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    Aline
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Aline" et de son tournage !

    Naissance du projet

    A l'origine, s'il arrivait à Valérie Lemercier d'écouter des chansons de Céline Dion, elle ne connaissait pas bien la vie de la chanteuse ni l'intégralité de son répertoire. C'est en 2016, lorsqu'elle l'a vue sans son mari René (car décédé en janvier 2016), qu'elle a été touchée par son courage et sa solitude. La cinéaste se rappelle :

    "J’ai dit à la radio le jour de la sortie de Marie-Francine que mon prochain sujet serait elle, sans le penser sérieusement. Le soir-même, Emmanuelle Duplay (la chef décoratrice du film) qui avait entendu l’émission, m’a dit qu’elle voulait absolument le faire. Je me souviens très précisément que c’est son enthousiasme qui m’a permis de passer à autre chose et d’envisager sérieusement de le faire."

    Un (presque) biopic

    Aline est la sixième réalisation de Valérie Lemercier. Pour l'occasion, la cinéaste comédienne a choisi de s'inspirer du parcours de la chanteuse la plus célèbre de tous les temps : Céline Dion. Elle joue elle-même Aline Dieu, alter ego fictif de la Québécoise.

    Mais qui chante ?

    Valérie Lemercier a fait appel à la chanteuse Victoria Sio, révélée dans la comédie musicale "Le Roi Soleil", pour doubler sa voix sur les parties chantées. La réalisatrice explique : "Là encore, c’était un choix délibéré de faire un pas de côté, de raconter Aline Dieu et pas Céline Dion. Victoria m’a épatée par l’intelligence de ses interprétations. Comme j’ai pris la liberté de jouer avec la temporalité de certaines chansons, de les faire chanter à Aline plus tôt ou plus tard par rapport à la carrière de Céline, Victoria pouvait, ainsi, coller au plus près des émotions de chaque séquence."

    "Dans le film, Pour que tu m’aimes encore n’est pas à la bonne date, mais le moment où elle est placée résonne bien avec la narration. Et pour Titanic, nous avons enregistré une session avec des vraies cordes, alors que, comme beaucoup le savent, c’est une maquette qui a servi pour le film."

    Se documenter, puis écrire

    Valérie Lemercier a visionné, lu et écouté beaucoup de contenus concernant Céline Dion, sa mère et son mari, avant de se consacrer à l'écriture du scénario. Ainsi, au gré de ses recherches (qui ont duré un an), la réalisatrice a cherché à transmettre, dans Aline, la force de cette famille qui a permis à la chanteuse de garder les pieds sur terre. Elle a ensuite écrit le scénario du film en "composant avec le réel" :

    "Au début, je l’appelais Céline. Au bout d’une soixantaine de pages, Brigitte Buc, avec qui nous avions déjà écrit Palais royal ! est arrivée sur le projet et m’a convaincue de changer les prénoms. Ça a tout débloqué. Grâce à Aline, on s’est autorisées à composer avec le réel, inventer des détails comme une bague de fiançailles dans une glace, les vieilles chaussures que lui prête sa mère lors de sa toute première audition qui expliquent les milliers de paires qu’elle a plus tard dans son dressing…"

    Une histoire d'amour avant tout

    Valérie Lemercier a fait le choix d'axer son film sur l'histoire d'amour entre Aline et Guy-Claude, de la même manière qu'entre Céline Dion et René. La cinéaste précise : "C’est le cœur de l’histoire de Céline. Avec René, ils se sont trouvés. Elle arrive dans sa vie au moment où il est prêt à abandonner sa carrière de producteur. Il la révèle et elle le sauve. Il a hypothéqué sa maison pour produire son premier disque."

    "On souhaite à tous les artistes d’avoir un tel partenaire. On s’est moqué de leur couple, on a raillé leur différence d’âge, les FIV qu’ils ont dû faire pour avoir des enfants… On l’a vu comme celui qui la faisait travailler. Mais il avait de grandes visions et elle a beaucoup d’ambition aussi. Quelle artiste, et même quelle femme en général, est restée toute sa vie avec le même homme ?"

    Ne pas imiter Céline Dion

    Valérie Lemercier n'a pas voulu imiter Céline Dion et n'a pas cherché à avoir un accent québécois très prononcé. "Au tournage, je m’étais parfois laissée un peu trop aller et, ensuite, je me suis postsynchronisée, sous le contrôle de Geneviève Boivin (une sœur d'Aline). Avec tout le travail de préparation, j’ai eu peu de temps pour répéter le rôle, et j’ai beaucoup improvisé."

    "J’apprenais le labial la veille, un peu à l’arrache. Heureusement, j’ai été très aidée par l’équipe qui comprenait que je devais être complètement dedans lors des séquences chantées. L’emploi du temps était tellement fou, les week-ends remplis de repérages, d’essayages, heureusement je dormais tous les jours pendant l’heure du déjeuner, ces siestes m’ont sauvée", se rappelle-t-elle.

    Sortie repoussée

    Aline devait en premier lieu sortir au mois de novembre 2020. En raison de la pandémie de Covid-19, le film a été décalé au 17 février 2021 puis à novembre de la même année.

    Scènes de concert

    Les séquences de concert ont été tournées en France, au Palais des Congrès, au Palais des Sport et dans des théâtres de la banlieue parisienne. "Jamais je n’aurais osé chanter au Québec devant des figurants québécois avec mon accent pourri !", se souvient Valérie Lemercier.

    Prestigieuse inspiration

    La plus grande difficulté de mise en scène pour Valérie Lemercier concernait les ellipses de temps. Le film commence en 1932 et s'achève en 2016… "Et c’est bizarrement beaucoup plus vers Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet que je suis allée lorgner plutôt que vers d’autres biopics. Parce que je voyais ce film comme une fable", précise la cinéaste.

    Casting à 90% québécois

    Pour des raisons de crédibilité (tant sur l'accent que l'état d'esprit des personnages), Valérie Lemercier a eu recours à un casting 90% québécois. "Sylvain Marcel, qui incarne Guy-Claude, lui je l’ai longtemps cherché, parmi tous les acteurs/chanteurs/animateurs Québécois et l’ai finalement trouvé sur internet à la rubrique "comiques". Quand je l’ai rencontré et lui ai proposé le rôle, il a cru que c’était "Surprise sur prise !"."

    "C’est drôle : dans la vie, il est même un chouïa plus jeune que moi. Pour incarner Sylvette, la mère, il me fallait une grande dame. Quand j’ai rencontré Danielle Fichaud, actrice et professeur de théâtre, pour ses essais à Montréal, j’étais par terre au bout de cinq secondes. Quel tempérament ! Jean-Bobin, le frère aîné d’Aline, était un petit rôle au départ mais quand j’ai vu la force de propositions d’Antoine Vézina, je n’ai cessé de lui rajouter des scènes."

    Polémique

    Peu de temps après la sortie du film, Valérie Lemercier a répondu aux critiques d'une partie de la famille Dion. La cinéaste avait en effet fait l'objet de vives remontrances de Claudette et Michel Dion, soeur et frère de la chanteuse, à la télévision québecoise mardi dernier. Contactée par La Presse, Valérie Lemercier a notamment (ré)expliqué sa démarche avec ce film : "C’est du cinéma. Ce n’est pas un documentaire ; c’est une fiction. C’est dit au début du film : il y a des choses qui ne sont pas vraies, qui sont de l’ordre de l’imagination de Brigitte Buc et moi, qui avons écrit le scénario."

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