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françoise Devaux
31 abonnés
309 critiques
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2,5
Publiée le 21 décembre 2023
Léonard Berstein a été un grand chef d’orchestre (pas le plus grand à mes yeux), et un bon compositeur (on lui doit West Side Story). J’attendais un biopic qui retraçait sa carrière musicale, mais à part quelques fulgurances comme la 2° symphonie de Mahler dans la cathédrale d’Ely, cette carrière est assez peu abordée. On a surtout droit au récit de sa vie familiale contrariée par sa bisexualité, Bernstein trompant de façon récurrente sa femme avec de jeunes éphèbes (absolument pas décrits dans le film). Cet aspect de sa vie ne m’intéresse pas vraiment, j’aurais préféré découvrir un peu plus son parcours et ses réflexions de musicien, en amoureuse de la musique classique que je suis. Alors oui c’est plutôt bien filmé, oui c’est plutôt bien joué mais je reste sur ma faim.
Quelle déception ! Je pensais voir un film sur un expert de la musique, le chef d'orchestre, de compositeur, d'interprète, j'espérais comprendre son œuvre, comprendre sa passion, comprendre sa transmission, ... c'est comme si je voyais un film de deux heures sur Mbappé et qu'il y avait trois minutes sur le foot, et le reste, c'est sur les amours de Mbappé. Aucun intérêt
Film assez ennuyant car trop axé sur la vie privée tumultueuse de Leonard Bernstein. De longs plans sans consistance sensés nous faire ressentir ses états d'âme mais c'est pour ma part inintéressant même si c'est brillamment interprété. Je n'y pas adhéré et je me suis lassé. D'autant plus que sa très belle musique, principale source d'intérêt, vient s'insérer subitement entre deux plans sans mise en contexte et sans explication. Elle passe finalement au second plan. Et puis ce choix du format 4/3 pour coller à l'époque ou se donner un style très artistique : pourquoi finalement ? En 2023, c'est plus une limitation visuelle qu'autre chose. Film décousu ou mal monté, je ne saurais dire. Mais de la mise en scène jusqu'à la réalisation : le rythme, la passion et l'intérêt pour le film sont brisés par le style excessif d'une pseudo créativité artistique.
Bradley Cooper, bien connu pour ses débuts dans la comédie, a rapidement évolué pour devenir un acteur-réalisateur acclamé, régulièrement présent lors des saisons des Oscars. Avec "Maestro", il cherche à prouver que le succès de son premier film, "A Star Is Born" (2018), n'était pas le fruit du hasard.
Dans ce biopic sur Leonard Bernstein, célèbre pour son travail sur la comédie musicale "West Side Story", le réalisateur plonge dans la dualité de Bernstein, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.
Ses méthodes de direction orchestrale passionnées et spectaculaires contrastent avec sa solitude en tant que compositeur. Sa relation avec Felicia Montealegre, profondément aimée de lui, est mise à l'épreuve par ses liaisons avec des hommes plus jeunes. Bernstein n'a jamais caché son homosexualité, connue de Felicia. Leur amour défie les conventions, surtout à une époque où l'acceptation de l'homosexualité était limitée.
Le film explore avec ténacité les multiples facettes de Bernstein, mettant en lumière le rôle crucial de Felicia dans sa vie. La performance de Carey Mulligan est saluée comme l'une des meilleures de sa carrière, aux côtés d'un Bradley Cooper remarquablement investi dans son rôle. Le traitement mature de la bisexualité de Bernstein est aussi loué.
Bien que le film puisse être critiqué pour ne pas explorer suffisamment la carrière de Bernstein, il offre un portrait intime et bouleversant du couple. D'un point de vue esthétique, Cooper démontre une maîtrise remarquable, optant pour une première partie en noir et blanc et un format 4:3, en hommage à l'âge d'or d'Hollywood, suivie d'une seconde partie en couleur avec des trouvailles visuelles saisissantes.
En somme, "Maestro" est un film complexe et ambitieux, captivant malgré quelques défauts, et marque une étape significative dans la carrière de Bradley Cooper.
Très impressionné par ce Maestro, très bonne production Scorsese/Spielberg (ils ont failli s'y atteler), qui confirme les talents de metteur en scène de Bradley Cooper après A Star is Bord. En résulte un vrai beau biopic sur le légendaire Leonard Bernstein, tiraillé entre l'amour pour sa femme Felicia (Carey Mulligan absolument majestueuse qui livre une des performances de l'année),son homosexualité refoulée, mais avant tout gouverné par sa passion pour la musique classique.
Co-écrit avec Josh Singer (First Man, Spotlight), Maestro demeure heureusement loin de l'hagiographie ou du biopic programmatique, en évitant de compiler les grands moments de sa carrière (West Side Story est par exemple rapidement évoqué en 1 ligne de dialogue ou un thème musical), préférant avant tout se concentrer sur l'homme et son intimité.
La BO est évidemment de très grande qualité (que des musiques composées par Bernstein), tout comme la superbe photographie de Libatique (en noir & blanc puis en couleurs..pour illustrer de manière un peu "on the nose" la dégringolade familiale), une des plus belles de l'année.
Mais c'est surtout Bradley Cooper et Mulligan qui portent merveilleusement le film, dopé par une mise en scène classieuse et inspirée (vraiment selon moi c'est la vraie surprise du film tant Cooper est totalement assuré dans sa fonction de réalisateur).
Rarement un réalisateur frappe aussi fort avec un second long-métrage. Il semblerait que Bradley Cooper soit de cette trempe de cinéastes. Cinq ans après "A Star Is Born" - l'artiste qui réalise le film mais joue aussi le rôle principal renouvelle cet exploit avec "Maestro" biopic de deux heures sur les amours tumultueux du compositeur Leonard Bernstein et sa femme Félicia. Portrait intime de deux artistes torturés aussi dissociable qu'indissociable l'un de l'autre , MAESTRO transcende à la fois l’oeuvre du compositeur que son spectateur. Un véritable concert visuelle et auditif plein de bons sentiments. Comme «Blonde» et «Oppenheimer», le film ré-utilise le mélange de la couleur et du noir et blanc pour mieux souligner la profondeur de ses personnages. Tout en mélangeant les cadres. C’est peu dire que le film est une expérience cinématographique hors du commun porter par la virtuosité de sa réalisation. Visuellement, le film est parfait. Tout comme chez THE FABELMANS de Spielbeg qui coproduit d’ailleurs le film aux côtés des réalisateurs de JOKER et KILLER OF FLOWER MOON, «Maestro» ressemble à un album de photo de famille. Il y a plusieurs séquences justes de dingues dont celle du concert ou Bradley Cooper méconnaissable en Leonard Bernstein dirige un groupe d’orchestre dans une église. Les acteurs principaux offrent d’ailleurs des prestations monumentales. Certes Bradley Cooper mais surtout Carey Mullingan exceptionelle dans ce qui est sans doute l’une de ses meilleures interprétations voir le plus grand rôle de sa carrière. Le film nous rappelle combien c’est une actrice trop sous-estimer et pourtant génialissime. Ce film pourrait bien lui rapporter l’Oscar tant attendue. Si «BABYLON» ouvrait l’année cinémato en grandes pompes «MAESTRO» la cloture avec un chant du cygne magistrale.
J'avais beaucoup aimé "a star is born", là j'ai vraiment trouvé sans intérêt Maestro, on s'ennuie tout au long du film, je ne vois absolument pas l'intérêt du film. On apprend rien d'intéressant pour un biopic, je ne le recommande absolument pas.
La photographie est très belle (que ce soit en NB ou en couleurs) et deux scènes sont magnifiques (la dispute vers la fin, admirablement mise en scène, et la symphonie N.2 de Mahler jouée dans une cathédrale). Voilà… Sinon j’avoue m’être passablement ennuyé, versant même souvent dans l’agacement devant tout le reste. Le style bascule fréquemment dans l’esbroufe, au moins vaine sinon vaniteuse, et ce que le film raconte m’intéresse à peu près autant que l’histoire de l’évolution du taux de change du Franc CFA. J’ai l’impression que Bradley Cooper projetait de réaliser un opéra intimiste et majestueux et qu’il accouche d’une berceuse désuète exécutée sur un instrument désaccordé. Une grosse déception, soporifique.
Bradley Cooper livre une performance extraordinaire La musique est sublime. Très sympathique Quelques fulgurances humaines, poétiques et philosophiques Un beau film.
« C'est épuisant d'aimer et d'accepter quelqu'un qui ne s'aime pas et ne s'accepte pas. » Pour son nouveau long-métrage, Bradley Cooper propose une nouvelle histoire d'amour entre deux artistes. Il ne s'agit pas d'un hommage à Leonard Bernstein, ce grand compositeur connu notamment pour "West Side Story", et chef d'orchestre du philharmonique de New York, mais bien d'un regard sur sa relation avec Felicia Montealegre. Une relation avec des sentiments réciproques, mais un amour partagé n'est pas toujours suffisant. L'histoire est totalement centrée sur les deux, donc tout ce qui touche à la carrière du musicien est à peine évoqué et souvent indirectement, donc on a parfois du mal à saisir l'importance de l'homme. Le fait de se couper du milieu est parfois positif comme lors de cette première partie en noir et blanc qui donne l'impression d'être suspendu dans le temps comme si rien n'existait autour avec Leonard qui agit librement et sans se soucier du regard des autres, ce qui parait un peu déroutant pour l'époque. J'ai apprécié cette partie notamment pour la qualité de la mise en scène et cette impression de retrouver ce qui faisait le charme des vieux films. La deuxième partie est plus proche du biopic classique qui relate simplement les faits même s'il y a un peu plus d'émotion en raison de la nature des faits. "Maestro" repose principalement sur Carey Mulligan et Bradley Cooper, qui sont tous deux très bons, par contre l'histoire ne m'a pas plus emballé que ça... Je sais qu'il est plus grand public que celui-ci, mais j'ai préféré "A Star Is Born".
Ce biopic de Bernstein oublie son rapport à la musique. Les rares séquences comme celle de la Symphonie n°2 de Mahler jouée dans une cathédrale, centrée sur la performance de Bradley Cooper, on frôle presque la caricature d’actors studio. On ne voit pas tout de l’orchestre. Il en ressort un académisme lassant et Cooper ne force pas la performance dans sa métamorphose en Bernstein soutenue par un formidable maquillage pour les effets de vieillissement, sans pour autant livrer une prestation inoubliable. Il en va de même pour Carey Mulligan qui propose une interprétation délicate, mais finalement trop en retrait par rapport à son compagnon de jeu. Ce film semble avoir été préparé avec soin et pourtant quelque chose sonne faux. Il manque malheureusement à ce «Maestro» un brin d’énergie, un petit coup d’éclat pour l’extirper de sa monotonie et en faire une œuvre véritablement mémorable. Comme pour « a star is born » c’est un film pour les amateurs de mélodrame et de romance
un long ennui mortel de 131'. Très mal écrit et à sens unique ce biopic est complètement decorrelé du contexte de son epoque. il se réduit a une suite de concerts de succès et à la mise evidence de la bisexualité du protagoniste ( sans interet ). surjoué par Cooper et mal joué par sa partenaire,. À eviter.
Après A Star is Born, Bradley Cooper prouve avec Maestro son talent pour la mise en scène. Il signe un biopic puissant, passionnant, créatif. Plus qu'un film sur Leonard Bernstein, c'est un portrait touchant de l'amour, de la vie, de la création...
Difficile d entrer dans ce biopic, le choix du noir et blanc ? L intérêt peut-être ? Pourtant un bon casting, qui se donne, néanmoins ce déroulement d intrigue ne m a pas vraiment happé. Je ne sais pourquoi, je résume à ennuyeux comme ressenti. Pour la vie de Bernstein évidemment mieux vaut se référer à des sources comme wikipedia, c est romancé.