« J'ai choisi Anna, un nom en quatre lettres qui commence et se termine par un A. comme dans «La lettre écarlate » de N.Hawthorne. Ce A magnifiquement brodé, marqué au fer rouge, sur le buste des femmes adultères dans l'Amérique puritaine de l'époque coloniale… Cette lettre écarlate faisait l'effet d'un charme qui aurait écarté toute femme la portant de tous rapports ordinaires avec l'humanité, et l'aurait enfermée dans une sphère pour elle seule.
Cette idée de couleur et de symbole est un simple pont entre la réalité et la fiction. »
« On peut voir Scarlet diva comme un témoignage sur le statut d'actrice et de ses multiples réalités, ou comme un « docu fiction » sur une jeune femme au comportement infantile à la recherche de l'amour dans un monde qui en est dépourvu. On peut aussi considérer Scarlet diva comme un voyage spirituel à travers l'enfer vers une meilleure connaissance du monde et de soi-même… ou simplement comme 24 ans de ma vie avec ce qui s'est passé depuis que je suis actrice, depuis seize ans. »
On a pu la voir dans Alliance cherche doigt de Jean-Pierre Mocky et dans Le syndrome de Stendhal de Dario Argento.