Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
titicaca120
384 abonnés
2 179 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 juillet 2018
le premier film de la réalisatrice est plutôt encourageant et son casting est très alléchant. la rencontre de deux êtres que tout oppose et qui vont se consumer aussi bien par la passion du jeu que par la passion tout court.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: attendre un peu avant de relire les premières pages de "Peau de chagrin". Ah tiens, un authentique film de cinéma, ce n'est pas si courant. Et c'est quoi un authentique film de cinéma M. Le Pédant ? Fiston, un authentique film de cinéma, c'est quand il faut aller le voir au cinéma parce que ta télé n'arrivera jamais à le restituer. C'est aussi un exercice formel et esthétique qui vient servir et justifier un propos. Dans "Joueurs", la réal dresse un parallèle entre addiction au jeu et passion amoureuse. Si Tahar est accro au jeu, Stacey est accro à Tahar. Il est roublard, gouailleur et vivant, elle n'a jamais vécu mais un feu couve en elle. En pratique, ça donne beaucoup de visages bleus nuit sur fonds rouges en très, très gros plans pour capter l'intensité d'une myriade d'émotions (et là les 2 acteurs principaux apparaissent très intenses). Car oui, le cinéma est lumière et ici, chaque émotion trouve la sienne : vive, contrastée, blafarde, douce, enveloppante, crue, profonde...Joueurs est un opéra de couleurs. Et comme on se frotte au cruel milieu du jeu, de l'amour et du hasard, il prend très vite des airs de tragédie. Attends, tu es en train de me dire qu'un excellent film, c'est en fait un opéra ? Fiston...oui...enfin non...Joker. Mais au cinéma.
On n’entrevoit le talent de la jeune réalisatrice Marie Monge que lors de quelques fulgurances, dans ce premier long-métrage inabouti et à l’intérêt limité. Les montées d’adrénaline sont particulièrement bien rendues lors des scènes de casino, de courses-poursuites et… des coups de chaud en cuisine. Par ailleurs, elle a réuni en tête d’affiche un couple qui a tout pour faire des étincelles : le « prophète » Tahar Rahim et Stacey Martin, révélée dans le sulfureux Nymphomaniac. Malheureusement, ces deux acteurs ont bien de la peine à faire exister leurs personnages, mal servis par des dialogues poussifs et cantonnés à des figures archétypales : celles du margoulin empêtré dans sa fuite en avant et de la jeune fille sage qui se laisse entraîner par amour dans une situation dramatique insoluble. En plaçant son histoire dans le milieu du jeu de hasard, le film évolue dans un univers archi-visité au cinéma où le bluff est souvent le moteur de l’intrigue. Dommage qu’ici tous les rebondissements s’avèrent prévisibles, mécaniques et inintéressants. Ce manque de finesse se retrouve également au-delà du traitement de l’histoire : une photographie qui abuse des contrastes bleu-oranges, une musique utilisant de la basse lors des moments oppressants et des violons lors des moments dramatiques, disparition des personnages secondaires en cours de film… Dommage car on aurait voulu aimer ce premier film proposant quelques moments pourtant prometteurs.
Ella (Stacy Martin) travaille jusqu'à l'épuisement dans le restaurant de son père. Elle y rencontre Abel (Tahar Rahim) et tombe instantanément sous son charme. Abel est un joueur compulsif qui passe ses nuits dans un cercle de jeu. Il y entraîne Ella qui espère le guérir de son addiction.
"Joueurs" est un film noir comme on n'en fait plus sur un monde aujourd'hui quasi-disparu : celui des cercles de jeux plus ou moins clandestins, celui des bas-fonds de la capitale que le cinéma des années cinquante et soixante avait magnifiquement filmés.
On le découvre à travers les yeux d'Ella avec la même excitation et la même répulsion qu'elle. En suivant Abel autour d'une table de punto banco [une variante du baccara], Ella sait qu'elle pourrait elle aussi s'y perdre. Mais elle sait surtout qu'elle devra passer par là pour conquérir l'homme qu'elle aime. Car, à la différence des films noirs des années cinquante, c'est ici la femme qui court après un "homme fatal" dont elle s'est éprise passionnément et qui ne cesse de lui échapper.
Tahar Rahim et Stacey Martin sont l'un et l'autre parfaits. Lui retrouve la fièvre de ses premiers rôles, que des choix de carrière parfois hasardeux avaient tendance à étouffer. Elle réussit, d'un plan à l'autre, à être tour à tour saisissante de beauté et d'une parfaite banalité. Autour d'eux, Karim Leklou confirme son talent atypique.
Le problème de "Joueurs" est ailleurs. Dans son scénario sans tension, aux enjeux convenus, aux rebondissements courus d'avance et à la conclusion exagérément pathétique. Si les lumières nocturnes de "Joueurs" nous fascinent pendant son premier tiers, son histoire dénuée d'intérêt nous laisse ensuite au bord du chemin.
Excellente interprétation d'Ella (Stacy Martin) être assez fragile et toute fraîche, à l'opposé d'un monstre du cinéma : Abel (Tahar Rahim ) robuste et manipulateur..... L'ambiance ne m'a pas plu, le manque de couleur idem.... On a peur assez vite - trop vite - pour eux deux ! Un premier film de Marie Monge : bravo. Car il y a du rythme et une tension parfaitement rendue !! **
Pour un premier film, la modération est de coutume... Mais ce film, qui me donnait très envie sur le papier, s'est révélée très agaçant, à l'image de son personnage féminin, dont la naïveté confine à la bêtise. Ajouter à cela une direction d'acteur fragile, une mise en scène faussement clinquante et un problème récurrent de rythme... et vous obtenez "joueurs", un film qui dépeint l'itinéraire mille fois vu et souvent en mieux d'une descente aux enfers des addictions. Grosse déception.
Des acteurs intenses qui expriment à merveille ce sentiment de danger et d'addiction que peut représenter l'amour et le jeu. Tahar Rahim crève l'écran, encore ! Et Stacy Martin est intense. Un très beau film noir !
Lassée de voir Tahar jouer tjs pareille ds tout ses films !
Lassée de voir stacy martin dans son corps de petite fille nue et en pleine orgasme! Quelle hypersexualisation! Quelle mauvaise image de la femme! Concernant le film je l’ai trouvé profondement ennuyeux des les 10 premiers minutes et ca ne decole pas d’un yota jusqu’a la fin!
Le voyou tahar rahim ou plutot le bobo parisien parce quil fait plus bobo que voyou (la styliste avait du fumer un joint au dejut du tournage) nest pas du tout convainquant et stacy martin HOlala la meme que ds la bande annonce a savoir :insipide total! Ou est l’interet de faire un film pareille ? Ils sont beaux goss certe mais il n’y a aucun jeux, aucun senario , juste une enorme frustration d’avoir perdu 11 balles pour voir une daube pareille avec soit disant des acteurs bankable !rembourssez!
Un premier film qui m'a prise aux tripes. Les acteurs sont formidablement bien dirigés (je n'ai jamais vu Tahar Rahim aussi puissant), la bande originale (autant celle composée pour le film que celle utilisée) accompagne l'histoire avec force, et le thème du jeu est traité sans cliché (ce qui pouvait être à craindre avec ce genre de sujet, tout comme l'histoire d'amour, d'ailleurs). J'y suis allée par curiosité, en espérant être séduite mais sans forcément en être sûre, et j'en suis sortie totalement charmée. Je pense que cette cinéaste ira très loin. J'ai lu depuis que ce film avait eu une standing ovation à la quinzaine des réalisateurs de Cannes, c'est amplement mérité.
Film réaliste. Histoire sur les accro aux jeux .. Pas mal. Tahar Rahim est un grand acteur donc pas de mauvaises surprises avec lui. On se demande aussi comment la chute allait arriver.
Ce thriller français est plutôt pas mal dans l'ensemble mais sans plus. Cela reste assez banal et plat. Comme thrillers on a vu mieux. Une jeune femme qui travaille dans le restaurant de son père va perdre pied (et davantage) et voir sa vie basculer suite à la rencontre avec un homme.
Voilà ! Bon moment, bien écrit, bien joué, beaux dialogues, personnages travaillées et prenants ! Une histoire qu'on voit un peu venir de loin, mais qui n’entache en rien la performance des acteurs, portés par un Paris sombre et gris, menant à un paris rouge.
Bon alors, je suis surpris des notes et du nombre d'étoiles attribuées à ce film. En effet, après avoir visionné ce long métrage, mon verdict est plutôt orienté vers le négatif. En effet, j'ai trouvé le film plat, les acteurs sans réel charme et pas assez profonds. Par ailleurs, je suis déçu de la prestation de Tahar Rahim que j'avais trouvé excellent dans . L'actrice, Stacy Martin , n'arrive pas à rendre crédible cette histoire te il ne se passe rien. Tout est tourné vers ces 2 personnages. L'intrigue a du mal à démarré. Je me suis ennuyé....
On peut deviner assez facilement ce que le film a dire sur son sujet. C’est finalement consensuel et peu original.
Je n ai pas apprécié leur rencontre. Jusqu à la fermeture du restaurant ça allait plutôt bien, mais de la sortie du restaurant jusqu’au premier cercle de jeu, je ne crois pas à leur histoire, voire même jusqu à la sortie du premier cercle de jeu.
La suite est cahin-caha pas mal. Ils semblent amoureux, ça fonctionne plutôt bien, mais le film verse de plus en plus dans l attendu et le prévisible. Ce n est pas très gênant car on se prend d empathie pour le couple.
Au final, je pense que c est surtout moi, je n avais pas assez envie de voir cette histoire.
La prise de son est moyenne au début du film, beaucoup de dialogue ne sont pas très intelligibles, ainsi que des flous sur les mouvements de caméra. Si cela m a moins gêné plus tard, c est probablement que je n étais pas assez investi dans le film et que ce n étais pas particulièrement mieux plus tard.
J ai entendu un critique dire qu il n apprécié pas les chansons de générique de fin qui expliquent le film. En effet, je le comprend et partage son point de vue que dans ce film, ça semble assez maladroit.