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Kubrock68
42 abonnés
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4,0
Publiée le 31 janvier 2021
La vie de Jean Seberg à l'époque de sa surveillance par le FBI. Le film est juste et bien écrit. Il faut rendre hommage à Kristen Stewart qui interprète et choisie bien ses films. Cette période peu connue de l'espionnage de ses propres citoyens pour les détourner de certaines causes en les diffamant mérite notre attention. L'ambiance des années 60 aux Etats-Unis et l'élégance de gentleman de Romain Gary est remarquable. A voir.
Dommage que l'actrice soit trop érotisée et qu'on ne s'intéresse pas plus en profondeur à la psyché de cette personne d'exception mais le récit centré sur une période, la découverte passionnante de qui était Jean Seberg et Kirsten Stewart parfaite convainquent.
J'attendais pas mal de ce biopic, mais finalement en était assez déçu. Cet épisode assez méconnu de la vie de l'actrice Jean Seberg aurait pu donner un film passionnant et politiquement engagé, en plus d'être un beau portrait de femme. Mais le film s'enlise des détails et des futilités, ce qui plombe l'ambiance. Beaucoup du casting n'est pas à la hauteur, le réalisateur est en roue libre et essaye de faire dans la convenance tout en tentant difficilement de prendre des risques. Reste alors Kristen Stewart qui à l'instar de Nicole Kidman dans "Grace de Monaco" offre une des ses plus belles compositions. A voir juste pour elle.
Même si le film a éludé certaines parties de la vie de l'actrice, il semble avoir été relativement fidèle à la réalité. Cependant le réalisateur aurait eu meilleur goût de choisir une actrice principale moins masculine, car Kristen Stewart ne respire pas la sensualité, ce qui altère la qualité cinématographique de l'ensemble. Dommage
Si ce film ne brille pas par son originalité ou par son esthétisme, il reste une réalisation soignée qui met en avant une facette méconnue de la "dégueulasse" de Godard. Jean Seberg revêt ici des airs de résistante, d'activiste qui a le feu au corps, prête à tout perdre pour que les Noirs Américains est enfin droit à un peu de justice en ces années 1960 et 1970, en plein cœur du Mouvement pour les Droits Civiques (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/08/04/seberg-benedict-andrews/)
le film s'appui sur la période de la fin des années 60 et sa liaison avec l'écrivain Romain Gary, campé mollement par Yvan Attal ,la faute à un metteur en scène peu inspiré ,ou plutôt bridé par les peu de moyens consacré à la reconstitution d'époque ( en effet nos deux protagonistes ne côtoient aucun acteurs de l'époque pourtant riches en stars ...) le film s'attarde au contraire sur la pression opéré par le FBI sur Jean seberg,au moment du black power.
Ce film donne une bonne idée de l’engagement de l’actrice. Le film insiste beaucoup sur le rôle du FBI dans l’apparition des troubles de l’artiste. Il passe complètement sous silence l’influence néfaste de l’avant de l’artiste. Des décors et de costumes très design. Un film leché.
Le mérite du film est de ne pas faire une hagiographie pour thuriféraires de Jean Seberg. Elle est montrée comme inconsciente, naïve, et manquant de maturité (vu sont âge ce n'est pas surprenant) voir complètement irresponsable. Le film raconte sa vie pendant sa fréquentation, et les conséquences sur sa vie, d'un activiste copain de Malcolm X, ainsi que ses diverses adultères. Le film ne parle malheureusement pas de ses choix de film, mais plutôt de ses engagements "politiques", pourrions-nous dire, même si parler d'engagement paraît un bien grand mot. À travers ceci le film dénonce le harcèlement du FBI dont elle a été victime et qui l'a obligé à s'exiler en Europe. Si le volet dénonciation fonctionne, le personnage est faiblement attachant par son inconséquence et donc ne suscite pas l'enthousiasme et aucune empathie. Beau travail de Kristen Stewart qui semble croire à son personnage.
Seberg n’est pas vraiment un biopic, plutôt une évocation de la star, plus célèbre en France comme figure de la nouvelle vague que comme sympathisante de la cause noire aux États-Unis. Or, c’est précisément sous angle-là que le film choisit d’aborder l’actrice. À l’époque, celle-ci fut suspecte d’ activisme dans la mouvance Black Panthers, et étroitement surveillée par le FBI.
Bien entourée et idéale pour le rôle, Kristen Stewart reste pourtant sous-employée, dans une intrigue qui manque singulièrement d’intensité dramatique. Il eut fallut pour cela quelqu’un d’autre que Benedict Andrews pour la mettre en scène. On imagine ce qu’un Paul Verhoeven ou un Darren Aronofsky aurait pu en faire. Ou, s’il était encore de ce monde,... un certain Andrzej Żuławski.
Jean Seberg, actrice américaine dont la carrière se déroula davantage en France et très remarquée dans le film de Jean-Luc Godard aux côté de Jean-Paul Belmondo, a été la cible du FBI à cause de son engagement politique dans la cause des Black Panthers. Les circonstances de sa mort restent assez opaques et la police a conclu à un suicide.
Ce film retrace son engagement auprès de la communauté noire américaine qu'elle défendait depuis son adolescence.
Je me suis intéressée à ce film par pure curiosité car je connais mal cette actrice. J'ai aussi voulu voir le jeu de Kristen Stewart avec laquelle j'ai toujours eu un rapport cinématographique compliqué depuis Twilight. Je reconnais cependant que le choix du réalisateur pour incarner cette actrice populaire des années 60 a été pertinent puisque Kristen Stewart colle plutôt bien au physique de Jean Seberg. Néanmoins, je n'ai pas été emportée par le scénario, plutôt noir (𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘮𝘢𝘶𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘫𝘦𝘶 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘵𝘴) que j'ai trouvé ennuyeux et un peu bâclé selon moi. Il est davantage question de politique que de carrière cinématographique, c'est peut-être aussi pour cette raison que je n'ai pas accroché 😊