S'envoler vers l'espace, vers l'I.S.S. pour des missions scientifiques, d'études du corps dans le vide sidéral ou la maintenance "banale" de cette prouesse technologique, Thomas Pesquet nous permet de vivre son envole vers le ciel étoilé mais précédemment, nous fait vivre sur quelques minutes sa dernière soirée et des aurevoir avec sa compagne et quelques entourages technique avant de rejoindre son bus spatial avec une Américaine et un Russe. Qui aurait cru que ces 3 nations se retrouveraient un jour ensemble lorsque l'on connait parfaitement les passer non glorieux mais toujours existant de la Russie, mais l'amitié indéfectible des français envers l'oncle Sam, un trio faisant l'actu d'un jour, d'une semaine, non, de plusieurs mois pour relayer un escadron déjà en l'air depuis bien longtemps. Des images saisissantes de cette navette énorme sortant d'un hangar, escortée puis appariée sur le champ de tir de Baïkonour, des hommes bien terrestres se transformant en quelques instants en astronautes, cosmonautes, c'est réellement la même au fond. Un groupe face aux photographes avant de partir et surtout, de longuement patienter dans leur coque-pite avant de trembler sous la pression d'un monstre soulevé par 3 réacteurs limites alimenter à l'énergie nucléaire. Puis, arrivant, le démarrage se fait et là, nous vivons ce qui pour nous peut s'apparenter à une vie quotidienne presque normale, mais pas tant que ça. Couloirs parsemer de câbles et de fil électriques, écrans et tableaux de bord à l'apparence de calculatrice géante dont la seule compréhension est digne des femmes et hommes spatiaux, le déplacement sous l'apesanteur donnant des scènes assez comiques mais étant tellement logique. Et puis bien sûr, car il serait si dommage de les louper, les multiples hublots offrant une vue unique sur notre bonne vieille planète bleue, des formes géométriques pour les lieux inoccupés du globe montrant la toute beauté et fragilité d'une planète polluée, des continents et des nations visibles comme jamais, des inclinaisons ou l'on devine quel survol s'effectue... Bref, la vie spatiale mais pas que, puisque Thomas nous offre une double virée dans son quotidien, entre études techniques, maintenance, activités physiques dans un atiraille de métal et de câbles encore et toujours. La robotique haut de gamme au service du corps lévitant. Des messages parvenant du sol et mettant nos astronautes à l'épreuve des émotions perdues au fil des journées, des semaines et des mois. Voilà, 2h de quotidien scientifique, de virée dans le vide, de complicité entre collègues et de vie "banale" dans la plus mythique station spatiale que l'homme est pu mettre au point à ce jour. Thomas Pesquet en ambassadeur européen, français pour la conquête spatiale, saisissant.