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Ykarpathakis157
4 618 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 30 juillet 2020
Ce film a échoué pour moi compte tenu du sujet qu'il tente de décrire. Je ne connaissais pas d'histoire sur cette actrice et sa vie mais j'ai lu après avoir regardé ce film et je peux dire qu'ils n'ont pas réussi à présenter sa vie et ses mouvements militants. Ce film a également changé certains points de sa vie réelle ce qui est nul compte tenu du fait que Benedict Andrews essaye de faire une sorte de biopic. Kristen Stewart donne le meilleur d'elle-même dans ce rôle mais elle ne s'est pas démarquée et n'a pas pris soin de son personnage. Seberg est un film qui présente un potentiel gaspillé qui pourrait finir par être un bon film si c'était fait de la bonne manière...
Un épisode habituellement peu évoqué de la carrière de Jean Seberg : son implication totale dans le mouvement des Black Panther qu’elle soutient depuis l’âge de 14 ans. Avec le succès grandissant de cette comédienne, le FBI met en place tout un processus afin de la déstabiliser. Benedict Andrews le réalisateur la suit quasiment pas à pas dans la prise de conscience des risques qu’elle encourt à trop vouloir se démarquer du système hollywoodien. C’est joliment mené par une comédienne qui à mes yeux demeure exceptionnelle à chaque film. Aux côtés de Kristen Stewart, on note la présence fugace d’Yvan Attal , en Romain Gary parfaitement joué, lui aussi. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Totalement investie dans le rôle de l'actrice Jean Seberg, Kristen Stewart donne vie à l'actrice iconique avec une belle véracité. Le choix du réalisateur de s’intéresser davantage au militantisme envers la cause des noirs de l'interprète de " A bout de souffle" est passionnant et prouve les dérives du FBI récemment créé par l'insupportable Edgard Hoover, dont l'intrusion dans dans la vie de Marilyn Monroe avait causé les mêmes conséquences. Passionnant.
Pas assez radical pour tenir lieu de parabole contemporaine, pas assez raté pour être jeté tout entier avec l’eau du bain : Seberg est un film imparfait mais digne de curiosité, doublé d’un terrain de jeu idéal pour son actrice, sans conteste l’une des meilleures de sa génération.
Révélation du Hollywood classique puis égérie de la Nouvelle Vague française, Jean Seberg aurait pu faire partie du panthéon des grandes stars d’Hollywood et marcher pour l’éternité aux côtés des Lauren Bacall, Shirley MacLaine et autres Ingrid Bergman. Las, la vie nous réserve parfois de bien cruelles surprises. A l’aube des années 70, la jeune femme se rapproche des Black Panthers, qui continuent alors de secouer une société américaine toujours très policée. A l’occasion d’une rencontre dans un avion, elle se laisse séduire par Hakim Jamal, membre important de l’organisation, qui devient son amant. Sans le savoir, ce sera pour la jeune actrice rebelle le début d’une campagne de harcèlement moral d’une cruauté sans pareille, opération orchestrée par le F.B.I. ultra-conservateur de J. Edgar Hoover.
Jean Seberg en Jeanne d’Arc livrée aux flammes, c’est là la toute première image du film, inspiré du Sainte Jeanne d’Otto Preminger (1957), qui marquait ses débuts au cinéma. Seberg martyre de l’obscurantisme, une vision doublement chargée de sens, car en plus d’associer ces deux figures célèbres aux destins funestes, cette scène a bien failli virer au drame, Seberg manquant de finir carbonisée le jour du tournage. Restera de cet épisode une cicatrice que les mains d’Hakim découvriront lors de leurs premiers ébats, comme une annonce des souffrances à venir. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/25/seberg/)
Film intéressant avec son histoire vraie méconnue. Mais la réalisations et dialogue sont assez plats. Kristen Stewart y met du sien mais n'est pas à l'auteur du drame psychologique.
Très beau rôle pour l'excellente et très jolie Kristen Stewart, qui n'a plus rien à prouver. SEBERG est un bon biopic qui retrace le destin tragique et énigmatique de la belle actrice disparue.
En 1968, Jean Seberg (Kristen Stewart) a trente ans à peine et est déjà une star. La petite fiancée de l'Amérique, née à Marshalltown (Iowa) doit sa renommée à son interprétation de Jeanne d'Arc dans le film de Preminger - durant lequel elle fut gravement brûlée. Avec À bout de souffle de Godard, elle est devenue une icône de la Nouvelle Vague. Elle vit à Paris avec son mari, Romain Gary (Yvan Attal), dont elle a eu un fils. Jean Seberg est aussi une femme engagée que le combat pour les droits de l'homme dans son pays ne laisse pas insensible. Adhérente au NAACP depuis son plus jeune âge, elle prend fait et cause pour les Black Panthers et leur verse des dons généreux. Ses engagements vont attirer l'attention du FBI qui la place sous surveillance. Harcelée, dénigrée, la jeune actrice va lentement glisser dans la folie.
"Seberg" n'est pas tout à fait un biopic. Il ne raconte pas toute la vie de Jean Seberg, mais se concentre sur quelques années bien particulières : celles de son engagement au côté des Black Panthers et de sa mise sous surveillance par le FBI.
Ce parti pris appelle plusieurs commentaires. Le premier est un regret : celui d'un choix qui laisse de côté la période la plus intéressante peut-être de la vie de l'actrice, celle des débuts de cette jeune ingénue, encore mineure, de son arrivée en France, de sa rencontre avec le flamboyant Romain Gary (la journaliste Ariane Chemin vient de consacrer un bref livre à leur mariage en catimini en 1962 dans un petit village corse).
Il appelle aussi une critique : les libertés prises avec l'histoire. "Seberg" a tendance à héroïser l'actrice, la transformant en pasionaria de l'antiracisme. C'est lui faire sans doute trop d'honneur. Seberg, qui était en pleine séparation avec son mari, le trompait éhontément et a eu une liaison avec Hakim Jamal, un lointain cousin de Malcom X, qui la battait et l'extorquait.
Le film est construit autour d'une seule idée : la paranoïa de Jean Seberg ne lui était pas imputable mais avait pour cause la mise sous écoute dont elle fut l'objet. Il voudrait se conclure avec une note positive, en inventant le personnage - totalement fictif - d'un agent du FBI qui, sous le poids du remords, lui dévoile le dispositif policier déployé autour d'elle. La fin de l'histoire, on le sait, est plus triste : Jean Seberg s'est lentement enfoncée dans l'alcool et dans les médicaments jusqu'à se suicider en 1979.
"Seberg" est une grosse production hollywoodienne portée par l'interprétation de Kristen Stewart. Yvan Attal se sort sans démériter de l'interprétation périlleuse de Romain Gary, dont il copie la barbe et les gilets. Projeté hors compétition à Venise et à Deauville en 2019, "Seberg" n'est jamais sorti en salles et n'est accessible qu'en VOD.
Le biopic n'est pas une franche réussite. Le choix de centrer l'histoire sur un pan particulier de la vie de Jean Seberg est un peu dommage parce que la vie de l'actrice n'a pas suffisamment été adaptée par le passé pour s'empêcher d'en explorer plus. Parce qu'au final, même en ne gardant qu'une partie de sa vie, certains éléments restant un peu survolés, notamment ce fameux attachement au mouvement des Black Panthers, ressemblant plus à un caprice libertin de l'actrice qu'à un réel engagement politique. Il se dit que Jamal aurait également été manipulateur, arnaqueur et violent, rien de tout ça ici. Le choix de Kristen Stewart est réussi d'un point de vue physique mais rien à faire, quand elle exprime des émotions je ne les ressens pas, en plus du fait que pour interpréter une "midwestern girl" ça ne fonctionne pas vraiment. Pour Yvan Attal je trouve les critiques assez dures, son interprétation est assez monolithique, est-ce si différent du caractère de Romain Gary, je ne saurais pas le dire. Le personnage de Jack Salomon ressemble également à un pur personnage de fiction et pas d'apparition d'Hoover ici, tout juste est-il mentionné... Dans l'ensemble le film se tient mais de là à le recommander ou à s'intéresser plus à la vie de Jean Seberg, je trouve que le pari n'est pas réussi.
Bien ficelé Kristen Stewart toujours très investie une fois de plus. Démontre a nouveau que les choses ne changent pas même de nos jours ce film serait d'actualité. Comme quoi l'humain est très lent à changer c'est bien malheureux. A voir.
Jean Seberg est devenue la nouvelle coqueluche (et icône) de la Nouvelle Vague française après avoir incarné la vendeuse d'Herald Tribune dans À bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard. Début des années 70, elle partage sa vie entre Hollywood et Paris (où elle est mariée à Romain Gary, un célèbre écrivain). Sa vie de famille en France contrebalance avec son engagement politique de retour aux États-Unis où elle s’engage notamment aux côtés des Black Panthers. A ce même moment, le FBI, qui surveillait déjà de près l’organisation qui lutte pour les droits des afro-américains, décide de mettre sur écoute Jean Seberg et d’orchestrer une campagne de dénigrement en se servant d’elle pour discréditer le mouvement…
Pour son second long-métrage, Benedict Andrews réalise ici un drame sur fond politique qui ne s’intéresse qu’à une infirme partie de la courte existence de l’actrice (décédée à l’âge de 40ans). Si vous pensiez avoir affaire à un biopic, vous risquez fort d’être déçu. Le film se focalise sur la relation qu’elle entretenait avec le mouvement des Black Panthers et plus particulièrement avec Hakim Jamal, le fondateur du mouvement (et accessoirement le cousin de Malcom X). Une incursion dans sa vie privée qui nous permet d’en apprendre plus sur les manigances orchestrées par le FBI via leur programme de contre-espionnage et de surveillance "COINTELPRO" (qui enquêtait sur les organisations politiques dissidentes aux États-Unis dans le but de les contrer).
Il est important de rappeler qu’à l’époque, sa vie privée était mise sur écoute, elle était devenue l’objet d’une surveillance illégale de la part du FBI. Jean Seberg ne tardera pas à le découvrir et cela deviendra pour elle une longue descente aux enfers, entre sa relation extra-conjugale dévoilée aux yeux de tous et la campagne de dénigrement savamment orchestrée par l’agence gouvernementale.
Seberg (2019) est un thriller politique à défaut d’être un biopic puisqu’il ne s’intéresse qu’à une très courte période, allant de 1968 à 1971, il ne fait d’ailleurs pas mention des violences commises par Hakim Jamal envers Jean Seberg ou encore, aucune allusion au cercueil en verre de Nina qui permettait de prouver une bonne fois pour toute que sa fille n’était pas noire (donc par conséquence, qu’il ne s’agissait pas de la fille d’Hakim Jamal). Le film ne s’intéresse qu’à l’enquête menée par le FBI et les conséquences que cela aura eu pour Jean Seberg et son entourage.
Le film vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour la prestation de Kristen Stewart, pour le reste, le film reste assez classique et on pourra toujours regretter que certains éléments de sa vie aient pu être édulcorées.
Il faut nuancer le film sur deux points, le premier monté en épingle puisque la liaison dure peu de temps, le second est que le film occulte entièrement les violences de la part de Hakim Jamal qui est montré comme un homme digne. On constate plusieurs "anomalies", par exemple il est étonnant que la mort du jeune frère de Jean Seberg non mentionné, plus gênant en réalité le FBI fait croire que le bébé est d'un membre des Black Panters et non pas de Hakim Jamal et, surtout, comment ne pas abordé le tragique enterrement du bébé dans un cercueil de verre !... Et pourtant, sur les grandes lignes le film demeure très intéressant sur le système infect (COINTELPRO). Notons tout de même une jolie performance de Kristen Stewart, et plus généralement des seconds rôles féminins. Site : Selenie
La vie de Jean Seberg recèlera toujours des zones d'ombre et sa mort restera une énigme, même si la thèse du suicide reste privilégiée. Quoi qu'il en soit, elle est morte jeune et sa personnalité, autant que sa beauté, en font le genre d'icône qui contribue à la légende mortifère du cinéma américain. Avec une petite touche française quant à son mariage avec Romain Gary, lui-même suicidé, un an après son ex-femme. Seberg, de Benedict Andrews, est un biopic partiel, qui s'intéresse à une période donnée de l'actrice, au moment de son engagement auprès des Black Panthers, au point de devenir une cible pour le FBI. Le film, portrait assez peu convaincant de la vendeuse de journaux d'A bout de souffle, choisit un contrepoint en suivant un enquêteur du FBI, avec ses états d'âme, et sa propre vie de famille, qui n'a strictement aucun intérêt. Très sage dans sa mise en scène, Seberg a visiblement pour but de revenir sur les agissements de l'agence américaine pilotée par Hoover, ce qui n'apprendra rien à ceux qui sont familiers avec cette période américaine paranoïaque. Hormis la reconstitution soignée des années 70 et l'interprétation habitée de Kirsten Stewart, il y a peu de choses à louer dans ce thriller sans âme et certainement pas l'incarnation molle de Gary par Yvan Attal. Maintenant, si cela peut permettre à certains de redécouvrir les films de Jean Seberg, par exemple le sublime Lilith de Robert Rossen, c'est déjà ça.
Un projet intéressant que d'évoquer cette actrice et femme, sympathisante de la cause des Black panthers, assez méconnue du grand public. Prise pour cible par le FBI, l'aspect psychologique est bien retranscrit. Pour autant, l'intrigue a bien du mal à se lancer, à progresser avec une forte tension et donc à passionner sur la durée. Le choix de K. Stewart est judicieux du point de vue de la ressemblance avec J. Seberg.
Bien réalisé, bien interprété, c’est propre, peut être même trop propre. C’est sans doute ce qui n’a pas permis à cette histoire certes exceptionnelle en réalité de le rester au cinéma où elle paraît bien banale. Le principal intérêt est donc de découvrir l’histoire de Jean Seberg mais ce sera sans prendre son pied sur le plan cinématographique.
lutte contre le racisme dans les début des annés 1970 puis met en avant l'émancipation des filles. le film est une véritable merveille de bienveillance, d'égalité et de liberté, lutte des minorités incomprisent..
mais un problème vient vite entâcher la bienveillance du film: l'histoire d'agent secret qui tourne autour d'un groupe de personne a peau noir très religieux. si ils était beaucoup rattaché a leurs croyances religieuse, aujourd'hui ça l'est carrément moins a cause du terrorisme motivé par la religion musulmane ou islamique, du coup les lier a ces religions n'est pas très apprécié.
bon film mais n'est pas si extrordinaire que cela finalement.