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coperhead
23 abonnés
474 critiques
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3,5
Publiée le 17 novembre 2018
Polar intéressant et bien réalisé qui conte une histoire d'amour toxique dans l'univers perverse du jeu. Les deux acteurs principaux Tahar Rahim et Stacey Martin tiennent leurs rôles intensément.
Superbe, traite de l'addiction au jeux d'une façon crédible, les acteurs joue très bien!voir Paris filmé ainsi est un bonheur! Allez le voir n'hesitez pas
une claque ce film!! addiction à l'amour, addiction au jeu, quel est le plus risqué ? l prise de risque toujours, et dans ce film aussi avec un caqting hétéroclite qui fonctionne à merveille. j'ai aimé ce paris filmé comme new york des années 70, ces tronches, ces lumières, ces bars; le jeu est partout même dnas l'intime et l'adrénaline ne fait que grimper avec des scènes d'action innatendues; la bo aussi révèle des suprises jusqu'à la fin! à voir
Pour son premier film, Marie Monge nous parle d'addiction, une double addiction même si l'on veut, avec l'addiction aux jeux que les deux éprouvent, mais aussi à l'amour avec Ella qui est complètement accro à Abel, ce qui va les mener à leur perte. Dans ce couple, c'est quand même la jeune femme qui a le plus à perdre, elle qui avait une vie tranquille et aisée et qui avec cette addiction soudaine et rapidement envahissante va peu à peu sombrer. On dit souvent que l'amour rend aveugle et on s'en rend bien compte ici. Ella a beau être attachante, la façon dont elle subit tout ça est un peu énervant. L'addiction aux jeux est le thème central du film, mais on peut plus voir cela comme la troisième personne d'un triangle amoureux. Cela partage leurs vies et cela fait leurs joies et surtout leurs peines. La réalisatrice a vraiment fait du très bon travail pour dépeindre cette réalité et l'impact que cela peut avoir sur les vies. Tout y est comme l'aspect psychologique et social. Le sujet est vraiment bien traité, ce qui bien sûr, permet au récit centré sur l'histoire d'amour de gagner en profondeur. Un récit très prenant et fort qui est bien ancré dans un univers vraiment sinistre et sombre où la violence règne et où les relations humaines ne sont que superficielles et dépendent de la réussite aux jeux. Une histoire qui n'aurait pas eu le même impact sans Tahar Rahim et Stacy Martin qui sont excellents. La jeune actrice est absolument remarquable et pour le coup, cette descente aux enfers se remarque même physiquement, car elle passe d'une jeune femme pleine de vie et pétillante à quelqu'un de très fermé qui ne prend plus soin d'elle. Un premier film noir à l'ambiance particulière qui est profond, intéressant et intense. Bref, une vraie réussite à tel point que l'on devient nous aussi accros, mais à ce duo qui crève l'écran.
Ella travaille dans le restaurant familial. Sa vie routinière va basculer lorsqu’Abel arrive pour une place de serveur. Le soir même, il s’enfui avec l’argent de la caisse. Ella le suit et commence entre eux une histoire d’amour entre des parties de poker plus ou moins légales. « Joueurs » est un film sur l’addiction aux jeux qui se perd rapidement dans une querelle amoureuse surjouée. Si Tahar Rahim et Stacy Martin s’en sortent comme ils peuvent, c’est l’écriture de leur personnage qui semble être indécise. Marie Monge emploie un style trop référencé et en perd alors l’essence même de son film. La première partie avait pourtant de quoi intéresser. Mais le film prend peu à peu une direction psychologique bien moins maîtrisée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Abstraction jubilatoire ou péril diaphane et désenchanté? Il n'en demeure pas moins que cette fresque cyclopéenne déploie toute sa majestuosité sans incartades bacillaires ni jocrisserie peinturière. De sa genèse à son trépidant crépuscule, ce deus ex machina a tôt fait de nous emporter dans les turpitudes enchanteresses du punto-banco, portant bienveillamment un message laudateur qui dirait: "Jeu, tuile, nous-vous-ils..."
Un premier film, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs au dernier festival de Cannes, standing ovation, bonne presse, casting sexy... Tous les ingrédients pour que Joueurs intrigue et séduise. Alors verdict ? Banco! Ce film sera sans aucun doute l'une des découvertes de cette année en terme de cinoche français. Mais pas exactement là où on l'attendait (moi en tout cas!). Un film de jeu où il s'agit de perdre, où l'argent tombe au sol pour laisser place aux corps, où Paris se transforme en labyrinthe. Tout est un fantasme de cinéma, les partis-pris sont nombreux, exigeants, parfois radicaux, et pourtant tout sonne juste. La partie qui se joue sous nos yeux, c'est celle du dépouillement, de dénuement. Accepter de se montrer tel qu'on est, devant l'être aimé.Se brûler pour se sentir en vie. Dévorer l'autre. Le personnage de la jeune fille naïve devient vite celui de la vorace. Stacy Martin est parfait en fausse victime et vraie addict, si mystérieuse dans sa folie. Ce qui rend le film percutant, c'est l'humanité qui s'en dégage, chez tous les personnages, même le méchant, un type fatigué qui ne fait que son boulot. Presque comme dans un conte, Joueurs nous laisse sur le trottoir avec des questions fortes, et une empreinte à vif. Au jeu du premier opus, Marie Monge a gagné !
Abel [Tahar RAHIM, 37 ans, César du meilleur acteur en 2010 pour « Un prophète » (2008) de Jacques Audiard], beau parleur spoiler: (il prétend avoir travaillé à l’hôtel Meurice, palace 5 étoiles de la rue de Rivoli ) se fait embaucher comme cuisinier dans le restaurant d’Ella (Stacy MARTIN, 27 ans) qui y est serveuse et qu’elle dirige avec son père (Bruno WOLKOWITCH, cuisinier) à la mort de sa mère. Il l’a séduit et lui fait découvrir les cercles de jeux. Le sujet (addiction au jeu et passion amoureuse, qui peut être aussi une addiction) n’est pas nouveau, d’autant que la fin est connue d’avance mais le film est réalisé avec professionnalisme (psychologie des personnages, façon de filmer au plus près des acteurs avec une caméra très mobile, permettant de donner du rythme et de la rapidité aux scènes), ce qui laisse présager un bel avenir à la jeune réalisatrice.
Le premier long-métrage de Marie Monge est presque réussi.
Il commence de façon brillante par un tourbillon amoureux qui entraîne avec brio l'excellente Stacy Martin et un Tahar Rahim plutôt convaincant.
Il continue ensuite par un tableau réussi d'un milieu plutôt mal connu : celui des cercles de jeu parisiens (l'équivalent franchouillard d'un milieu décrit dans un contexte US dans Le grand jeu).
Il évolue enfin, et malheureusement, vers un mélo plutôt raté qui s'échoue dans une dernière scène d'une faiblesse criarde.
Malgré les grandes maladresses de la deuxième partie, il faut probablement retenir de Joueurs une mise en scène résolue et nerveuse, qui augure de prochains beaux films.
Pas mal du tout pour un premier film, récompenses méritées. Le duo à l'affiche est convaincant, on sent vraiment une implication et des jeux d'acteurs crédibles. Le scénario n'a rien d'original ni de très innovant, mais le film en lui-même malgré quelques longueurs, reste captivant.
Des personnages contemporains se perdant autant dans l'amour que dans l'univers des jeux. C'est de deux passions dont traite la réalisatrice, passion qu'on sait souvent destructrice surtout à l'age de la jeunesse, l'age de la passion. La jeunesse et la nuit, l'innocence et la duplicité, le désir et le désespoir. On suit avec plaisir les deux acteurs, Tahar Rahim énergique, et surtout Stacey Martin renversée et renversante. Son visage de porcelaine est touchant, souvent en retenue. Malheureusement, si le Paris de nuit est bien brossés, la passion, la fièvre savent faire sentir leur présence, certaines scènes sont parfois maladroites et manquent de force. Le scénario est portée par une mise en scène soignée mais impersonnel, le défaut propres à certains premiers films
On sera riche, on sera pauvre mais au bout tous mort. Le mal de vivre d'un couple en pleine hémorragie dans un Paris la nuit sans étincelles. Le jeu est un piège, alors on boit pour le succès, et on se saoule pour la défaite. Le plaisir ou l'ennui est toujours utile. Aujourd'hui c'était l'ennui, la chance du jeu pas de mon coté.
Un film qui nous plonge dans l'univers des salles de jeux clandestines à Paris. Bien que le sujet soit intéressant, je n'ai pas été convaincu par le jeu des acteurs, trop arrogants et non charismatiques à mon goût. Cela reste cependant un long métrage de bonne facture, entre 2 grosses et 3 petites étoiles. ----Septembre 2023----
Un film nerveux, palpitant, angoissant, excitant. Bref, un excellent film bien maîtrisé pour un premier. Stacy et Tahar m'ont bluffé par leur présence magnétique et leur façon de jouer. Tahar ira loin et la directrice de ce film également.