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3,5
Publiée le 7 janvier 2024
Nouvelle adaptation du best-seller de Piers Paul Read, "les survivants" dont la plus connu est sûrement le film du même nom de 93 avec Ethan Hawk, réalisé cette fois-ci par Juan Antonio Bayona réalisateur qui a déjà fait ses armes dans le genre survie. Alors ce remake était-il vraiment nécessaire ? Pas spécialement, car le film de 93 était très bons et qu'un documentaire retraçant lah catastrophe l'accompagnait a sa sortie, mais le savoir faire de Bayona associé aux décors naturels de l'action, permette au film une approche un peu plus intimiste, focalisé sur le côté humain et la resilience de soi, sans jamais tomber dans la surenchère. Bon film, bien interprété, même si la connaissance de l'accident amoindrie la découverte.
« Certains y ont vu une tragédie. D'autres, un miracle. » Trente ans après "Alive" avec Ethan Hawke, qui n'est pas la première ou la seule, mais la plus connue adaptation, c'est au tour de Juan Antonio Bayona de s'attaquer à l'une des plus folles histoires de survie de notre époque à savoir celle des survivants des Andes. Une nouvelle adaptation qui se veut encore plus proche de la réalité et cela commence avec le casting qui est ici bien plus cohérent que dans la version américaine. Proposition de l'Espagne pour la 96e cérémonie des Oscars, le film retrace cette incroyable histoire avec beaucoup de pudeur et un grand respect. Il n'y a pas de voyeurisme morbide malgré ce qu'ils sont forcés de faire et il n'y a pas de tension ou de dispute pour créer de la dramaturgie. Avec les personnages qui portent les véritables noms, il s'agit d'un véritable hommage aux victimes et aux survivants. Une histoire de courage, de résilience et de solidarité pour un film touchant, remarquablement incarné et visuellement impressionnant que ce soit les scènes de catastrophe ou la beauté des paysages naturels.
La première heure et demie est vraiment longue, très unilatérale, sans surprise, on a un enchainement de noms auquel on est incapable d'accorder de visages, toujours une quinzaine de personnes à l'écran, quelque soit le nombre de morts qui s'empilent, puis ça commence à bouger, pour finalement filer vers le dénouement attendu. En sommes: sinon les thèmes et la propreté générale apportée à l'écran, rien de bien transcendant. Un peu long pour ce que c'est.
Je ne saurai dire combien de fois cette histoire a été portée à l'écran, mais Bayona en a fait un bon film, c'est le principal. Après lorsque vous avez 2 ou 3 films et quelques docus sur le sujet, il est certain que son sujet perd un peu de sa magie, mais c'est un vrai bon film.
Ce n est pas la première version filmée de cet événement extraordinaire pour des êtres ordinaires, néanmoins on trouvera une approche humaine et spectaculaire crédible de cette aventure qui nous donne froid ... dans le dos. Bonne réalisation et interprétations, donc un agréable visionnage.
Etant donné les critiques élogieuses du public et de la presse, je m’attendais a un film exceptionnel, mais malheureusement si l’histoire, elle, est exceptionnelle, le film ne l’est pas. Beaucoup trop de longueurs, en effet, et malgré tout le respect que l’on doit a ses survivants, on s’ennuye a plusieurs moments. L’événement est tellement incroyable que l’on regarde quand même sans désintérêt, mais le film aurait beaucoup gagné en qualité avec une demi heure de moins…
Le cercle des neiges. Deuxième adaptation de ce fait tragique. Les trois quarts du film se passe dans une carlingue d'avion. Les scènes de fin rattrapent l'ensemble. Trois étoiles et demie.
Les critiques sont déjà très bonnes. J'ai hésité entre Bien et Très Bien. Certes, dans ces films-là, il y a toujours des longueurs. Là, il y en a. Certss, dans ces films-là, il y a souvent un film avant qu'on ait déjà vu, déjà aimé. Le problème du Remake. Et certes, inspiré d'un fait réel, on connaît la fin, donc pas de suspense. Voilà pourquoi, j'ai mis 3;5 (bien) et pas 4 (très bien). Néanmoins, je l'affirme, c'est bien, c'est un bon moment de cinéma. Je conseille de le regarder. Je pense que le pari de faire plus des 3/4 du film sur un seul tableau, sur l'avion, sur le lieu du crash est un pari osé. Je crois que j'aurais aimé des scènes des proches, des scènes de ce qui se passe ailleurs, des scènes des recherches, de l'abandon des recherches, de ce qui se passe chez les proches des survivants. Deux questions quand même : - Pourquoi donc n'ont-ils pas décidé de quitter les lieux plus tôt ? - Pourquoi le fait qu'ils aient mangé de la viande humaine est il si important ?
Ça n'avait rien d'évident, le calvaire de naufragés du vol 571 a duré 72 jours et le retranscrire en 2 heures ½ constitue une gageure. Mais force est de constater que le réalisateur s'en tire très bien. Le contraste entre la beauté de la Cordilière et la tragédie des passagers est saisissant. Déjà en 1930 Henri Guillaumet naufragé de l'aéropostale dans la Cordilière déclarait "Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait »" 41 ans plus tard l'histoire s'est répété en pire et Bayona a choisi de n'en sélectionner que les moments forts, privilégiant les rapports humains au mélodrame. Alors bien sûr on peut toujours ergoter, ça parle un peu de Dieu, mais on n'en fait pas toute une tartine non plus, et puis ça fait partie de l'histoire. On pourra aussi regretter quelques trop long dialogues, mais que voulez-vous en 72 jours il faut bien que les gens parlent. Il y a beaucoup de protagoniste à ce point qu'on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres d’où sans doute un certain déficit d'empathie, mais lorsque arrive la conclusion, le réalisateur parvient à nous faire partager la joie des rescapés et j'ai trouvé ça très fort
Un film bouleversant et viscéral, superbement mis en scène par Bayona. On connait l'histoire et le dilemme et pourtant on continue de s'identifier et de se mettre à leur place. Le casting est plutôt bon. Vraiment dommage cependant que le film s'étire en longueur inutilement, surtout pour tourner un peu en rond.
Le cinquième long-métrage du réalisateur espagnol Juan Antonio Bayona, sorti en 2023, reprend le célèbre fait divers du crash d’un avion dans la cordillère des Andes survenu en 1972 et dont seize passagers ont survécu malgré des conditions effroyables. Avec une matière première aussi vertigineuse, l’histoire reste bien évidemment captivante. Néanmoins, en relatant scrupuleusement les faits d’un point de vue collectif, le cinéaste ne parvient pas pleinement à restituer la dimension personnelle des états d’âme de ces rescapés. On appréciera toutefois le caractère sobre du propos évitant toute morbidité ostentatoire. Bref, un film mémorable sur une tragédie humaine hors du commun.
Très bonne surprise ! En règle général je ne suis pas super fan du cinéma espagnol... mais ici nous trouvons une très bonne réalisation et de très bon acteurs qui incarne à la perfection ces pauvres gens qui ont vécu ce drame. Les petits cameos des véritables personnes sont assez subtile et bien placé. C'est un bon film !
Un crash d’avion, 71 jours plus tard, 16 survivants.
Cette équipe de rugby va devoir faire appel à leur solidarité pour rester en vie.
Un film de survie bien ficelé qui retrace l’histoire vraie du vol 571 en direction du Chili.
Le film nous fait vivre l’enfer. Les éléments s’acharnent sur eux telle une malédiction. Avalanches, tempêtes, nuits glaciales, famine, blessures infectées, rien ne les épargnent.
J’ai eu aucun mal à être sensible à leur situation, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher réellement à leur histoire, bien que celle-ci soit tragique et tirée de faits réels.
En effet, la réalisation est beaucoup trop Hollywoodienne à mon goût et les réactions sont parfois sûr-jouées. J’avais parfois l’impression de regarder un film genre 2012, ou le jour d’après. Le traitement de l’image est beaucoup trop « grainé », contrasté, ce qui renforce ce côté « cinema ». Les vues aériennes x20 au dessus de l’avion … faut doser.
Il n’en reste pas moins une histoire horrible et tragique qui soulève beaucoup de questions éthiques quant à la survie en milieu extreme.
"Présenté en clôture de la 80e édition de la Mostra de Venise, Le Cercle des neiges jette un coup de froid sur Netflix en revenant sur la tragédie humaine qui a suivi un crash d’avion dans la cordillère des Andes en 1972. Ce que les médias ont qualifié de « miracle » ne l’est pas nécessairement pour les survivants. Moins sensationnaliste que les précédentes adaptations, cette dernière expérience survival dépeint la condition humaine et les limites de la foi avec une véracité saisissante."
"Society of the Snow, de son titre international, recueille ainsi les faits et les pensées des survivants et des morts. C’est à Juan Antonio Bayona que l’on confie la lourde tâche de porter ces vérités à l’écran, d’où les détails minutieusement réalistes et immersifs du crash aérien ou encore d’avalanches claustrophobiques. Ce fut un véritable défi sur le plateau de The Impossible avec un tsunami vu de l’intérieur. Et c’est de nouveau le cas ici avec un récit beaucoup plus statique, mais qui présente d’autres intérêts dans la cohésion d’individus, poussés à cohabiter dans des situations extrêmes, sans vivres ni moyen de contacter les secours. Si l’anthropophagie notoire de l’événement reste dans l’inconscient collectif, le cinéaste espagnol cherche à mettre les choses au clair concernant cette pratique qui, malgré son évocation, est respectueuse des défunts."
"Juan Antonia Bayona livre ici une impeccable reconstitution de l’odyssée des survivants. En épousant un point de vue différent de ses prédécesseurs, il détourne cette fausse idée que l’on se fait du miracle. Les individualités ne sont pas forcément à plaindre, malgré le maigre développement des personnages, car le collectif est ce qui rassasie ce récit épique uniquement en apparence. A défaut de lancer les hostilités de 2024 sur les grands écrans, le cinéaste tire parti de ce récit qui touchera bien plus de monde sur la plateforme du N rouge. De quoi nous tenir crispés sous nos plaids encore un moment. [...] On se réchauffe le cœur avec Le Cercle des neiges, une ode précieuse à la résilience, à la camaraderie et à la vie."
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