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    Une fille facile
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    194 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Sans hésiter un instant à sombrer dans les clichés, j'avoue que l'image que j'avais de Zahia Dehar était celle d'une call girl écervelée et manquant cruellement de discernement (coucher avec Ribéry, franchement !).

    Le film de Rebecca Zlotowski a cela d'intéressant qu'il décale totalement son propos initial : il ne s'agit pas de disserter sur l'image de Zahia, mais de dresser le portrait de deux jeunes filles, absolument dissemblables au premier regard, mais au final pas si différentes, le personnage de Naïma prenant finalement l'ascendant sur celui de sa médiatique comparse.

    Le film, pas très original dans sa forme il faut bien le dire, permet au passage de dresser le délicat portrait d'un Sud délétère et rêvé à la fois, et dessine les contours d'une émancipation féminine 2.0 : et si finalement Zahia était le porte-étendard d'une féminité décomplexée ?

    Une fille facile, mais un film qui ne l'est pas !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Adolescentes, donc provocantes. Adolescentes, donc vulnérables. Elle a seize ans, sa cousine Sofia, vingt-deux. Cette dernière parle comme Brigitte Bardot. Elle s’exprime avec ce même timbre lancinant que dans « Le mépris » de J-L Godard. Elle sait qu’elle peut faire tourner la tête des hommes. Elle ne s’en prive pas d'ailleurs. Naïma l’accompagne, l’admire, mais ne l’idéalise pas. Elle reste droite. Sofia donne les détails de comment s'y prendre à Naïma. « C’est pas une histoire de principe(s), c’est une histoire de valeur(s). Et toi t’en as beaucoup de valeur Naïma », lui dira Philippe, dont elle pourrait être secrètement amoureuse. « Tu le sais. Tu es une enfant » lui a-t-il dit plus avant alors qu'elle aurait pu succomber à son charme. Par ces deux phrases décisives, Philippe oriente le destin de cette jeune fille, qui, par chance n’a pas fait une «mauvaise rencontre». Point de pères dans cette histoire, juste des mères, dont l'une n'est plus. Sofia est orpheline de sa mère, alors elle se tourne vers les hommes... Comment devient-on une femme ? Trois adolescent.e.s interrogent la féminité sous des angles singuliers. Un film, qui soulève divers enjeux et notamment celui très actuel du michetonnage, sorte de déclinaison prostitutionnelle...
    tonton29
    tonton29

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Il faut prendre ce film comme une bulle sucrée estivale. C'est plaisant à voir mais sans plus. Scénario minimaliste (avec incohérences) présentant les vacances d'une ado de 16 ans qui ouvre les yeux sur un monde qu'elle ne connait pas, celui du luxe facile (et pourtant elle le voit tous les jours puisque vivant à Cannes avec sa mère travaillant dans un hôte haut de gamme, ce n'est pas une jeunesse désoeuvrée qui est présentée car les jeunes de 16 ans fument, boivent de l'alcool et vont en boite de nuit ! ) en fréquentant sa cousine de 22 ans qui semble libre et profiter de la vie pleinement de manière insouciante en se laissant séduire par les hommes riches. Mina Farid est merveilleuse de naturelle, de fraicheur, spontanéité, candeur et de vraie insouciance, sobre, une fille de son époque un peu perdue par ce qu'elle vit cet été-là mais qui privilégie l'amitié de son pote (un peu trop caricatural sur le côté homo mais excellent sur le côté réaliste et parcours de vie) Les 2 forment un beau duo (si ça se "trahit" par omission ou par "non choix", ça se pardonne très vite car ils sont jeunes et pas encore adultes) Benoit Magimel est le pendant masculin, profitant de la vie de luxe grace à son travail pour son riche employeur (un peu quelconque) On esquisse un passage sur l'insouciante impudeur des riches sous le regard des employés pauvres et dégoûtés du spectacle. Mais si le sujet est intéressant (confrontation sociale des classes défavorisées avec le luxe qui leur permet de vivre grace aux emplois générés) il est mal traitée (la scène ou Mina se fait rabrouer par l'employé du bateau n'est pas traité à fond, il n'y a pas le point de vue de Mina ensuite) Pas très bien filmé monté. On sent une volonté de vouloir dire quelque chose mais la réalisatrice ne trouve pas le discours porteur pour nous embarquer. Alors on met Zahia à nue pour attirer le regard et espérer qu'on ne verra pas les faiblesses du film. Et même si c'est quasi autobiographique, Zahia n'est pas actrice et ça se sent dès le début. Elle a un physique agréable de loin, car de près presque tout est en plastique (au moins parler de beauté plastique à son sujet n'est pas un euphémisme) et on se fait soi la remarque de Clothilde Coureau qui trouve dommage qu'elle se soit enlaidie avec des coups de bistouris alors qu'elle porte la fraicheur de ses 22ans (on appelle ça le manque de confiance en soi quand on doit tricher. Se maquiller et porter de la belle lingerie est une mise en valeur de ses atouts naturels. Si c'est de la chirurgie esthétique, c'est pour améliorer ce qui est déjà bien.Quand on passe à la chirurgie déformante, c'est dommage) On pourrait juste paraphraser la remarque d'Alfred Hitchcock à propos de Kim Novak "Elle a un très joli profil mais malheureusement elle est souvent assise dessus". Et pour pimenter un peu le manque d'intérêt, en plus de la mettre inutilement nue dans plusieurs scènes (bon je ne vais pas non plus me plaindre d'avoir pu mater son très joli fessier), on effleure seulement le thème de la sexualité (comme Zahia effleure son slip de bain de manière sensuelle pour montrer aux 2 pauvres gars qu'ils ont juste droit de voir mais pas de toucher et encore moins de consommer, pour faire croire que c'est elle qui décide et contrôle alors que c'est juste le côté argent qui lui fait écarter les jambes) Quitte à vouloir jouer le côté provocation et fille libre de ses choix, de son corps, de sa sexualité, pourquoi ne pas avoir jouer la 2e scène de sexe (inutile car la 1ère est largement suffisante pour faire comprendre à ceux qui n'avaient pas saisi. La 1ere scène est sensuelle et permet à Naïma de "découvrir" la méthode de sa cousine pour accéder à ses désirs luxueux) de manière complètement nue, frontale et sans censure ? Elle avoue elle-même ne pas croire ou chercher l'amour, alors pourquoi pas une vraie scène de sexe pour le prouver, elle se vend à un homme qui dit lui-même ne pas vouloir l'épouser donc autant vivre la relation de manière franchement sexuelle ! Par contre il n'y a pas de prosélytisme pour ce mode de vie, Zahia présente sa vie à sa cousine sans la pousser à la suivre autre que de profiter du luxe sans faire la démarche physique. Peut-être le fait que c'est un film de femmes qui parle des femmes. Peut-être une volonté de ne pas faire dans le voyeurisme, le glauque ou le vulgaire . . . Mais malheureusement pas atteint car pourquoi alors avoir mis Zahia nue ??!! Elle se ballade régulièrement nue devant sa cousine, pourquoi à aucun moment Zahia-Sofia en vraie femme ne dit à Mina-Naïma qu'elle est belle ? Pourquoi pas une scène (autre que le cour sur l'oeil de chat) pour la rendre plus femme avec maquillage et lingerie ? Si la réalisatrice avait mis à un moment Mina nue, elle aurait éclipsé Zahia par sa beauté naturelle !! La réalisatrice avait-elle peur de mettre nue une fille de 16 ans (dans le film) et de se confronter à des critiques ? Mais on peut accepter la nudité de Zahia pour présenter son insouciance enfantine et en même temps provocatrice pour atteindre son but. Le film n'est pas abouti, c'est juste de l'observation d'une réalité (à travers les yeux de Naïma) des classes défavorisées qui essayent de s'en extraire mais sans travailler. Un film facile, à voir sans s'attendre à une critique sociale pointue mais ce n'est pas juste un film de vacances le cul sur la plage loin des réalités
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Ce film ne raconte rien et il raconte l'essentiel : la trahison originelle, la lâcheté des hommes, le pouvoir de la jeunesse et celui de la richesse... Il est à l'image de ce soleil de la côte d'azur tantôt doux, tantôt brulant.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    On se demande quel est le Weinstein français qui terrorise les critiques à ce point.
    Ce film est le Padirac du cinéma français.
    Le magnifique morceau de guitare qui accompagne le générique apporte un contraste total à l "œuvre "
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Une fille facile aura fait le buzz à cause ou plutôt grâce à la présence de Zahia qui joue un rôle quasi autobiographique or son interprétation tout comme le film de Zlotowski méritent mieux que la polémique. Une fille facile est un film charmant aux accents Rohmeriens dans lequel Zahia, avec un phrasé et une intonation à la Bardot, incarne parfaitement un personnage empreint d'une certaine fragilité. La mélancolie pointe ici derrière la superficialité et les mondanités. Le film de Zlotowski est également un très beau portrait d'adolescente qui réfute tout jugement moral pour mieux mettre en scène un moment fugace, le passage des vacances et la découverte du désir. Un film charmant et solaire qui, s'il aurait mérité des dialogues peut-être plus travaillé et une approche un peu moins stéréotypée de ces personnages, mérite d'être vu.
    Kimanee
    Kimanee

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Superbe. Ce film solaire est un beau récit d'apprentissage dans lequel on passe un bon moment avec des acteurs crédibles. De la douceur et de la langueur de fin de l'été, de la délicatesse, du sexe... Et une remise en question de ses propres préjugés.
    Puss D
    Puss D

    16 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    La realisatrice du film s'est inspirée largement du film Mektoub de Kechich et cela dérange un peu car le sujet c'est du déjà vu..néanmoins j'ai trouvé le jeu de l'actrice Mina Farid très naturel et prometteur celui de Zahia bcp moins ..cette dernière manque bcp de naturel et tout est surfait chez elle..la comparer à BB ds le mépris est juste grotesque , Zahia n'a pas ce talent là et certainement pas le charme de BB..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Excellent film qui révèle l'étoile Zahia qui y est transcendante.
    Mina Farid joue très bien, elle aussi joue à merveille son rôle.
    Zlotowski signe une réalisation vraiment originale, un très beau travail sur les images, les dialogues, la philosophie, la lumière, une touche féminine sur les rêves érotiques féminins. Un chef d'œuvre du 8 eme art qui passe vite comme un songe
    J'aurai aimé un film plus osé plus corrosif, plus provocateur sans tomber dans le cliché mais
    Un film voir et revoir.
    Léo M.
    Léo M.

    19 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Sea sex and sun et bien plus encore...

    Zahia et son troublant sex appeal, sa souffrance voilée derrière une voix de velours, un Benoit Magimel qui a rarement été aussi touchant et aussi juste, tout en mesure et douceur.

    Zlotowski Rebecca, cinéaste surdouée subtile et provocatrice, au nom étrange qui évoque la Russie et la judéité, s'attaque, le temps d'un été chaud, à Nice, en compagnie de deux jeunes filles, et avec pour thème leur rencontre avec des hommes plus tout jeunes, à son thème favori : l'amour.

    Dans Grand central,il côtoyait le nucléaire, dans Planétarium, la médiumnité ici, c'est le conflit social entre milieux. Un seul, mot : chapeau bas, l'artiste! On en redemande
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2019
    Un film pas inintéressant, très bien réalisé mais sans surprise où il est fait état d'une jeunesse rêveuse encore bien immature... Par contre, erreur de casting pour Zahia qui ne sait absolument pas jouer ! 🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    Quelle déception ! Après l'interview brillante de Rebecca Z. sur France Inter, je me suis précipité voir ce film m'attendant à un moment profond sur les rapports humains. Or, l'histoire est d'une grande banalité et le jeu des acteurs est faussement suggestif des platitudes exprimées sur l'ambiguïté des rapports de sexe et d'argent. Bref - on s'ennuie. Seule une petite distinction pour les deux jeunes : Mina Farid et Lakdhar Dridi qui apportent un peu de fraîcheur et de justesse à ce navet prétentieux.
    Jean C.
    Jean C.

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2019
    mauvais film à la morale douteuse!une héroine fascinée par sa cousine refaite et dont la vie frole la prostitution,on pe ut u réver mieux!mal joué ff ilmé à la va vite quelle idée de l avoir présenté au festival!A part la présence de Clotilde Courau qui reléve un peu le niveau !rien à signaler sinon un magnifique air de Vivaldi !achetez le cd!
    Sable333
    Sable333

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2019
    Film est tellement vrai, soulignant cette jeunesse qui rêve de confort et de richesse sans aucun projet de travail. Chaque acteur est à sa place avec cet ennui pesant quelque que soit la classe sociale. Benoit Magimel est excellent
    Chaque acteur est bien à sa place. En sortant de ce film j ai l’impression que le mal être est toujours le même quelque soit le siècle.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2019
    Il était une fois.... Dans un autre temps, un autre monde, c'était la formule permettant d'entrer dans l'univers magique des fées, des princes charmants et des beaux mariages annoncés. En 2019, l'univers visé est frelaté, l'argent y est facile (dès lors que l'on a ni morale, ni goût de l'effort), on y fait commerce de ses charmes ("retravaillés" - façon "médecine esthétique", voire chirurgie plastique), et les messieurs vous louent le temps (plus ou moins long, plus ou moins renouvelé) d'un coït tarifé. Du moins quand on s'appelle "Sofia", et que l'on a comme "plan de carrière" de se prostituer (sachons dire les choses - même si le client est chic, et friqué). Le temps d'un été cannois, la bimbo en silicone essaiera de se faire prosélyte auprès de sa cousine de 16 ans (l'âge où elle-même entra dans la "carrière" horizontale...). Tous les sujets se valent, a priori. Encore faut-il de bons auteurs, et un(e) cinéaste compétent(e). Avec une "Zahia" en coscénariste, une Zlotowski (intello/bobo montée en graine) aux manettes, et la même Zahia (Dehar) en "star", ce "Une Fille facile" partait, lui, sous de bien tristes auspices ! Voir dans cette Barbie rafistolée une héritière de BB (la beauté - naturelle - incarnée), et dans ce pauvre opus filmique la veine d'un conte moral rohmérien - les deux lus sous la plume de certains critiques pros - est parfaitement risible. Passez plutôt votre chemin !
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