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Frédéric L
20 abonnés
127 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2019
Bien plus qu'une suite de sketchs des Monthy Pythons, certains passages avec ces anciens compères peuvent le faire penser, Bandits Bandits est avant tout un livre plein d'images. Terry Gilliam y distille une magie qui lui est propre. Un grand film fantastique, bigarré et réjouissant !
"Bandits, bandits" (Time Bandits), comédie fantastique britannique réalisée par Terry Gilliam, sorti en 1981. Un film où l'on retrouve une partie des fameux "Monty Python", avec John Cleese et Michael Palin. Un petit rôle pour Sean Connery. Avec aussi Shelley Duvall, David Rappaport et Jack Purvis. Le plaisir de revoir un bon vieux Terry Gilliam des années 80 et son univers baroque.
Assez perplexe devant ce Gilliam mal tenu sur le plan narratif, à tel point qu'il paraît en roue libre. On vogue d'aventure en aventure au gré des hasards, sans aucune logique apparente ou recherche d'une cohérence dans les sensations ou les situations proposées. Probablement parce que c'est ce que veut célébrer Gilliam, la souveraineté de l'imagination et le besoin de la laisser s'emparer des sujets les plus sérieux. Ça n'est quand même pas l'idéal pour se donner une vraie consistance et l'impression que le film va réellement quelque part. Il parait d'ailleurs presque tout du long s'adresser aux enfants, quand l'amoralité de l'épilogue (savoureuse, mais c'est déjà trop tard) vient questionner quant à la légitimité du projet. Restent deux ou trois passages où l'on retrouve avec plaisir le sens du pastiche historique à l'humour désacralisant des Monty Python. C'est quand même bien léger, tout ça.
Au début des années 80, T. Gilliam a finit par prendre plus moins son indépendance de la troupe des Monthy Python en partant dans son coin signé ce film qui ne ressemble qu'à lui. Son complce M. Palin lui file tout de même un coup de main et l'esprit de la troupe se retrouve dans les premières scènes du film qui enchaîne les sketchs, avec toujours cette critique acerbe de notre société moderne. Ensuite, les 2 compères revisitent l'histoire avec un Napoléon hilarant, un Robin des Bois loin de son imagerie classique de héros et surtout la rencontre avec Agammemnon qui marque un vrai tournant. La suite du film vire à l'onirique et laisse également ouvert le champ des explications avec une résolution énigmatique. Entre-temps, on retrouve tout ce qui fait la particularité du cinéma de Gilliam avec quelques séquences bluffantes, poétiques, baroques et grandiloquentes, rempli de folie et d'idées pour un résultat proprement unique. Les acteurs sont géniaux, le rythme est plutôt bon et c'est aussi spectaculaire que profond. Un divertissement qui invite à la rêverie, principalement destiné aux enfants certes (scénario simple et lisible mais un propos loin d'être simpliste, c'est là toute la nuance) mais qui fera aussi rêver les grands. Génial quoiqu'inégal. D'autres critiques sur
Un des premiers Terry Gilliam et on y trouve bien sûr beaucoup de choses qui caractérisent son œuvre. A travers cette histoire d’un jeune garçon qui accompagne une bande de nains voleurs à travers le temps, on suit une histoire ou le rêve est au cœur du récit. Comme souvent chez Gilliam les décors et les costumes aident à faire prendre vie à un univers foutraque et bordélique, c’est vraiment le cas dans ce film qui peut paraître par moment too much (surtout dans son final). Mais dans l’ensemble je l’ai quand même suivi avec plaisir car c’est aussi délirant que créatif.
Un très beau livre d'images, plein de l'humour décalé des MP et riche en scènes étonnantes (malgré des effets spéciaux très datés). Qui plus est, une œuvre qui s'adresse à toute la famille sans être nunuche pour autant. La musique de George Harrison et la présence de quelques personnalités, au rang desquelles la diaphane Shelley Duvall, ajoutent à l'intérêt de ce récit hallucinatoire. L’ouverture (avec le mur de la chambre qui recule) et la fin (dans l'antre du Mal) sont des séquences inoubliables.
Terry Gillam fait partie de ces réalisateurs difficile à cibler... Passant de l excellent au bon et très mauvais... Passant d un thème à l autre.... Autant j adore que des fois je reste stupéfait devant ses ovnis... Et bandit bandit en est le parfait exemple il faut le dire l une de ses premières réalisations par forcément aboutit... Depuis il a fait de bien meilleur opus. Abordant une fois de plus dans le style très monthy Python le récit avec un mélange de mythe, de personnage et moment historique les portants tous à la dérisions. Mais le mal et dans l histoire complètement farfelu ok mais totalement dénué d intérêt , rien de fascinant on suit cette histoire sans trop rien comprendre à ces aventures barres des nains .... Et l ennui apparaît aussi.... Certaines idées sont sympa tous comme certains personnages plutôt bien trouvé mais l ensemble reste irrégulier et maladroit sur la longueur ...... Pas un Gillam de qualité....
Terry Gilliam, qu'on devine passioné par les mythes, nous sert un film un peu grotesque, pas forcément par ses idées farfelues mais par l'impression immense de déjà vu après Sacré Graal. A eviter.
Quelque part entre les Monty Python et ses oeuvres ultérieures,Terry Gilliam tournait cette comédie fantastique farfelue et débridée,qui dépoussierait les contes et légendes dans un grand élan de délire pour enfants non maîtrisé.Car,si au premier abord,traverser le temps en compagnie de 6 nains chapardeurs et d'un enfant rêveur a quelque chose de fantasmagorique,le trop grand manque de rigueur,tant dans la mise en scène que dans la narration,agace tant et plus.Gilliam laisse libre cours à son imaginaire foisonnant,mais sans se préoccuper de mettre le puzzle dans le bon ordre.L'humour fait rarement mouche cette fois,et on est presque plus conquis par l'image détournée de figures historiques légendaires,telles que Napoléon,Robin des Bois ou Agamemnon.L'inteprétation outrée de la plupart n'aide en rien,et on aurait préféré avoir plus de scènes avec Ian Holm et Sean Connery,seuls à relever le niveau.Quant aux effets spéciaux,rudimentaires et grotesques,ils ne passent absolument pas l'épreuve du temps."Bandits,bandits"(1981)n'est pas le conte noir promis,mais un patchwork foutraque d'idées piochées ici et là.Terrible constat.
Je comprends maintenant que je n'aime pas trop le style de Gilliam. Il s'attaque ici à un espèce de conte qui traite d'un monde parallèle avec une fin prévisible, plongé dans des décors gigantesques et des effets spéciaux vieillissants. Mais à un moment on a envie que ça s'arrête, Gilliam nous ressort toujours le même plat. Les Monty Python ensemble font des chefs d'oeuvre mais un seul de la troupe n'arrivera jamais à faire un film à la hauteur de Sacré Graal.
Time Bandits est le premier film de Gilliam qui proclame bien haut son indépendance. Il est lui aussi réalisé avec plusieurs de ses compères des Monty Python, mais il n'essaye pas de faire un patchwork passéiste. Le style carton-pâte du réalisateur prend son envol.
En revanche, il s'accroche à autre chose : le foyer britannique. Les Monty ont commencé dans la moquerie pure et simple, et si la critique de la cellule familiale est présente dans Time Bandits, il n'en reste pas moins un film adressé à tous, presque mou.
Il y a une différence entre faire du cheap exprès et se ficher de ce qu'on est fait avec. À mon sens, le film tombe dans ce panneau comme dans un trou. C'est rigolo quandl les acteurs s'emmêlent dans leurs costumes et l'on voit que les acteurs s'éclatent entre eux, mais il semble que Gilliam a fait ce film pour lui-même, voire pour ses propres yeux d'enfant.
Ayant de l'admiration pour Brazil, je n'ai pas de mal à mettre Times Bandits dans la même case de « brouillon de transition » entre la troupe des Monty et la carrière solo de ses artistes. Je reconnais d'ailleurs déjà le Gilliam à venir dans certaines illuminations, mais à part quelque admiration pour une formidable folie des costumes, cet opus ne m'évoque rien qui justifie que je me le remémore.
J'aime bien ce film, il n'est pas vraiment génial mais j'adore le cinéma de Terry Gilliam, réalisateur à l'univers riche et imaginatif et Bandits, bandits est un hymne à la rêverie. L'une des raisons pour lequel j'ai un faible pour ce film, c'est que je ai eu l'occasion de le découvrir à la télévision étant ado, et il m'avait permis de me rendre compte qu'il existait un cinéma qui sortait un peu des conventions habituelles. Issu de la troupe comique des Monty Python, Gilliam était le seul américain de ce groupe britannique puis il se lança dans une carrière de réalisateur, sur certains de ses films il garde un lien avec ses anciens camarade. C'est le cas ici, on peut apercevoir John Cleese dans la peau d'un Robin des Bois très décalé, et Michael Palin apparaît aussi de plus il a co-scénarisé ce film. On suit les aventures d'un gamin à l'esprit très fertile ayant des parents peu soucieux de lui, il va voir apparaître dans sa chambre 6 nains qui ont volé à l'être suprême une carte leur indiquant les failles de sa création, ils peuvent voyager à travers les temps et les époques, le petit Kevin est embarqué avec eux. Plusieurs acteurs célèbres y font une apparition comme Sean Connery en roi d'une cité de l'antiquité, ou Ian Holm dans la peau d'un Napoléon très bizarre. C'est un film qui fonctionne bien dans l'ensemble, certains passages sont plus oniriques, d'autres plus sombres mais toujours avec beaucoup d'humour. La dernière partie dans l'antre du Malin est peut-être l'un de mes passages préférés, avec une scène d'évasion d'une cage suspendue dans le vide assez impressionnante. Georges Harrison (ex-Beatles) est producteur du film et signe la chanson du générique final.
J'ai vu un film... un film de Terry Gilliam... Et là, deux réactions ! On aime ou on n'aime pas... C'est un univers bien à part, très touchant, foisonnant, foutraque... Il y a une originalité folle et une envie de faire plaisir... alors, bien sûr, ce n'est pas toujours très construit, mais est-ce nécessaire de toujours tout construire ?
On se rend bien compte que les Anglais sont très forts pour créer des univers à part, des univers uniques, des univers oniriques... Il faut aimer le cartoon, la dérision, la parodie... Ce film est une folie, une douce folie, un petit plaisir... Pas indispensable, mais joyeux tout de même...
Mais comme toute les créations très personnelles, cela nécessité une certaine indulgence... Alors, peut-on être indulgent avec ce film ?