Les spectateurs ont pu le découvrir dans Cyrano de Bergerac (Jean-Paul Rappeneau, 1990). Il a joué dans Le créateur (Albert Dupontel, 1999) et Harry, un ami qui vous veut du bien (Dominik Moll, 2000).
« C'est la construction de la pensée chrétienne, catholique qui est là. Je pense que ça aussi c'est un sujet propre au cinéma. Le personnage que je joue n'est jamais que celui qui va ramener le fils à son père. Ce qui importe c'est de savoir à quel moment le fils va retrouver le père. J'aime le cinéma d'Hollywood car il est obsédé par cette idée-là. Presque tous les scénarios américains se soutiennent de cette idée. »
« On sait qu'avec la caméra numérique, il y a des endroits, si on la fait travailler d'une certaine manière, où le spectateur profane, ne verra pas du tout le numérique. Il ne verra pas ces petits agacements de l'image. Par exemple, j'ai transposé pratiquement tout le film en extérieur/nuit, parce que je savais que là, ce ne serait pas une image de 35 couleur et ça ne donnerait pas cet effet un peu vitreux de la vidéo. »
Comédien, auteur et metteur en scène, Olivier Py est avant tout un homme de théâtre. Au cinéma, il a notamment joué dans Au petit Marguery (Laurent Bénégui, 1995), Chacun cherche son chat (Cédric Klaplisch, 1996), avant de tenir en 1999 l'un des rôles principaux de Nos vies heureuses de Jacques Maillot, un réalisateur qui l'avait engagé pour deux de ses courts métrages (Corps inflammables, 75 centilitres de prière).
En 1999, il a partagé l'affiche de Peut-être (Cédric Klapisch) avec Jean-Paul Belmondo et Romain Duris.
Les yeux fermés fait partie de la collection «Petites caméras», initiée par Pierre Chevalier, responsable de l'unité fiction de la Sept-Arte, et le réalisateur producteur Jacques Fansten.
Claude Miller (La chambre des magiciennes), Jean-Pierre Sinapi (Nationale 7) et Jacques Fansten lui-même (Sur quel pied danser ?) ont également participé à ce projet.