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RedArrow
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3,0
Publiée le 19 juin 2019
On a beau avoir toute la sympathie du monde pour lui, Chucky en était arrivé à un point de non-retour. Refusant de passer la main là où du sang neuf aurait fait un bien fou aux aventures de la poupée meurtrière (comme "La Fiancée de Chucky" en 1998), Don Mancini, son créateur et scénariste depuis le premier film, a condamné ces dernières années la saga à des DTV médiocres où les errements scénaristiques du bonhomme ont atteint une telle ampleur qu'il est devenu bien difficile d'espérer quoi que ce soit d'un nouvel opus sinon le plaisir inaltérable de retrouver la voix de Brad Dourif derrière les traits du petit tueur en salopette. Après un "Cult of Chucky" particulièrement lamentable où Mancini démultipliait Chucky dans la gêne générale (avec quelques apparitions de têtes bien connues en guise de fan-service facile), il devenait clair que la poupée et son créateur étaient à bout de souffle. Si on voulait revoir Chucky à l'oeuvre, il était temps de lui donner un sérieux coup de fouet ! Toujours aussi entêté quant au fait de ne pas lâcher la poupée qui a fait son succès, Mancini est parti de son côté créer une série lui étant dédiée et il a ainsi laissé le champ libre à une nouvelle ère de Chucky au cinéma induisant évidemment un passage obligé par la case reboot pour séduire les nouvelles générations...
Bon, évacuons déjà un des gros problèmes que la bande-annonce nous avait laissé entrevoir : oui, cette nouvelle poupée est affreuse, n'importe quelle entreprise qui sortirait un jouet avec un design pareil signerait son arrêt de mort immédiat ! Cette volonté de ne pas trancher entre la figure bien connue de Chucky et un changement radical a abouti sur une espèce de jouet à l'hybridité difforme censée être un produit que tout le monde s'arrache. Soit. Passé un petit temps d'acclimatation à l'apparence contestable de cette poupée, place à la relecture de ses origines ! Point de Charles Lee Ray ou de Damballounet ici, le futur Chucky est en réalité un appareil high-tech connecté dont l'intelligence artificielle est méchamment défaillante. D'ailleurs, toute la première moitié du film de Lars Klevberg va s'articuler autour de la construction de la personnalité du futur tueur. Là où le film d'origine l'établissait d'emblée et jouait avec les agissements de plus en plus nombreux dans l'ombre de la poupée possédée, "Child's Play" place rapidement le trouble animant ce Chucky électronique sous les feux des projecteurs et fait de son passage du côté obscur le point névralgique de son récit. Autant le dire, cette première moitié sera la moins convaincante du long-métrage. Si l'on est plutôt séduit par la modernisation des personnages d'Andy et sa mère dans un premier temps, l'arrivée de la poupée et de sa "construction" psychologique déviante qui va s'ensuivre va certes réserver quelques bons moments mais le film va donner le sentiment de toujours un peu patiner. On se retrouve à suivre une évolution inéluctable vers le meurtre qui elle-même est le fruit de situations très attendues de l'influence d'Andy et de son entourage sur la poupée. "Child's Play" tente de bien dynamiser tout ça avec de l'humour (trop inégal, aïe la séquence du sourire !) et de faire monter la sauce autour du basculement de la poupée mais, tant que Chucky ne devient pas ce qu'il doit être, le film sombre dangereusement dans la répétition, voire pire, vers l'ennui...
Alors que l'on commence un peu à désespérer, Chucky décide enfin de passer à l'action et entame la deuxième moitié du film de la meilleure des manières grâce à son premier "vrai" meurtre. Dès lors, "Child's Play" retrouve un second souffle indéniable : Chucky est de retour, les enfants ! Pas celui trop bavard et fatigué des derniers épisodes de la saga, non, on est bel et bien en présence du Chucky d'une époque que l'on croyait révolue et dont la perversité et les bons mots l'ont fait devenir la poupée la plus célèbre du cinéma d'horreur. Retrouvant parfaitement l'esprit des premiers épisodes, Lars Klevberg rend donc au petit meurtrier en plastique sa panoplie de nature particulièrement vicieuse et d'exécutions grandguignolesques qui ont fait sa force et, autant de le dire, on se met à diablement bien s'amuser ! Encore mieux, les capacités hors-normes de ce nouveau modèle lui offre désormais un terrain de jeu meurtrier bien plus immense dont Lars Klevberg s'empare aussi bien pour rendre hommage très astucieusement à la fameuse vue subjective du film de Tom Holland le temps d'une séquence qu'afin d'offrir un final prometteur (à moitié tenu) d'un carnage à la démesure de l'avidité sanglante de Chucky (car, oui, sans pour autant en faire couler des hectolitres, "Child's Play" se révèle assez généreux sur ce plan). On pourra regretter une résolution et un épilogue plus convenus mais l'essentiel est là : ce reboot a réussi, au moins partiellement, à renouer avec l'esprit originel de Chucky !
Bref, alors que tout le monde présageait sans doute le pire, ce reboot tient son pari de raviver les sources du mythe Chucky là où son propre créateur paraît les avoir oublié dans les derniers opus de la franchise. Évidemment, mieux vaut garder en tête les bonnes impressions de sa deuxième partie et fermer les yeux sur les faiblesses de la première ou même l'apparence hideuse de la nouvelle poupée, ce "Child's Play" a ses énormes défauts mais il a au moins fait le job, ce qui est somme toute peu fréquent dans cette époque cinématographique où les grands noms de l'horreur ressuscitent pour trop souvent disparaître à nouveau...
Ce film classé "horreur" m'a bien plu dans l'ensemble. C'est classique et cette poupée est vraiment affreuse. Rien de transcendant mais le film est efficace.
Je m'attendais à un remake encore raté et j'ai trouvé le film vraiment sympa ! La poupée Chucky est mise ici au goût du jour : une sorte de poupée high-tech qui peut se connecter à tous les appareils technologiques et qui est bien sûr faite pour les enfants. Certains dérèglements vont donc la transformer petit à petit en poupée tueuse. Niveau visuel, la poupée est vraiment moche mais elle fait malsaine justement et colle donc au thème du film. Il y a une certaine forme d'humour noir, le film se veut drôle et gore, parsemé de petits moments de sursauts. Les acteurs jouent bien, surtout Andy, adolescent et héros principal du film. Rien d'original dans le fond mais je trouve que ce remake est pour ma part globalement réussi, et largement mieux que la poupée Annabelle si on reste dans le même registre. Très bonne surprise.
J'ai adorer les 3 premiers films de la franchise à l'époque, jpeux même dire que chucky était l'un de mes personnages d'horreur favori. J'attendais donc ce remake avec impatience, et malgré le fait qu'il faut carrément oublié l'histoire d'origine ou encore tout le charisme et l'esprit de chucky.. J'ai plutôt bien aimé le film. Car oui, ce sont les 2 points négatifs du film, si on est attacher à la version de l'époque. Cependant, le film est très divertissent dans l'ensemble.
J’ai passé un bon moment de divertissement dans la tradition des films pop corn. Ce remake est sympa, il y a de l’humour du rythme un peu de gore et de tension. De plus il y a des clins d’œil aux films de ma jeunesse (E.T, Gremelins,) et peux d’autres que j’ai pas remarqué. Une sorte de film ambiance 90’ mais remis au goût du jour. On en ressort avec le sourire en se disant c’est pas un grand film c’est sur mais sa fonction de divertir est réussite .
J'étais fasciné par Chucky quand j'étais gosse. Cette confusion entre le monde de l'enfance et cette violence perverse m'intriguait beaucoup. Ce remake, qui ignore tout de ses prédécesseurs discutables, réinvente le mythe en l'adaptant à notre époque. "Child's Play : La poupée du mal" n'est donc plus un simple jouet mais une intelligence artificielle dernier cri, ultra-connectée et populaire. A l'instar d'un bon épisode de "Black Mirror", une poupée mal configurée se rebelle jusqu'à avoir un comportement malveillant et incontrôlable. Ici, pas d'esprit de serial-killer enfermé dans le jouet mais une évolution beaucoup plus réaliste et plausible qui rend l'ensemble beaucoup moins prévisible et beaucoup plus terrifiant. Le scénario glisse très bien dans l'horreur, d'une façon logique et fluide. C'est une belle surprise d'avoir un développement qui ne se contente pas d'être bête et con. Cela n'empêche pas le film d'avoir son humour, ses scènes gores efficaces et ses personnages clichés... Malheureusement, le final fait abstraction de tous ses points forts qui précédent en expédiant en masse tous les travers, tous les jumps scares évités jusque là et baissent considérablement l'originalité de "Child's Play". Mais il y a de quoi se mettre sous la dent et être agréablement surpris. Dommage que la fin soit si banalisée.
un film d'horreur épouvante bien huilé avec tous les mécanismes de ce genre de film. la gentille poupée va devenir tout doucement de plus en plus méchante. un scénario pas trop original mais on ne s'ennuie pas une seconde.
Contrairement à ce que l'on pouvait imaginer, cette relecture du mythe de la célèbre poupée du mal est une réussite. Cette mise à jour de Chucky offre aux fans un retour aux sources satisfaisant. Le cahier des charges est rempli et le film se révèle assez rythmé et distrayant. Le réalisateur parvient à renouer avec l'esprit originel des premiers épisodes tout en le modernisant. Tous les ingrédients sont réunis pour un slasher réussi. Il y a un savoureux mélange de gore et d'humour noir. C'est un remake qui vaut la peine d'être vu.
Version 2.0 d’une franchise horrifique bien connue et arrivée à bout de souffle, Child’s Play surprend en bien. La poupée maléfique en 2019 devient connectée, est fabriquée par un équivalent d’Amazon, est vendue chez un cousin de Wallmart, les voitures autonomes sont en roue libre, les drones attaquent les carotides et un Jeff Bezos avec des cheveux veut changer notre monde tout en remplissant son compte en banque. Pas très horrifique, les scènes les plus gores sont celles d’une rediffusion de « Massacre à La Tronçonneuse » sur la télé du héros, mais avec un deuxième niveau de lecture tout à fait jubilatoire et étonnant. Une bonne surprise.
Je m’attendais à ça. J’ai trouvé les 3/4 dû films plutôt cool. Mais bon là bande de gosses de 14 ans c’était un peu lourd au bout d’un moment et du coup c’est plus un film "d’horreur " ( Oui par ce que c’était plus une comédie pour moi ) pour jeunes ados quoi ..
Pendant près d’une heure, le spectateur se dit qu’il a sous les yeux l’un des remakes horrifiques les plus audacieux et ambitieux vus depuis longtemps, le film entretenant de façon quasi parfaite une tension à la fois angoissante et burlesque. Puis tout s’effondre. La parcimonie des effets cède la place au grand-guignolesque des plus déplorables : la clausule s’apparente à une séquence de torture porn vraiment malvenue où nous pouvons voir une mère meurtrie et ligotée, en pleine agonie, et son fils qui contribue, pour un temps, à la pendre. Là, nous ne rions plus. Et toute la construction mi comique mi horrifique jusqu’alors en règle disparaît, ne laissant en lieu et place qu’un empilement de scènes mal coordonnées et trop courtes. Child's Play : La Poupée du mal est une œuvre avortée, au potentiel évacué par facilité ou par nécessité technique ; nous ressentons les coupes effectuées pour réduire le film à une heure et demie, nous nous heurtons aux scènes ainsi accolées les unes aux autres, sans que le crescendo horrifique ne dispose de suffisamment d’espace et de temps pour se développer. Quoi qu’il en soit, c’est frustré que ressort le spectateur, conscient du vrai propos de fonds qui animait l’œuvre dans sa première partie : insérer une poupée déréglée dans un foyer lui aussi déréglé était une idée ô combien intelligente, idée augmentée par une dénonciation en creux des conditions de travail dans les usines étrangères en charge de réaliser les productions américaines. Car c’est toute une société qui se trouve malade, rongée par la violence endémique : la poupée n’est que le réceptacle de cette culture de la violence, et tend à devenir le bras armé d’un retour à la justice par le prisme des codes en vigueur. Ce discours, absent du Chucky originel, bénéficie en outre d’un parti pris esthétique qui donne naissance à des plans superbement composés. Le souci réside dans l’incapacité du film à repousser la fascination pour la violence qu’il dénonce ici, puisqu’il s’engouffre, en guise de clausule, dans les pires facilités du genre. Le massacre dans le magasin de jouets devait donner lieu à la grande scène cathartique et burlesque ; or, quelques petites minutes suffisent à la traiter… Child's Play se précipite et perd en subtilité ce qu’il gagne en bêtise. Reste une première heure superbe, à l’atmosphère renforcée par la géniale composition musicale de Bear McCreary qui mobilise bon nombre d’instruments aux sonorités étranges évoquant l’enfance (xylophones, accordéons, chœurs et bien d’autres).
Une bonne surprise ce Chuky au vu des attendus. J’ai beaucoup aimé la première partie du film avec une vrai réflexion sur notre société connectée d’aujourd’hui.la seconde est plus classique pour un film d’horreur. Globalement j’ai passé un moment sympa et le nouveau design de la poupée passe bien au final.
j'ai été le voir par curiosité même si j'en attendais pas tant. un très bon début mais par la suite j'ai moins aimé même si il y a des moments assez bien car j'ai trouvé des passages quelconques sans plus et finale décevante pour ma part. par contre. ce que j'ai apprécié c'est la poupée qui devient de plus en plus méchante. voilà, il restera pas gravé en ma mémoire.
Faire un remake de Chucky au goût du jour avec tout le matériel connecté qu’on peut avoir, c’est sympa mais rien de très original dans tout ce qui est proposé. On passe un bon moment, mais rien d’exceptionnel.
On pouvait craindre le pire avec ce reboot de la franchise Chucky or, en utilisant le motif de l'intelligence artificielle, les auteurs du film nous propose une véritable réinterpretation du personnage devenu une sorte de créature sensible incapable de différencier le bien du mal. Bien que le sujet soit traité sans grande originalité, le film a un charme fou. Vintage avec son esthétique eighties, il mêle habilement effets gores et humour noir le tout saupoudré d'un petit côté film d'aventure pour ados à la goonies. Le thèmedu jouet trafiqué renvoie aussi à l'excellent Halloween 3. Bref, ce reboot est plaisant et récréatif. Une bonne surprise.