« Je désirais raconter comment deux personnes très proches en arrivent un jour à se haïr, jusqu'à se combattre. Elles sont saisies au moment de l'adolescence, âge fragile, âge charnière, où souvent les sentiments basculent très vite. Lise et Gwen, meilleures amies du monde depuis l'enfance, vont s'apercevoir qu'elles n'ont soudain plus rien à se dire. La rupture est d'autant plus violente que l'attachement est grand. »
« Ce titre est une trouvaille de Christophe Honoré (le co-scénariste, Ndlr). C'est une métaphore du film assez amusante : comment les adolescentes arrivent-elles à rester à la surface, à ne pas couler malgré ce qui leur arrive. Comment vont-elles avancer ? Et puis le film se passe au bord de la mer. Ce titre donne le ton du film : il fait semblant d'être léger. »
Les filles ne savent pas nager est le premier long métrage d'Anne-Sophie Birot. Elle avait auparavant réalisé un court métrage, Une vague idée de la mer (1996) et un documentaire sur Claude Chabrol intitulé Moteur, action, indiscrétions (1997).
Romancier, dramaturge et critique de cinéma (notamment aux «Cahiers du Cinéma» et à «Première»), Christophe Honoré a aussi collaboré à l'écriture de films avec Gaël Morel et Jean-Pierre Limosin.
Actrice fétiche d'Eric Rohmer, elle a joué sous sa direction à six reprises, notamment dans Perceval le Gallois (1978), Le rayon vert (1986) et Conte d'hiver (1992). Elle a également joué dans La vie est un roman (Alain Resnais, 1983), Muriel fait le désespoir de ses parents (Philippe Faucon, 1995).
Elle a été remarquée dans les deux premiers courts métrages d'Emmanuelle Bercot, Les vacances (1997) et La puce (1999).En 2000, Isild Le Besco joue dans Sade (Benoît Jacquot) et participe à Kurt de Cédric Kahn.