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    Terminal Sud
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Terminal Sud" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Réalisé par Rabah Ameur-Zaïmeche (qui retrouve Ramzy Bedia après Bled Number One sorti en 2006), Terminal Sud est en partie né du sentiment d’impuissance que le cinéaste ressentait à l’époque des années noires en Algérie. Il confie : "Alors que j’étais étudiant à Paris 5, un grand nombre de gars de ma génération a été sacrifié en se retrouvant pris en étau dans une guerre fratricide sanglante, suite à la confiscation du processus électoral de 1992. Ça m’a retourné."

    Rabah Ameur-Zaimeche

    Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaimeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-St-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions. Depuis, il a produit et réalisé six films.

    Ramzy en contre-emplois

    Si Ramzy Bedia est un acteur indissociable de la comédie, Terminal Sud lui permet de s'essayer au thriller dramatique et réaliste. Rabah Ameur-Zaïmeche se rappelle à son sujet : "Ramzy Bedia est depuis longtemps en quête de nouvelles expériences et de manières d’exercer son talent. A peine l’écriture bouclée, le scénario lui a été transmis. Il l’a lu et a immédiatement accepté le rôle. Pour la première fois, je ne jouais plus dans l’un de mes films. Cela m’a calmé et a contribué à ce que je sois plus disponible, avec davantage d’énergie pour adapter le projet aux événements que le tournage impose."

    Slimane Dazi au casting

    A noter la présence de Slimane Dazi, véritable gueule du cinéma français qui s'est fait remarqué (entre autres) en jouant le caïd marseillais Brahim Latrache dans Un prophète ou encore le frère de Reda Kateb dans Les Derniers Parisiens.

    Marqueurs spatio-temporels

    Terminal Sud s’est construit sur le jeu constant entre ce qui situe précisément dans l’espace, mais aussi dans le temps ; et ce qui relève d’un déplacement ou d’un élargissement. Rabah Ameur-Zaïmeche explique : "Assurément cela se passe quelque part autour de la Méditerranée, et dans un pays francophone. Cela permet d’éveiller immédiatement les échos du passé, les représentations plus ou moins floues dans lesquelles viennent se percuter la cruauté des campagnes coloniales, les massacres et les exactions de la guerre d’indépendance, ainsi que les horreurs plus récentes des années 90."

    Scène de torture

    Si la torture est toujours montrée hors-champ, les scènes d’humiliation sont bien visibles. "Cette séquence est cruciale, Ramzy et Régis Laroche, qui joue l’officier tortionnaire, se sont entièrement livrés, c’était une sorte de duel entre les acteurs en même temps qu’un affrontement entre les protagonistes. Régis avait déjà interprété le rôle de Ponce Pilate dans Histoire de Judas, et j’étais certain qu’il était de nouveau l’homme de la situation. Ici les dialogues sont entièrement écrits, et dits au cordeau. Cela a été un moment à la fois de grande tension, de gravité et d’apaisement : l’enjeu du film était là, et à la fin de la journée on savait qu’on avait obtenu ce qu’on cherchait", confie Rabah Ameur-Zaïmeche.

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