Merci pour le chocolat a été présenté en compétition officielle aux Festivals de Montréal (où Isabelle a obtenu le Prix de la Meilleure Actrice), de Toronto et de Venise 2000.
Depuis Les Fantômes du chapelier (1982), Matthieu Chabrol est le compositeur attitré de son père. Il a notamment signé les partitions de Le Cri du hibou (1987), Madame Bovary (1990), Betty (1992), L'Enfer (1994) et Au coeur du mensonge (1999).
« Nous avons essayé d'illustrer cette idée par la lente solution des certitudes les plus affirmées de notre société. Ici, la filiation, donc la famille. L'idée majeure est de faire sentir que toutes les certitudes fondent au fur et à mesure que le récit avance. Pour cette idée et les thèmes qui l'illustrent, soient sensibles au plus grand nombre sans qu'ils aient à subir aucun discours didactique, nous avons choisi de les exprimer par le truchement d'une affabulation para-policière, de style suspense. Ce qui ne sera pas une surprise, puisque depuis longtemps, de Fritz Lang à Hitchcock, ce genre constitue de meilleur véhicule populaire possible à tout sujet abstrait. »
Avec Merci pour le chocolat, Claude Chabrol porte à l'écran un roman de Charlotte Armstrong. En 1947, Michael Curtiz avait adapté une oeuvre de cet auteur en réalisant The Unsuspected. Traduit par Le crime était presque parfait, ce film n'a au rapport avec le film homonyme d'Alfred Hitchcock, adapté d'une pièce de Frederick Knott.
Isabelle Huppert joue ici pour la sixième fois sous la direction de Claude Chabrol, après Violette Noziere (1978), Une affaire de femmes (1988), Madame Bovary (1991), La Cérémonie (1995) et Rien ne va plus (1997).
" Je n'aime pas trop expliquer aux acteurs. Expliquer quoi ? On ne peut pas expliquer quelqu'un. On peut à la rigueur donner des conseils. Au fur et à mesure que les acteurs commencent à jouer, ils rentrent très vite dans les marques de leur personnage. " (extrait du dossier de presse de Merci pour le chocolat)