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Adelme d'Otrante
174 abonnés
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2,0
Publiée le 28 février 2020
Un futur trentenaire qui refuse de vieillir et s'empêche même de vivre finit par s'engluer entre déprime et syndrome de Peter Pan. Malgré toute la sympathie que j'éprouve pour Vincent Lacoste ce film comico-dépressif est une purge, entre la nonchalance du personnage et l'indolence de la réalisation la mayonnaise ne prend pas et l'on finit par s'ennuyer. Une surprise la présence de Christophe Lambert dont les années le font de plus en plus ressembler à un grand brûlé.
Adrien a 26 ans et traverse une période de sa jeune vie compliquée. En effet, après avoir tourné dans quelques films étant enfant et adolescent, il galère désormais à trouver du travail et reste coincé dans un passé "glorieux" le tirant finalement vers le bas. Toute la stabilité de son existence est en jeu... J'aime beaucoup Vincent Lacoste (et heureusement d'ailleurs car cette comédie dramatique est centrée à 95% sur son personnage) mais je n'ai pas totalement adhéré au caractère puéril et torturé de ce garçon. L'approche psychologique n'est pas inintéressante, on se souvient tous avoir plus ou moins galéré un jour pour trouver sa voie dans la société au début de l'âge adulte. Récréatif par séquences, mais manquant largement d'intérêt et de consistance. Site www.cinemadourg.free.fr
La Bande annonce présente un film comique, presque dans la veine des Beaux gosses. Mais... c'est beaucoup plus profond que ça. Le réalisateur dessine avec élégance le portrait d'un être plus ou moins adapaté au monde, un peu innocent et foncièrement gentil. Je trouve ce film très délicat et intelligent en plus d'être aussi très drôle. Un bien beau film.
Vous avez un rôle d'ado attardé, avec suppléments tête-à-claques et tignasse à la Louis Garrel, à distribuer ? Vincent Lacoste est un "must" - depuis une dizaine d'années, l'ancien vrai ado des "Beaux gosses" a enchaîné en effet les profils de ce type, pour le grand écran (une trentaine...). Et un de plus, avec ce pâlichon "Mes Jours de gloire", un premier "long", par Antoine de Bary. VL est ici un "has been" précoce, "Adrien", qui, ancien enfant-star, ne tourne plus guère, à 26 ans, depuis ses 20 ans. Il est affublé d'une mère psy caricaturale (Emmanuelle Devos - qu'on a l'habitude de voir plus inspirée dans le jeu), et d'un père alcoolique et bon à rien (Christophe Lambert - au naturel). On se dit qu'il doit tenir sa nette tendance au parasitisme (le jeune loser tous azimuts, en délicatesse avec le fisc et sa banque, revient squatter chez ses parentsspoiler: - la mère à l'étage noble, le père relégué dans la chambre de bonne...) de ce côté-là.... Un casting réussi contre toute attente (pour un film sur les jeunes années de Charles de Gaulle - avec 20 cm en moins sous la toise, comme c'est crédible...) peut-il relancer sa carrière, et donc sa vie ?.... Ou/et sa "romance" avec une lycéenne déluréespoiler: (rencontrée dans un commissariat) , "Léa" ?... En rappelant que quand on a touché le fond, l'avantage, c'est qu'on ne peut que remonter - ou pas... Un laborieux film de (ré)apprentissage, sans fraîcheur spoiler: - on a même droit à une TS dans la Seine.... (mais au contraire volontiers vulgaire et lourdingue) - fort dispensable !
En pensant peindre le portrait d’une génération aussi perdue dans la vie qu’insouciante et volontiers fainéante, le réalisateur ne réussit qu’à scruter le visage et le corps de son modèle jusqu’à l’épuisement sans jamais atteindre l’universalisable, sans jamais dépasser l’anecdote individuelle faite film. Aussi Mes Jours de gloire n’a-t-il de cesse de confronter le jeune adulte à une collection d’icônes qu’il échoue à réactualiser : du général de Gaulle au cliché du grand adolescent cool invité aux soirées déguisées, en passant par l’identité paternelle – pensons à l’enfant de son ami qu’il fait tomber par terre – et celle du beau ténébreux mais torturé soucieux de mettre fin à sa douleur, les modèles de références deviennent des modèles inapplicables, des anti-modèles qui accentuent davantage encore l’idée d’échec. Se tenait là une fable sur le droit à l’erreur, sur l’errance d’une génération insérée dans une course aux honneurs et aux profits, enfermé dans une société utilitariste vouant à la réussite un culte véritable ; malheureusement, Antoine de Bary ne parvient pas à tenir son long métrage jusqu’à son terme, la faute à un scénario fragile et inabouti dont la bascule dramatique du dernier tiers surprend autant qu’elle peine à convaincre. En résulte une impression de collage de sketchs parfois hilarants – grâce à la nonchalance travaillée de Vincent Lacoste – mais vite répétitifs et qui ne se subordonnent à aucune progression psychologique cohérente. En outre, les personnages secondaires sont sous-exploités voire absents, à l’instar de Christophe Lambert qui suffisait à lui seul à incarner le crépuscule contemporain des idoles, la chemise à tomates constituant un symbole de cette soif d’une jeunesse passée et révolue, de cette peur de l’adulte, de cet âge qui transforme les amants en divorcés et la chambre à coucher en bureau de travail.
Prenant les 3 quarts du film... Le dernier quart moins... les toutes dernières images après le début du générique de fin rattrape l'ensemble... 3 étoiles et demie.
C’est un film doux-amer sur l’inadaptation d’un jeune comédien au monde qui l’entoure et notamment sur son impossibilité à vivre une intimité avec l’autre (avec ses amis, ses parents, les jeunes femmes de son âge, les comédiens avec lesquels il travaille). Sa mère psychologue qui lui révèle ses faiblesses ou son père distant n’ont surement pas contribué à la construction de sa force intérieure. Vincent Lacoste affiche toujours son air lunaire et décalé et le comique de situation agit durant les deux premiers tiers du film. Le dernier tiers, plus noir, mais pas sans espoir, s’avère plus lent et introspectif. C’est un joli premier film parfois drôle qui tient surtout à la personnalité de son acteur principal.
Ce film est une excellente comédie avec beaucoup de tendresse, d'une justesse impressionnante. Antoine de Bary a bien joué son coup de projecteur. En mélangeant drôle et amour. Dans son film, je me sentais un peu visé. La Timidité avec les filles quand j'étais un petit garçon. Bref une comédie éblouissante et passionnante à mon égard. Du côté des acteurs, VIncent Lacoste un grand acteur, encore impressionnant dans son rôle, il a très bien joué son rôle de cet homme qui encore 10 ans sa ta tête. Et qui essaye de reprendre sa carrière d'acteur depuis qu'il était petit (Après Hippocrate, Première année, Deux FIls et Chambre 212). C'est un excellent acteur que je félicite. Noée Abita parfaite dans son rôle, une future grande actrice. Beaucoup de tendresse et d'amour dans son personnage. Devos et Lambert, un respect pour ses acteurs formidables et géniaux. Si vous aimez pas le cinéma Français, il faut aller voir ce film parce que vous ratez un film génial :)
J'attendais ce film avec impatience intrigué par tous les thèmes que le réalisateur soulevait : le questionnement sur la réussite, sur soi... Je ne suis pas du tout déçue ! Le film bien plus qu'une comédie est beaucoup plus profond qu'on ne le pense, la réalisation y est vraiment efficace !
Je suis allé voir Mes jours de Gloire en avant-première en présence du réalisateur, Antoine De Bary et de son acteur, Vincent Lacoste et j'y ai passé un très bon moment ! J'avais un peu de mal avec Vincent Lacoste avant mais je trouve qu'il se diversifie de plus en plus avec des rôles plus profonds et qui sorte de l'adolescent un peu "débile". D'après le réalisateur, "Aujourd’hui, entre 20 et 30 ans, il y a mille choix à vivre et quelque part, c’est un peu angoissant". On le ressent totalement dans le film passant de la comédie à un aspect parfois plus dramatique. Le personnage est en plein dans cette période où les choix sont compliqués et ont un impact. Je recommande !
Un film pas désagréable avec Vincent Lacoste dans son rôle habituel de grand dadais immature, attachant malgré un charisme de moule, mais surtout Noée Abita, lumineuse et magnifique. Je mets seulement deux étoiles à cause d'une dernière scène affligeante dans laquellespoiler: le héros croit voir sa virilité sauvée en se satisfaisant comme un un bourrin dans les entrailles de sa partenaire sans aucun égard pour elle et son plaisir. La même scène aurait gagné à le faire évoluer en proposant une scène où il se serait comporté comme un adulte qui assume sa maturité sexuelle et non comme un ado attardé qui vient "se terminer" dans une fille. Pathétique.
1er long métrage d'Antoine de Bary. Comme tout premier essai, il y a des fragilités et un manque de consistance dans le propos. Mais il a d'abord souhaité raconter ce qu'il connaissait de lui-même, ayant repris beaucoup d'anecdotes de sa vie pour écrire le récit de ce presque trentenaire de retour chez sa mère. Il faut se l'avouer, le film est en partie tenu à bout de bras par Vincent Lacoste qui est toujours parfait, (bien qu'on sente qu'il n'est pas dirigé à 100% laissant probablement place à quelques improvisations dans les situations comiques), il faut aussi dire que la caractérisation du personnage est bonne et on peut facilement s'identifier à lui. Le film en lui-même n'impose pas vraiment une cadence très rythmée, ça tire en longueur, mais c'est plutôt drôle dans l'ensemble. J'ai bien aimé la thématique du trentenaire en pleine crise, avec également la métaphore parallèle spoiler: du blocage avec la panne d'érection , ce qui laisse aussi place à des moments comiques réussies, bien que peu originales. Un 1er film sympathique, surtout grâce à la présence de Vincent Lacoste dans le rôle titre, mais sans plus pour le reste.
Je m'attendais à rire mais non car c'est un sujet plutôt triste ce jeune qui ne sait pas s'assumer, ce Tanguy qui revient chez sa mère, qui rate tout ce qu'il entreprend et qui n'arrive pas à se remettre en question. .. même si on le prend au dixième degré c'est pas drôle d'être comme ça. ..