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    Blackbird
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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2020
            C'est l'apologie de l'euthanasie design. L'euthanasie de créateur en quelque sorte. 
           Le début, on a l'impression de l'avoir déjà vu 200 fois. La matriarche va mourir, et toute la famille  se rassemble pour un dernier adieu, et en général ça se passe dans une maison de campagne à tomber. Du coup, on se demande: est ce que les pauvres auraient des préoccupations trop mesquines pour se soucier de leur ultime départ? 
           Là, on touche l'Everest. La maison n'est pas à tomber, elle est sublime, une très grande maison d'architecte en bois au bord d'une grève déserte.... Même la serre, où tomates et autres légumes poussent à profusion dans d'élégants bacs de bois (par une miette de terre sur le sol), est au top. On comprend bien qu'aucun doryphore, aucun puceron n'aurait l'outrecuidance de poser une papatte dans un endroit si chic.
           Des filles, il y en a deux. L'aînée, Kate Winslet, est une bourgeoise conformiste, mari parfait (Rainn Wilson), fils ado bon élève (mais qui voudrait devenir acteur, le gredin!!) La seconde, Mia Wasikowska, est erratique, dispersée, et de plus elle arrive avec sa femme (Bex Taylor-Klaus) alors qu'elles se sont déjà séparées et remises ensemble plusieurs fois. En fait, elle est bipolaire. Enfin, il y a l'inséparable amie d'enfance et de la famille (Lindsay Duncan). Quant à l'époux dévoué et souriant, c'est notre toujours séduisant Sam Neill qu'on est heureux de retrouver.
           Lily a décidé de mettre fin à ses jours. Atteinte d'une maladie dégénérative, elle ne veut pas décliner. Pour le moment, elle a une certaine instabilité qui l'empêche de marcher longtemps et la main gauche paralysée. C'est un peu jeune par rapport à tous ceux qui réclament la mort parce qu'ils sont à bout de souffrances. On pense à ce monsieur qui a popularisé son suicide il y a quelques semaines. A côté de lui, Lily fait un peu Marie-Chantal... Quand on vit dans un endroit pareil....
           Lily veut donc mourir avec l'approbation de ses proches, après un magnifique diner de Noël (tant pis si ça n'est pas la période...) arrosé au Gevrey Chambertin, où on fait même tourner quelques joints. Naturellement, vous vous doutez bien qu'il y aura un peu de Festen, que des secrets de famille seront révélés.... Car les deux filles se supportent difficilement et cette mère n'était peut être pas si bonne que cela (comme toutes les mères, merci Dr Freud)  En voulant ses filles fortes et indépendantes, elle a mis la barre très haut. C'est l'aspect le plus juste du film: ce n'est pas si facile de grandir auprès d'une mère aussi belle, intelligente, solide.... l'une a réagi par le conformisme, l'autre par la dépression. Mais rassurez vous: violons finals!!
           Susan Sarandon, toujours belle, juste quand elle traduit la souffrance, abuse un peu de l'expressivité "sourire au bord des larmes" Bref, ce film super esthétique (ahh! ces cieux embrasés à la Turner! ces vastes rivages à la Boudin!) m'a un peu agacée. Je l'ai trouvé assez faux, dans l'ensemble
    miouze
    miouze

    57 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Sujet délicat et aux débats sans fin. Une très belle distribution, mais malheureusement je trouve peu crédible les émotions presque froides des protagonistes. Même si on comprend une personne demandeuse du droit de mourir dans la dignité, quand il s'agit de notre mère ou épouse aimée je pense que les émotions sont bien bien plus extraverties ! Cela devrait relever d'un déchirement sans nom, que je n'ai pas ressenti. Sans doute le souhait de ne pas tomber dans le pathos a t'il interféré. Même les désaccords sont dans la retenue. Dommage (pour moi)
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Un mélodrame poignant sur un sujet grave, traité avec pudeur, au casting impeccable, la sublime Susan Sarandon en tête.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    Jay paperboy
    Jay paperboy

    6 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Qu'est ce que c'est pataud... tout y passe , absolument tout ! " Mais tu ne me connais même pas !" ; " tu as toujours été là préféré" ; " fais ce que tu veux de ta vie " ... et c'est long, que c'est long et ça pleure ... bon dieu que ça pleure .
    Sinon le vin a l'air d'être bon .
    akuseyo
    akuseyo

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    La beaucoup trop rare Susan Sarandon est magnifique dans ce film, pleine de dignité et en même temps de fragilité. Le sujet n'est pas évident, choisir la date de sa mort lorsque l'on est atteint d'une maladie dégénérative, qui vous fait perdre au fil des jours vos moyens physiques, alors que vos moyens intellectuels sont intacts. Choisir la date de sa mort en accord avec son mari, médecin, même s'ils savent tout deux que c'est totalement illégal. C'est déjà un choix terriblement cruel, et à cela il faut rajouter que Lily (Susan Sarandon) veut réunir ses filles et leurs compagnon et compagne, et sa meilleure amie, afin de passer ses dernières heures en leurs compagnies. Ce sera évidemment un huis-clos dur et révélateur. C'est un film éprouvant c'est certain, mais personnellement je l'ai trouvé magnifique à l'image de sa courageuse héroïne, jouée par Susan Sarandon.
    Ames sensibles s'abstenir.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Dommage qu'il n'existe pas un Oscar de la lourdeur, ce film serait grand favori. C'est un mauvais mélo où tout est prévisible, lourd, étiré en longueur pour remplir ce qui est un scénario bien indigent. Quel soulagement quand l'héroïne meurt enfin.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    Remake d'un film de Bille August, Blackbird aborde le thème de l'euthanasie avec naturel, équilibrant les moments de légèreté et de gravité. Reste que tout est relativement convenu, non à propos du choix de partir du personnage principal, mais dans la représentation traditionnelle d'une famille américaine, avec ses côtés dysfonctionnels et ses petits secrets qui remontent à la surface mais ceci sans altérer in fine l'union sacrée autour d'une décision qui fait oublier les dissensions. Plus qu'un film de cinéma, Blackbird a tendance à ressembler à une pièce de théâtre bien construite pour susciter l'émotion mais sans trop solliciter les glandes lacrymales, quoique. Le tout se passe dans une maison au bord d'un lac, un paysage empreint de luxe, calme et volupté sans qu'aucun voisin ou personnage extérieur n'ait la moindre chance d'apparaître à l'écran et de perturber une mécanique mélodramatique et confinée. En l'absence d'éclat de la mise en scène, le film repose totalement sur ses interprètes et là, il faut avouer que Roger Michell a les acteurs idoines pour jouer une partition impeccable, sans en faire trop. A commencer par Susan Sarandon, digne et presque aussi rayonnante qu'au temps où elle était Louise, dans un célèbre film de Ridley Scott. Pour lui donner la réplique et ne pas lui voler la vedette, qui mieux que l'épatant Sam Neill ? Quant à Kate Winslet, physiquement assez méconnaissable, elle est à l'unisson dans un rôle qui lui convient à la perfection, laissant de l'espace à ses autres camarades de jeu. Dans Blackbird, c'est la sérénité et la paix qui gagnent la partie face à des situations conflictuelles vite désamorcées mais c'est évidemment le contraire qui aurait été une surprise.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    702 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Blackbird est un puissant discours sur la fin de vie. Film émotionnellement lourd qui aborde l'euthanasie, le lâcher prise avec énormément de bienveillance et d'altruisme. C'est triste, mais souvent très beau, surtout grâce au casting.

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/blackbird-comment-parler-du-suicide-assiste-avec-enormement-de-finesse-3747849/
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    " Blackbird " est un drame sur le deuil touchant. En effet le film doit beaucoup à son trio actrices ( Susan Sarandon, Kate Winslet et Mia Wasikowska) très juste dans l'émotion , l'histoire elle aborde des thèmes fort comme la mort, l'euthanasie, l'homosexualité et rancœurs familials dans des séquences profondes, émouvante et simpliste qui fait la beauté du film.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Ce film est un remake du film danois de Bille AUGUST tourné en 2014. Il s'agit d'un drame familial. La réalisation honnête, sans plus, sous forme de huis clos nous raconte l'histoire de cette réunion de famille organisée par la mère interprétée par Susan SARANDON en fin de vie. L'histoire est intéressante sans toutefois être extraordinaire mais l'interprétation des deux interprètes principales du film est très réussie.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Il y a de plus en plus de films sur l'euthanasie, preuve que l'interdiction de ce droit pourtant fondamental est un scandale unaniment dénoncé. Film utile donc... mais qu'en est-il de ses qualités propres? Il est, comme souvent à Hollywood (surtout depuis que Netflix dicte ses codes), propre et lisse : tout y est beau (la maison, les meubles, le paysage, la lumière, même certains acteurs et actrices). L'émotion et l'empathie ont donc du mal à poindre, à part lors de quelques scènes clés. Deux intrigues annexes inutiles polluent également le propos. Dommage car les acteurs sont parfaits : Susan Sarandon en femme malade et déterminée, joyeuse de vivre et condamnée, Mia Wasikowska en réactionnaire drogée et suicidaire, Kate Winslet en intello, Sam Neill en mari humaniste, Lindsay Duncan en ami juste et forte, Bex Taylor-Klaus en sauveuse in extremis et Anson Boon, le beau gosse curieux et fasciné. Des maladresses donc mais aussi des points forts pour un film mitigé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Atteinte dune maladie neurologique dégénérative, Lily (Susan Sarandon) a demandé à son mari Paul (Sam Neill) de l’aider à mourir avant la perte irréversible de son autonomie. Elle a réuni autour d’elle ceux qu’elle aime : Jennifer, sa fille aînée (Kate Winslet), son mari et son fils de quinze ans, Anna, sa cadette avec sa compagne Chris, et enfin Liz son amie de toujours.

    Sortez vos mouchoirs ! Vous allez au cinéma pour vous distraire, pour rire en famille devant une comédie et oublier vos soucis quotidiens ? Ce film n’est pas pour vous.
    Si l’automne qui commence, les nuits qui raccourcissent, le thermomètre qui chute – sans oublier le virus qui circule – vous fichent le bourdon, réfléchissez-y à deux fois avant d’aller voir un film sur le suicide assisté et la mort inéluctable.

    Réfléchissez-y à deux fois…. et allez le voir ! Car "Blackbird" est le film le plus émouvant du mois qui réussit, sur un sujet plombant, à nous faire pleurer des torrents de larme bien sûr, mais aussi à nous faire rire , la dignité de Susan Sarandon face à la mort n’ayant d’égal que l’ironie sardonique qu’elle lui oppose.

    "Blackbird" est le remake d’un film danois sorti en 2014 qui avait valu à son réalisateur Bille August (bi-palmé en 1989 et en 1992 avant de sombrer dans l’oubli) et à son actrice principale deux "Bodil", les "Césars" danois. Il est signé par Roger Michell, un réalisateur touche-à-tout qui connut son heure de gloire avec Coup de foudre à Notting Hill. Il rassemble une belle affiche : Susan Sarandon, impériale dans le rôle de Lily, Kate Winslet, à contre-emploi dans celui de sa fille aînée, psycho-rigide à souhait, Mia Wasikoska (qui ressemble de plus en plus à Jodie Foster) dans celui de la cadette, instable et fragile.

    La réalisation, la mise en scène, le montage, rien n’est très original dans "Blackbird" qui se déroule, l’espace de deux jours dans une immense maison ultra-moderne sur le littoral désert du Connecticut, symbole des contradictions d’une génération qui avait vécu Woodstock, au moins par procuration, avant de céder aux sirènes émollientes du conformisme bourgeois et du Bourgogne siroté dans d’immenses verres à pied.

    Mais "Blackbird" réussit sans se forcer à toucher au cœur sur un sujet déchirant. Est-ce parce qu’il m’est de plus en plus personnel, les années passant ? Je me souviens combien Quelques heures de printemps où Vincent Lindon accompagnait sa mère, interprétée par Hélène Vincent, s’euthanasier en Suisse m’avait bouleversé. Immanquablement, "Blackbird" m’a fait le même effet. Les joues ravinés par les larmes, je lui ai pardonné ses faiblesses, ses tentatives pas toujours réussies de pimenter une histoire sans aspérité par des rebondissements artificiels.

    Mais je ne veux pas en rajouter dans l’exposition impudique de mes tourments intérieurs et de ma dépression automnale. Je vous laisse, cher lecteur, découvrir "Blackbird". Quant à moi, c’est l’heure de mon pentobarbital…
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Choisir quand et comment on veut quitter ce monde définitivement est une décision terrible à oser prendre.
    C'est pourtant ce que va faire Lily, atteinte d'une maladie dégénérative incurable, avec l'aide de sa famille et d'une amie très proche.
    Lors de son dernier week-end de vie, elle réunie tout ce petit monde dans sa maison afin de partir entourée des gens qu'elle aime.
    Ce huis clos familial en forme de prélude mortuaire "festif" m'a vraiment conquis et touché tant le casting brille d'intensité et de justesse (Susan Sarandon, Kate Winslet, Sam Neill...) et tant le thème abordé (l'aide au suicide) ébranle la dose d'humanité qui existe en chacun d'entre nous.
    Remake du film danois "Stille hjerte" (2014), ce drame surprend autant qu'il bouleverse.
    Remarquable.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2021
    Le cinéma permet de rêver, de nous évader. Mais il raconte aussi la vie, les rapports humains. Blackbird est un drame réaliste, l'évocation du choix de la fin de vie au centre d'une famille avec toutes ses failles. L'atmosphère est lourde, empesée, tendue et la mise en scène parfois théâtrale. 20 ans après "Ma meilleure ennemie", S. Sarandon incarne de nouveau une femme condamnée. Mais ici la grande émotion n'est pas au rendez-vous.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    « Blackbird »de Roger Michell, réalisateur britannique peu prolifique, a été tourné aux USA et porte sur un sujet de société « à la mode » puisqu’il traite de l’euthanasie. Pour ma part, je n’aime pas du tout ce mot qui nous ramène trop rapidement à la Shoah et à l’eugénisme, et je préfère cent fois dire le « droit à mourir dans la dignité pour les personnes atteintes d’une maladie incurable ».
    Lily (Susan Sarandon) est donc atteinte d’une maladie neuro-dégénérative n’altérant pas ses fonctions cognitives et avec son mari, médecin, elle a décidé de mettre fin à sa vie. Elle a de fait « convoqué » pour un dernier weekend Liz, une vieille amie du couple, et ses 2 enfants : d’une part Jennifer, psychorigide et gaffeuse spoiler: (cf. la salière qu’elle offre à ses parents, une phrase du type « je meurs » …)
    mariée à un professeur perdu dans ses mots-croisés et ayant un fils qui n’ose dire à ses parents le métier qu’il a envie de faire et d’autre part Anna, la petite cadette dont il est dit d’emblée qu’elle est fugueuse, droguée, difficile à joindre … mais qui est venue à l’heure exacte, accompagnée de sa jeune amie, Chris.
    Tous les protagonistes savent clairement pourquoi ils sont réunis et - c’est là à mon avis – la grosse entourloupe de ce film est qu’on ne discute pas du tout de l’euthanasie … sauf dans la bande annonce ! Le film est très long à démarrer et c’est un propos entre les 2 sœurs qui va révéler qu’en fait elles ne se connaissent pas du tout. Jennifer ne sait pas pourquoi sa petite sœur a « fugué dans le désert » alors qu’elle était hospitalisée …et – à la limite – on se demande même si ses propres parents étaient réellement au courant, Anna ayant été « soutenue et secourue » par son amie Chris et des psychotropes.
    Le tout se déroule bien évidemment dans une grande maison, moderne, clairement ouverte face à la mer, bien décorée et sans un grain de poussière (même dans le garage à bateau), avec un arbre de Noël, des vins français bus dans des verres à pied, un joint … On est donc bien loin de la galère subie par les cancéreux ou les patients neurologiques en fin de vie, vivant chichement dans un petit appartement !
    Bref, un mauvais téléfilm pour les nuls sur ce grave sujet ! Le seul aspect positif est que le point de vue métaphysique n'est y pas abordé.
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