La réalisatrice Bani Khoshnoudi voulait faire un film qui reflèterait la situation mondiale de l’immigration, "une histoire universelle qui montre cet instant de transit, dans un lieu qui représente bien cette vérité". Elle poursuit : "Veracruz, ville portuaire autrefois luxuriante et vibrante de culture, est aujourd’hui une accumulation de ruines qui s’oxydent et s’effondrent, tandis que la vie suit son cours calmement, à un rythme tropical. [...] Le croisement des chemins, le partage de petits moments précieux dans le contexte riche et particulier qu’est Veracruz, c’est comme ça que je voulais dépeindre ces « lucioles » : un groupe d’individus qui émane et communique dans la nuit en cherchant à se rapprocher sans jamais se toucher".