme qui s’éclaircit au fur-et-à-mesure que le temps remonte. A la fois violent et mélancolique, on regrette un choix de bande originale désuet et répétitif qui nuit à la cadence de l’intrigue.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    islander29
    islander29

    821 abonnés 2 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2019
    Il y avait de l'idée, le découpage en trois chapitres d'une histoire (futur, présent, passé), en racontant trois histoires d'amour .
    En effet on pense lors du premier volet à Wong Kar Wai ( la date 2046 n'est pas un hasard)….L'acteur semble coréen et sa femme l'a quitté...Vengeance, violence…..Le deuxième chapitre voit un jeune policier que sa femme trompe chez lui… Violence. Le troisième chapitre une mère retrouve son enfant dans un poste de police….L'idée est bonne...Malheureusement la mise en scène est pauvre (mauvais rythme, mauvaise musique, trop de gros plans sur les visages, ) et le scénario abscons….Alors on subit le film, plus que l'on y participe…..Le film asiatique nous as offert un peu mieux (pléonasme) ...celui ci (de film) semble avoir été fait dans la précipitation….A vous de voir
    norman06
    norman06

    329 abonnés 1 642 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    La chronologie inversée n'a rien à envier à "Irréversible" de Gaspar Noé et "5x2" de François Ozon, ou aux montages d'un Alain Resnais. Mais la grâce de la mise en scène fait surtout penser à Wong Kar Wai ou Bi Gan, l'émotion en plus, le puzzle narratif trouvant tout son sens au dénouement. Un petit bijou !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    641 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    De la même manière que The Place Beyond the Pines brossait un portrait de la corruption sur trois générations – la génération du Père, celle du Fils et celle de l’Esprit –, Face à la Nuit pense le triptyque comme une forme-sens apte à révéler, par l’enchâssement des récits et des temporalités, une lente dégradation des valeurs humaines marquée par trois chocs majeurs et décisifs qui font basculer le héros de la lumière qui enveloppe sa balançoire à la nuit sans perspective de jour. Le choix d’une narration à rebours, partant de la noirceur du monde adulte pour remonter à la clarté d’une candeur initiale, tend à placer le film sous le signe de la fatalité : comme dans les tragédies grecques, l’issue est connue, et c’est alors moins la clausule qui intéresse le spectateur que les différentes étapes nécessaires à sa réalisation, soit un recentrement sur la mécanique du drame, sur l’inéluctabilité de cette contagion du bien par le mal. Aussi les propos de la mère – « deviens quelqu’un de bien, pas comme moi » –, parce qu’ils tombent trop tard, révèlent-ils l’inanité de la parole, son incapacité à mettre en œuvre les îlots d’espérance qu’elle laisse entrevoir : partir, prendre la route sur le scooter, manqué… ; payer, prendre du bon temps dans l’illusion de l’épouse retrouvée, trompeur… ; dire adieu à sa mère avant la séparation, trop tard... Le personnage principal ne réussit pas à s’affranchir de ce cordon ombilical qui le raccorde, malgré lui, à la faute et à l’absence ; d’enfant, il devient un corps réceptacle de la corruption de la société, allant jusqu’à causer sa perte par détresse affective. Les âges filent, les modes remontent dans le temps, mais la tache demeure. Cette tache de naissance que l’on trouve sur la nuque du héros. Cette même tache que la fille a fait disparaître par intervention chirurgicale, préférant le marquage technologique à l’identité naturelle. La tache contre la puce électronique, les rides qui creusent un visage usé par la vie contre le sérum hors de prix qui enlaidit des visages soucieux de recouvrer leur jeunesse fanée. La tache et les dynamiques de destruction du destin de notre protagoniste principal se recoupent en ce qu’elles touchent du doigt ce besoin d’un vivre-ensemble au cœur d’un monde désuni où règnent divorces et violences, adultères et prostitution légalisée. Le film est ainsi composé d’un sursaut existentiel et libertaire différé dans le temps, comme saisi en échos et qui, en remontant à l’origine de tout – une mère et son enfant – saisit le spectateur aux tripes, le confronte à cette simplicité dépourvue d’artifice et comme maintenue à l’écart du mal. L’âge d’or, qui n’est plus qu’un lointain et vague souvenir que se remémorent, entre deux insultes, une mère et son fils. Porté par une partition onirique signée Rob (on y entend quelques échos notables à Interstellar de Hans Zimmer), Face à la Nuit est un magnifique polar sino-taiwanais qui a l’intelligence de son propos et de sa forme. À voir absolument.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    651 abonnés 2 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Face à la nuit est un thriller dramatique très intelligent découpé en trois parties montées à l’envers. Stylisé et efficace les ressorts émotionnels fonctionnent à la perfection.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/face-a-la-nuit-trois-nuits-incroyables-dans-la-vie-dun-homme-2646370/
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Moi ça m'a plu. Il y a quelque chose de touchant dans ces histoires et c'est très bien réalisé. C'est aussi très bien joué même si le personnage de la Française m'a pas mal agacé. Le film est construit à rebours, rien de trop original mais apparemment ceci le rend trop complexe pour certains puisque de ce que je lis dans les critiques il y a des spectateurs qui n'ont pas compris que les trois histoires sont celles du même homme à différentes époques de sa vie... Les deux dernières scènes du film sont poignantes et elles rendent rétrospectivement le début poignant aussi, or perso ce genre de constructions scénaristiques réussies me parle, raison pour laquelle j'ai bien aimé. L'ambiance polar noir est vraiment aboutie, notamment grâce à la musique, discrète, mais tout à fait dans le ton.
    William Dardeau
    William Dardeau

    30 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2019
    Film indéfendable. On ne comprend strictement rien, et, plus grave, on s'ennuie ferme. Ultra prétentieux, ce réalisateur semble se référer à Wong Kar Wai, qui n'est déjà pas un modèle d'humilité ! Il faudrait comprendre que le film se déroule à l'envers; on commence en 2049 pour finir de nos jours. Le spectateur lambda n'y voit que goutte ! A éviter soigneusement; une étoile pour les acteurs; C'est quand même du grand n'importe quoi. L'histoire ? Quelle histoire ?
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    89 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    Le Padirac du cinéma !
    En bas, le fauteuil grinçait.
    En haut, les dents grinçaient.
    C’est vraiment désolant.
    Les histoires n’ont ni queue ni tête.
    Il n’y en a pas une pour sauver l’autre.
    war m
    war m

    24 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Face à la nuit est un film à la fois complexe mais aussi intelligent et tres bien écrit . En un mot ? Brillant.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Ce film, censé se passer à Taiwan mais dont une partie a été filmée en Corée du Sud, réutilise une fois de plus le vieux truc du récit en trois parties, racontées dans le désordre. Claude Lelouch, dans son film « Le voyou », sorti en 1970, l’utilisait déjà, et Tarantino l’a d’ailleurs repris dans son dernier navet. Autant dire que cette histoire ne retient guère l’attention. Mais, rusé comme on le devine, le réalisateur se doute bien que le spectateur ne marchera pas si facilement, aussi réserve-t-il pour la dernière partie la séquence la plus intéressante, où un garçon de 17 ans, arrêté par la police pour vol de scooter, est confronté à une femme de la génération suivante, qui le questionne en dépit de ses réticences à parler, et finit par lui faire comprendre spoiler: qu’elle est sa mère, laquelle l’a très tôt abandonné aux soins de sa propre mère à elle
    . Et c’est lorsque le garçon spoiler: l’appelle enfin « Maman ! » qu’elle est abattue par un tueur
    .
    Dandure
    Dandure

    161 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2019
    Attention, cet avis contient ce genre de spoiler: Dans un futur pas si lointain, on fera de grands gestes devants des écrans. C'est quand même beaucoup plus pratique qu'une souris! :|
    Face à l'ennui - La bande-annonce semblait promettre un polar futuriste sur la solitude, l'amour et la mémoire, "Blade Runner revu par Won Kar Wai où la moiteur asiatique remplacerait la pluie. Désenchantation, j'ai trop d'imagination. Le futur n'occupe qu'un tiers du film et comme le reste du film se passe quelques décennies avant, le dit-futur sert surtout à éviter d'avoir à reconstituer visuellement le passé. De plus, tous les plans très colorés et lisses sont dans la bande-annonce. Sur la durée, l'image est en fait plutôt granuleuse, les couleurs ternes et les décors très bétonnés. Question histoire, on suit des paumés à la dérive...la structure se tient pourtant...mais que de méandres en mauvaise compagnie pour en arriver là! Je ne m’étendrai pas. Je vais plutôt aborder une petite question de vocabulaire: Décevant, c'est ce qu'on se dit quand on est déçu. Déceptif, ce qu'on se dit quand on se sent trompé, abusé, floué. Moralité: la BA n'engage que ceux qui y croient.
    FaRem
    FaRem

    8 123 abonnés 9 205 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Wi Ding Ho dresse le portrait de Zhang Dong Ling, un homme que l'on va apprendre à découvrir à travers trois nuits qui ont marqué sa vie. Le film est donc partagé en trois parties avec à chaque fois une nuit dans une époque différente. Cela commence par la fin, dans un futur proche où la technologie semble pas mal évoluée, avec le personnage qui cherche à régler un compte. On le retrouve par la suite quelques années plus tôt, il est alors flic et déambule alors sans but après avoir appris une terrible nouvelle. Enfin, on le découvre plus jeune lors d'une rencontre avec une personne avec qui il est plus lié qu'il ne le croit. La construction du récit est quand même très originale et particulière avec cette histoire qui remonte dans le temps comme si c'était normal pour raconter le parcours d'un homme. Pour être honnête, et comme je ne lis jamais les synopsis, je n'avais même pas remarqué qu'il s'agissait de la même personne. C'est pour vous dire à quel point c'est déroutant. Peut-être que je n'ai pas fait assez attention aux détails, aux noms prononcés, surtout qu'il y a un personnage en commun entre les deux premières parties, mais ça a rendu l'expérience encore plus étrange et intrigante. J'ai trouvé les deux premières parties vraiment pas mal par contre la dernière qui est censée être la plus forte avec cette révélation ne m'a pas vraiment emballé. Si l'on doit remarquer une constante dans toutes les parties, ce sont les femmes. Le rapport qu'il entretient avec elles et les blessures qu'il garde de toutes ces relations. Cela manque parfois un peu de rythme, d'action, de liant entre les scènes et de rebondissements, mais c'est un film qui est pas mal avec plein de qualité. Déjà l'histoire même si elle n'est pas parfaite, les acteurs qui sont plutôt bons, j'ai bien aimé les apparitions de la Française Louise Grinberg, puis la photographie avec un grain d'image particulier. Au final, j'ai bien aimé même si je pense que ça aurait pu être mieux avec davantage de maîtrise.
    traversay1
    traversay1

    3 363 abonnés 4 714 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Face à la nuit est composé de 3 segments, à rebours d"une vie, les scènes du début s'éclairant progressivement, à mesure que le film remonte le temps. On peut éventuellement penser à Wong Kar-wai pour le côté atmosphérique de la première partie mais c'est plutôt vers Irréversible que Face à la nuit penche, au moins pour sa structure narrative laquelle, quoique alambiquée, ne manque pas de panache, à condition d'avoir une histoire solide à raconter. Ce n'est pas tout à fait le cas ici et il suffit d'imaginer le film remis dans l'ordre chronologique (petit exercice à faire après la projection) pour s'apercevoir que l'intrigue n'a aucune crédibilité, avec ses coïncidences et hasards pour le moins abusifs. Malgré tout, il est possible de prendre un certain plaisir à Face à la nuit, pour son ambiance qui mélange violence abrupte et mélancolie profonde, et pour son caractère d'une noirceur absolue et d'un pessimisme qui ne l'est pas moins. Né et éduqué en Malaisie, Wi-ding Ho vit et tourne à Taïwan. Il a déjà réalisé 5 longs-métrages et Face à la nuit est le premier à sortir en France. En compétition à Beaune, il a été remporté le Grand prix devant Factory, El Reino, Les oiseaux de passage et Rojo, entre autres. D'autant plus étonnant qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un film policier, du moins pas en totalité. Les voies des jurys de festival sont décidément impénétrables.
    moket
    moket

    489 abonnés 4 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Sombre, fiévreux, triste et violent, ce film est un polar indéniablement réussi mais son montage anti-chronologique qui fait son originalité est aussi sa faiblesse dans le sens où elle complique un peu le récit inutilement.
    pfloyd1
    pfloyd1

    115 abonnés 2 063 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2020
    L’originalité de ce film réside dans son scénario constitué de quatre nouveaux départs. Quatre nouvelles histoires qui sont en réalité toutes liées entre elle car elle remonte le temps du personnage principal. Déroutant au premier abord, on suit la progression de ce jeune flic dont tout une flopée de personnages viennent se greffer à son histoire, tout rentre dans l'ordre. Entre violence, prostitution, les milieux de la nuit ne sont pas toujours beau. Les acteurs sont plutôt bon, la bande son reprend le même thème tout le long du film, celui d'une histoire sombre, glauque et parfois triste mais doté encore une fois d'un scénario inventif et cohérent.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top