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    Une fille facile
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    194 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    C'est la fin des classes et le début de l'été à Cannes. Naïma (Mina Farid) vient de fêter ses seize ans. Elle tue l'ennui en compagnie de Dodo (Lakhdar Dridi), un copain homosexuel qui rêve de faire l'acteur quand débarque de Paris sa cousine Sofia (Zahia Dehar).
    Sofia vit des cadeaux que lui font les hommes. Elle a un physique qui ne laisse pas indifférent. Elle attire bientôt l'attention de Andres, un milliardaire brésilien (Nuno Lopes) et de Philippe, son homme à tout faire (Benoît Magimel).

    Il faut voir "Une fille facile" pour deux raisons. La première : c'est un film de Rebecca Zlotowski, une des réalisatrices les plus intéressantes de sa génération. Surdiplômée (ENS, agrégation de lettres, Fémis), elle a lancé la carrière de Léa Seydoux avec son premier film, "Belle épine", qui lui valut le César du meilleur espoir féminin en 2011. Son troisième, "Planétarium", lance celle de Lily-Rose Depp.

    Mais, la seconde raison de voir "Une fille facile", reconnaissons-le, c'est Zahia. La jeune femme, encore mineure, s'était acquise une renommée sulfureuse pour avoir tarifé ses services auprès de Franck Ribéry et de Karim Benzema. On était curieux de savoir ce qu'elle irait faire devant une caméra. Rebecca Zlotowski le sait qui a construit son film et sa bande-annonce - que je vous invite à regarder jusqu'au bout - autour d'elle.

    Disons le sans ambages : elle joue comme un pied. Elle semble avoir déployé tant d'effort pour mémoriser ses deux lignes de textes que tout son naturel disparaît quand elle les ânonne avec des moues à la B.B.
    Mais on ne lui demande pas d'être Sarah Bernhardt. Elle est là pour sa plastique, dégoulinante de sensualité. Elle est parfaite pour ce rôle, quasi autobiographique, d'une jeune fille qui flirte avec la prostitution sans y tomber.

    On se tromperait en imaginant qu'"Une fille facile" tourne au mélodrame. La rencontre de Sofia et de Andres, sous les yeux de Naïma et de Philippe ne débouchera sur aucune tragédie. Sofia ne se révélera pas une dangereuse manipulatrice, pas plus que Andres un dangereux prédateur. Toute l'ambiguïté et tout l'intérêt de "Une fille facile" est de raconter une relation normale qui n'avait rien pour l'être. Il n'y a pas d'inégalité, de domination dans la relation entre le milliardaire et la belle de nuit malgré leurs différences de classes. Elle le séduit. Il la prend. Point.

    Le caractère de Sofia se révèle dans une scène de repas. Invitée dans la résidence d'une riche collectionneuse (Clotilde Coureau) qui se pique d'exposer la bêtise de la jeune fille - qui venait de se vanter d'aimer Duras - Sofia lui oppose candidement sa gentillesse et désarme son opposante. Et en regardant cette scène, on réalise combien elle est proche de la réalité de ce que vit probablement chaque jour la vraie Zahia, réduite à son physique, rappelée à son passé de call girl.
    lancelo25
    lancelo25

    31 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2019
    Ce film n’est ni un ratage, ni un chef-d’œuvre, juste une évocation estivale et sensuelle mais pas si légère qu’on pourrait le croire. Il pose les questions du pouvoir du corps, de l’argent, de la classe sociale, de la culture dans différentes combinaisons possibles, mais il évoque aussi les notions de pardon, de trahison, les rapports de force, de séduction et la relativité dans tous les sentiments humains qui rapprochent et éloignent les êtres. Les paysages marins sont, comme la protagoniste du film, porteurs d’une sensualité langoureuse. Dommage que Clotilde Courau n’ait qu’une brève scène qui suffit néanmoins à nous amuser par son mordant et à nous éblouir par sa classe et sa belle force tranquille.
    Angélique
    Angélique

    9 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2019
    Bon film, influence de Godard, Rohmer, cinéma années 70, à part les fesses, la bouche et le regard de Zahia Dehar, on aime son jeu naturel et vrai, ainsi que ceux des autres acteurs, talentueux et séduisant Magimel, sexualité appelante de Nuno Lopez et tendresse de la touchante, Mina Farid, bon jeu aussi du stewart Henry-Noël Tabary.
    ,
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 459 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2019
    Les vacances de deux cousines dans la French Riviera, deux cousines aux antipodes !!! Cette comédie légère nous donne l'occasion de revoir celle par qui F Ribery a fait la "une" il y a quelques années : Sofia (ou Zahia Dehar). L'autre, beaucoup plus réservé, Naïma (Mina Farid) , bien plus intéressante et assez troublée par Benoit Magimel ! Si la voix de la célèbre Zahia fait un peu penser à Brigitte Bardot - certes - cela reste anecdotique....cela est "forcé". Bref, Benoit Magimel remporte les suffrages dans sa composition élégante vis à vis de la jeune Mina Farid. De belles images de yacht de luxe et de mer bleue, mais ensemble peu convaincant !! **
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 août 2019
    le film le plus ennuyeux de l'année, d'une platitude consternante avec une actrice qui ose se comparer à Brigitte Bardot,! Vulgaire , toute refaite et mal en plus,sans aucun talent! Mal filmé sur toutes les scènes. On se demande ce que vient faire Magimel dans cette nullité!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2019
    Un très bon film dont peu sauront saisir la substantifique moelle. Un choix malin et intéressant au sujet des acteurs. De beaux et profonds silences mis en valeur par les placements de caméras. Un film d’une belle intelligence et d’une grande subtilité mais surtout d’une certaine profondeur dans la simplicité que celui-ci évoque pourtant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 août 2019
    Film A EVITER, ennuyeux, nul, heureusement le yacht est magnifique et B. Maginel brille toujours par sa présence.
    Je n'en reviens pas que l'on compare ZAHIA DEHAR à Brigitte Bardot , à la place de BB je serais très vexée, qui elle était d'une grand beauté, une grande classe et beaucoup de délicatesse, tout ce qui manque à Z. DEHAR qui dans ce film est vraiment vulgaire et moche, une vraie tête à claque !! PASSEZ VOTRE CHEMIN IL N'Y A RIEN A VOIR .....
    goupillon
    goupillon

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2019
    Curieux ce film avec deux jeunes actrices, dont l'une déjà connue dans un autre monde, jouant leur premier rôle avec une élégance et "facilité" - bravo à la réalisatrice ! Pour ce qui est du scénario, il est joliment désuet mais peut-être est-ce mon âge qui me fait dire cela. On y retrouve le plaisir des vacances au soleil où l'on rêve d'une nouvelle vie... et voilà que se révèle le désir de nouvelles rencontres, l'attirance pour le luxe et la facilité de vie qu'il procure, l'envie de tourner une nouvelle page de sa vie. Ce film fait réfléchir tout en étant joyeux et amusant. Je le conseille !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    "Une fille facile" est une plongée dans le monde de plus en plus fréquent de jeunes filles pauvres et perdues rêvant d'aventure, de luxe quitte à se prostituer pour y goûter le temps d'un été.

    Elles sont dénigrées par les gens de leur milieu social et considérée comme des objets jetables des moins que rien par la bourgeoisie qui profite d'elles.

    Je ne vois aucune valorisation de la femme libre, je vois des gamines paumées matérialistes dont de riches hommes abusent.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2019
    Connue pour avoir défrayé la chronique en 2010 du fait de ses relations tarifées avec des footballeurs alors qu’elle était mineure, voici donc Zahia Dehar promue au rang d’actrice. L’idée n’a rien de saugrenu, d’autant plus que, pour sa première apparition dans un film, c’est un rôle qui semble fait à sa mesure, concocté spécialement pour elle, qui lui échoit. Reste néanmoins à faire ses preuves en tant qu’actrice, ce qui n’est pas gagné d’avance, je vais y revenir.
    Dans ce film donc, Zahia Dehar joue Sofia, jeune femme affriolante, libre, profitant de tout et dépensant sans compter. On devine aisément ce qui lui permet de mener ce train-là, mais sa cousine Naïma (Mina Farid) est encore assez naïve pour, au moins dans un premier temps, se contenter d’être subjuguée non seulement par le charme insolent de son aînée mais aussi par ce que sa fréquentation lui fait entrevoir. Tout un monde de luxe, de facilité, de plaisirs, s’ouvre à une jeune fille de 16 ans qui ne connaissait, jusqu’alors, rien de tout ça, le point d’orgue de l’histoire se déroulant à bord d’un yacht opulent où Sofia et Naïma ont été conviées par deux hommes fortunés.
    Ce scénario aurait pu donner lieu sinon à un film captivant, en tout cas à une œuvre intéressante. Malheureusement, c’est raté, tant tout y est uniformément médiocre : des dialogues qui brillent par leur platitude (y compris lorsque les protagonistes se hasardent à discuter de Marguerite Duras, dialogue ayant probablement l’ambition d’élever le niveau du film, mais sombrant dans la banalité) ; une mise en scène sans imagination ; et deux actrices qui sont sûrement pourvues de talents, mais qui n’en ont assurément aucun pour jouer la comédie. Que dire de plus, sinon qu’on peut tout résumer en un seul mot : le film est barbant !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2019
    Magnifique, ce film est magnifique. J'y allais pour la promesse que représentaient les interviews de Rebecca Zlotowski et Zahia Dehar lors du festival de Cannes, et l'audace de renverser l'image de cette dernière. J'en reviens avec le souvenir d'une mise en scène magistrale, accompagnée de superbes choix musicaux et de plusieurs dialogues admirables. Quelques minutes suffisent pour saisir que, bien au-delà de ses seules comédiennes, la cinéaste a pour projet de faire un grand film de cinéma aux plans et montage sophistiqués. En la matière, on est frappé par la fluidité des enchaînements, la variété des plans et leurs effets de cadrage. La musique participe de cette ambiance solaire et colorée. L'histoire, elle, est au fond très simple : une adolescente de 16 ans vivant à Cannes reçoit la visite d'une cousine de 22 ans pour l'été et s'avère fascinée par sa liberté de mœurs. Sofia aime séduire, si possible des gens riches, et elle l'exprime ouvertement. Les deux jeunes femmes rencontrent alors deux riches jetsetteurs vivant sur un yoat. Ce récit, au-delà de sa beauté formelle, est une réflexion sur les indécentes inégalités qui caractérisent le monde contemporain. Quantité de plans disent l'écart irrationnel entre les dominants richissimes et les sans-grade tenus de se taire, de s'excuser, de mater sans toucher. Sofia et sa cousine sont des go-between soumises à un jeu des apparences où l'on teste leur culture, leurs goûts, leur conversation. Mais l'autre passeur est assurément Philippe, joué par l'impérial Bruno Magimel. Ses échanges avec l'adolescente, qui semblent longtemps ambigus, illustrent très bien le rôle de tuteur que jouent certains adultes extérieurs pour une jeunesse en quête de repères. Tout cela est servi par des dialogues souvent très bien écrits. Ceux qui iront pour la plastique de Zahia Dehar ne seront sans doute pas déçus, tant Rebecca Zlotowski dévoile constamment le corps de sa comédienne. Un appât charnel qui mène vers des plaisirs plus intellectuels, poétiques et cinéphiliques...
    symphonie10
    symphonie10

    15 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2019
    Beaucoup de critiques élogieuses dans les journaux, c'était tentant. Je me disais soleil, mer, été pour prolonger les vacances... Oui il y a tout ça. Mais je me suis ennuyée pour moi : c'était long et lent. Critique sociale... Vraiment ? Et puis la fin... cette fin dont chacun fera l'analyse selon sa compréhension...... Mais je me suis trop ennuyée pour mettre plus que "moyen".
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2019
    Alors quoi ? Resucée d'un film des années 60 ? Ou expression de la creuse vanité des filles faciles ?Langueur, voire mélancolie d'un été de vacances ?
    Le film est brouillon et ne sait pas où il va, à l'image de ses interprètes qui alternent plage, bateau, ville, commerce de luxe sans vraiment savoir où aller. Sans compter la répartition des rôles, ou aucun ni aucune ne surprend vraiment à part l'actrice pour incarner la fille facile.
    Sentiments très mitigés.
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 août 2019
    Film d'été qui aurait pu être sympa si bien joué. J'ai rarement vu une actrice aussi nulle que cette Zaya... Elle ne joue pas, elle récite comme une petite fille. Tout est misé sur son physique : joli corps mais visage boursouflé difficile à apprécier...
    Bdbfbf S.
    Bdbfbf S.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Un film qui nous plonge directement dans l'univers luxueux et ensoleillé de la jet-set venue se détendre sur la Riviera méditerranéenne. Durant le film, un rythme doux et léger à la dolce vita nous fait découvrir l'histoire des protagonistes au milieu du beau panorama de la Côte d'Azur. Un film plutôt distrayant mais sans grande surprise qui dévoile le talent de Mina Farid et qui représente Zahia Dehar en femme libre et décomplexée. Des belles images, une belle atmosphère et des personnages à la personnalité travaillée malgré le fait qu'il ne se passe pas grand choses au final. Rebecca Zlotowski nous laisse alors réfléchir sur l'émancipation féminine et sur le genre de femme que la société considère comme des "filles faciles".
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