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    Blackbird
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    Narnet
    Narnet

    28 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Emouvant, et lacrymal, forcément, vu la thématique. Mais aussi plein de tendresse, et drôle par moments, ce drame est très touchant. Grande prestation de Susan Sarandon.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Il était évident qu’avec un casting comme celui-là je ne pouvais que me déplacer pour aller voir ce « Blackbird ».
    Et ça tombe bien puisque ce film donne clairement la part belle à ses comédiens.
    Pensé comme une sorte de huis-clos familial, « Blackbird » fait clairement partie de ces longs-métrage qui entend faire reposer son intérêt et son charme sur l’exploration de personnages et de relations problématiques ; un procédé qui – l’air de rien – appelle à beaucoup de savoir-faire et de délicatesse pour être efficace.
    Or, quand on a Susan Sarandon, Kate Winslet, Sam Neill et Rainn Wilson à son service pour donner corps à tout ça, forcément ça facilite l’affaire…

    Alors certes, oui, en un sens, « Blackbird » est loin d’être inefficace dans sa manière de faire.
    S’appuyant sur une écriture solide de son intrigue, le film parvient à enchainer les moments de découverte, de questionnement et de retournement avec une certaine malice et un véritable sens de l’équilibre.
    Chaque scène est d’autant plus efficace qu’elle prend la peine d’explorer sans cesse un personnage plus en profondeur, soit dans sa manière d’interagir avec tout le groupe, soit à l’occasion d’un échange plus particulier entretenu avec l’un des membres de ce cercle restreint.
    Et l’ensemble fonctionne d’autant plus que tout ce jeu de découverte s’organise autour d’un moment fort particulièrement bien choisi pour susciter dès le départ des sensations contrastées et antagonistes :
    le choix affiché et assumé d’un des personnages de passer un dernier week-end en famille avant de mettre fin à ses jours.

    Seulement voilà, dans ce genre d’exercice, l’art de bien mener son affaire est fort délicat.
    D’un côté il faut savoir rendre sensible les situations, mais d’un autre côté il ne faut pas trop en faire, au risque de crisper.
    Et si, globalement, Roger Michell s’en sort plutôt bien la plupart du temps, se contentant d’une mise en scène assez sobre, agrémentée d’une musique suffisamment épurée et discrète pour faire convenablement son office, il n’empêche que l’artifice fut parfois palpable me concernant ; un peu trop souvent pour ce film parvienne à me prendre.

    Ça ne tient pas à grand-chose, c’est vrai, mais assez régulièrement il y a ces moments un brun trop grossier et démonstratif pour qu’on n’y voit pas là une astuce de scénariste.
    Par exemple, au début du film, le personnage de Michael annonce son arrivée en klaxonnant au loin. Sa femme, Jennifer, assise sur le siège passager, le rabroue dans l’instant. « Ce n’est pas comme si on arrivait à une fête » dit-elle. Une réflexion qui permet au spectateur de comprendre toute l’ambigüité de la situation sans qu’on la connaisse vraiment encore. Une réflexion qui aurait pu d’ailleurs se suffire à elle-même.
    Mais voilà que la mère de Jennifer – Lily – apparait sur le perron. Le malaise s’exacerbe alors chez Jennifer qui décide – pour feindre l’aisance, de klaxonner nerveusement et d’afficher ostensiblement un sourire crispé.
    La scène invitait clairement à sourire et pourtant, moi, ça m’a fait tiquer.
    C’était trop forcé. Trop gros. Et au fond ça n’a rien ajouté de ce qu’on savait déjà : la situation est ambiguë et Jennifer est mal à l’aise avec ça.
    Michell a voulu trop en faire, trop clarifier, trop signifier.
    Et malheureusement se problème ressurgit souvent dans pas mal de dialogues.
    Quand bien même ceux-ci expriment-ils assez fortement les traits de caractère de chacun, au point de frôler parfois la caricature, il faut malgré tout qu’en plus de ça Roger Michell et son co-scénariste Christian Torpe se sentent l’obligation de verbaliser leurs intentions en les faisant dire par d’autres personnages qui se plaindront régulièrement de telle ou telle attitude.
    Et c’est bête parce que non seulement ce n’était pas nécessaire mais en plus ça participe à rendre quelques échanges un brin factices.

    Malgré tout, cela n’empêche pas ce film de parvenir à quelques beaux moments justes et c’est vraiment tout à son honneur.
    spoiler: La scène du repas de Noël est par exemple particulièrement réussie. On passe de la crispation, à la détente. Puis de la détente à la légèreté. Survient alors le moment de faire les cadeaux et alors survient l’émotion. De la joie de se remémorer les bons souvenirs on bascule rapidement à la tristesse que suscitent de tels legs ; qui fonctionnent comme autant de rappels de ce qui surviendra à la fin du week-end. Et alors qu’on pense que la scène va contempler cet instant d’au-revoir paisible bien que fort en émotion, l’intervention d’Anna fait tout voler en éclat. La décision de Lily qui paraissait jusqu’alors comme sage et admirable apparait soudainement comme égoïste et lâche. Les bascules sont particulièrement bien menées et toutes les ambigüités du week-end se retrouvent finalement synthétisées en ce seul instant. C’est habile. Franchement, pour moi, cette scène c’est clairement le meilleur moment du film.

    Mais ce qui est dommage avec ce film, c’est que cette justesse n’est que ponctuelle, et elle fait malheureusement cruellement défaut à un moment-clef : le climax final.

    Lors de ce « face-à-face » final, chez moi, rien n’a fonctionné.
    spoiler: La tension monte artificiellement. Kate Winslet passe son temps à faire des aller-retours en n’arrêtant pas de faire lever la mayonnaise sans accoucher de ce qu’elle a à dire. Dès lors la caméra de Roger Michell ne sait plus où se poser et, dans le doute, se cache derrière un plan d’ensemble tout plat où tout le monde est figé sauf Kate Winslett qui va d’un bout à l’autre de la pièce. Puis chacun réagit à tour de rôle, déroulant le récit qui est attendu de lui, avant d’arriver à une révélation assez prévisible et qui – pour ma part – ne me choque en rien. Vient alors ce plan où, par un traveling assez lourdaud, chacun opine du chef pour accepter la décision de mamie Lily. Ah ça ! J’avoue ça m’a tué.


    Du coup, à bien tout prendre, j’avoue que mon impression finale de ce film est quand même assez terne.
    J’aurais pu la percevoir comme une œuvre touchante parce qu’universelle et « relativiste » à la Suzanne Bier, mais au lieu de ça je n’ai pu m’empêcher de la ressentir comme une énième complainte bobo qui passe son temps à s’accabler sur ses petits problèmes existentiels de riches.
    Et c’est dommage parce que ce n’est clairement pas ce que voulait en faire Roger Michell.
    Comme quoi, sur ces questions là, l’équilibre d’une œuvre est délicat.
    …Et quand la délicatesse vous manque, c’est tout un instant – crucial soit-il – qui peut être gâché…
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2021
    Les films de réunions de famille sont presque un genre en soi. De tous temps et dans de nombreux pays, ils s’égrènent régulièrement sur nos écrans. Se positionnant en tant que comédie ou drame et souvent les deux, ce type d’œuvres nous a offert quelques pépites mémorables avec souvent des castings quatre étoiles. On se souvient notamment de l’immense « Festen » de Thomas Vinterberg ou encore de « Un été à Osage County » avec Meryl Streep et Julia Roberts pour les films plus dramatiques mais aussi de comédies populaires et réussies telles que « Le Prénom ». Ici « Blackbird » est mis en scène par le britannique et versatile Roger Michell. Ce cinéaste fait partie des réalisateurs touche-à-tout à la James Mangold voguant avec aisance d’un genre à l’autre. Il a, par exemple, réalisé l’excellent thriller « Dérapages incontrôlés » ou la comédie romantique culte « Coup de foudre à Nothing Hill ». Un metteur en scène rigoureux et appliqué qui s’attaque cette fois à un sujet plutôt difficile et qu’il parvient encore une fois à appréhender avec brio : le suicide assisté au sein d’un weekend en famille. Il aurait pu se vautrer dans le pathos excessif et le larmoyant ou, à l’inverse, se retenir dans l’émotion au point que son film en devienne froid et tienne le spectateur à distance. Fort heureusement, ce ne sera ni l’un ni l’autre ici, son numéro d’équilibriste étant plutôt bien négocié. On est touché par ce que vit cette famille mais on n’est pas non plus à verser des torrents de larmes forcés.



    Ce « Blackbird » n’atteint cependant peut-être pas l’extrême délicatesse du film de Stéphane Brizé sur le suicide assisté. En effet, le sublime duo offert par « Quelques heures de printemps » avec Vincent Lindon et Hélène Vincent semble intouchable. Mais ce long-métrage nous convie à un film choral avec en toile de fond ce même sujet difficile de manière propre et réussie. Le casting de choix y est certainement pour beaucoup, chacun jouant sa partition avec brio et sans se tirer la couverture à lui. On ne saurait d’ailleurs nommer une prestation supérieure à une autre tant toute la distribution est au diapason. Le cinéaste ne martèle pas un avis sur la question, laissant le spectateur avoir sa propre idée mais le scénario semble clairement en faveur du suicide assisté au vu du contexte. Il évacue les questions religieuses et morales et ce n’est pas plus mal, cela aurait certainement alourdi le film. L’ambiance est tout sauf pesante alternants petits moments d’émotion et parfois quelques sourires. C’est très bien écrit au niveau des dialogues et « Blackbird » a le bon goût de ne pas s’éterniser sur la durée faisant de ce weekend en famille un moment juste et pudique vantant les valeurs familiales malgré certaines dissensions évidentes. On regrette peut-être que cette histoire prenne encore une fois place chez les riches (les milieux plus populaires ne semblent pas avoir les faveurs de bien des sujets) et son côté classique assumé, mais cela reste du beau cinéma de qualité à tous niveaux. Sortez tout de même les mouchoirs pour le final, pudique mais assez déchirant.



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    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    Sujet dur mais important sur le choix et le droit de mourir. Heureusement , le sujet est traite d'une manière pas larmoyante avec évidement de l’émotion a la fin et l'on retrouve les ingrédients d'une famille avec des caractères ou des mode de vie différent , force et faiblesse de certain etc .
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Un drame familial qui te plombe bien le moral, un peu trop larmoyant par moment, mais servi par un excellent casting illuminé par la présence de Susan Sarandon qui crève l'écran.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Quelle lourdeur, quelle niaiserie, et quel dommage surtout. Ce film m'a attirée avec son casting alléchant, mais cet amoncellement de clichés m'a vite gavée, dès les premières minutes. Un drame réaliste qui se veut toujours trop larmoyant et qui comporte trop de longueurs.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Autour du thème délicat de l’euthanasie, Blackbird réunit un casting qui fait des merveilles autour d’un récit qui démarre très gentiment mais qui par une construction ingénieuse se révèle de plus en plus pertinent, émouvant, préoccupant. Difficile (voir impossible pour la part) de retenir ses larmes à certains moments sans que cela ne tourne au mielleux ou au voyeurisme, simplement parce que c’est bouleversant.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Un bon long-métrage dans son ensemble. Un scénario assez simple et déjà vu mais la mise en scène est efficace.
    Ce qui rend efficace le film est son casting qui est de grande qualité.
    Mention spéciale aux actrices féminines qui représentent 3 générations dans une famille.
    Clément B
    Clément B

    29 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    Et pleurer pendant une heure et demie.
    La famille, l'amour, la vie, la mort.
    Très beau film, très bon rappel.
    Merci
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Ce besoin de maîtriser le moment de sa mort et de refuser la déchéance de la maladie rejoint mes propres préoccupations. Alors ce film nous a beaucoup touchés ma femme et moi. Roger Michell évite d'en rajouter sur les effets larmoyants et compose un joli film où chaque personnage est fouillé.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Sortez les mouchoirs, “Blackbird” est le film le plus émouvant de cette rentrée. Susan Sarandon y joue le rôle d’une femme heureuse mais malade. Son heure approche à grand pas et plutôt que d’attendre la mort, accrochée à des tuyaux et devoir être assistée à chacun de ses mouvements, elle préfère décider la date de son départ et partir en paix. Ce sera ce week-end. Elle réunit ses proches, déjà au courant de la démarche, pour passer les derniers moments de joie tous ensemble. Mais tout le monde ne partage pas cette démarche et les non-dits remontent à la surface au fur et à mesure que l’heure ultime approche. Oui le sujet de “Blackbird” est extrêmement douloureux, et pourtant, il s’en dégage énormément d’optimisme face à la vie. Un long-métrage brillamment mené qui remet sur la table la question de l’euthanasie ou la mort par assistance programmée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Traiter de la fin de vie n'est jamais chose simple. Dans Blackbird, tout est abordé : la décision du malade, le partage avec la famille, comment obtenir le médicament, les doutes, les peurs... tout. Et c'est abordé avec justesse. L'excellent casting aide à la réussite du film, c'est évident. Tout comme la réalisation de Roger Michell, qui s'éloigne de la comédie sentimentale. Il faut préparer ses mouchoirs à l'avance, c'est un conseil.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Vu le film aujourd’hui :très belles interprétations , très émouvant. J’ai beaucoup aimé le sujet. Je recommande le film sans réserve.
    circusstar
    circusstar

    136 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Un film difficile mais nécessaire. Magistralement interprété, parfaitement bouleversant. A voir absolument !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Blackbird n'échappe pas vraiment au sort réservé au genre délicat qu'est le huis-clos, avec son action figée et ses dialogues bien verbeux. Ici, il faut aussi ajouter un propos extrêmement convenu, pour ne pas dire totalement lourdingue à certains moments.
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