Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
3 538 abonnés
4 821 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 juillet 2018
Jusqu'à la moitié de Joueurs, tout allait bien.On y croit à la rencontre de cette restauratrice envoûtée par un flambeur et à sa plongée dans la dépendance fiévreuse et désespérément romantique. On y croit parce que la débutante Marie Monge montre un vrai talent de mise en scène pour filmer les cercles de jeu parisiens et leur faune. Et aussi parce que Tahar Rahim est séduisant en diable et Stacy Martin subtile en oisillon pris au piège. Et puis le film, dans sa seconde partie, devient plus commun en adoptant tous les poncifs du film noir et du thriller, perdant son sens de l'atmosphère pour un suspense dont on n'a que faire. Tout parait alors fabriqué et convenu et notre attirance pour ces deux personnages équivoques retombe. On s'aperçoit davantage des défauts du film et notamment son incapacité à donner de la substance aux seconds rôles. L'addiction est salée mais elle cesse de devenir le sujet de Joueurs et les ellipses, intelligentes dans les trois premiers quarts d'heure, nuisent ensuite au rythme du récit qui va inéluctablement vers un dénouement en grande partie attendu. Mais pour s'être colleté à un genre pas si fréquenté par les jeunes cinéastes, on accordera à Marie Monge des circonstances atténuantes avec l'espérance de la voir à nouveau derrière la caméra.
j'ai été très déçu par ce film que j'attendais avec impatience pour la prestation de Tahar Rahim. Le film ne m'a pas du tout embarqué. Il a réussi par contre à me faire détester les ambiances de cercles de jeux, ambiance malsaine à mon goût. j'ai pas aimé c'est mon choix dommage
Un film très moyen, moyennement convaincant en terme d'interprétation. Tahar Rahim est agaçant dans un rôle où il cabotine trop, face à une Stacy Martin apathique. L'histoire n'est pas des plus intéressantes, et manque d'intensité. Dommage, car le récit portant sur les cercles de jeux parisiens, aurait pu déboucher sur beaucoup mieux. Mais ce qui a été fait sur le sujet auparavant a été fait en bien mieux. Même la dernière partie du film, un peu plus dense, manque cruellement d'intensité. Et c'est avec impatience qu'on attend que le film se termine.
Une forme de road-movie dans le milieu du jeu "illégal". Le film est-il fidèle à la réalité ou quelque peu fantasmé ? Il est permis de douter, par des personnages caricaturaux (le rabbateur, le redresseur de dettes, etc.). L'histoire est romancée à l'outrance, et les émotions du couple tout aussi illégitime semblent être sur jouées.
Bof, bof, des filles qui suivent des mauvais garçons, on en voit plein au cinéma. Je ne vois pas en quoi ce film se singularise des autres films selon la réalisatrice. Des hommes fatals, des femmes fatales, c’est blanc bonnet, c’est bonnet blanc. L’addiction au jeu, à l’adrénaline, vu et revu et peu importe le genre ! Bref, je m’y suis profondément ennuyé et j’ajoute un jeton supplémentaire : aucune empathie pour les personnages. Tout est prévisible. Echec et mat.
Marie Monge, au scénario et derrière la caméra dépeint une descente aux enfers d'un couple à la Bonnie and Clyde qui se consume et se détruit dans une histoire d’amour contrariée par la dépendance aux jeux. La réalisatrice arrive à capter le pouls nocturne de Paris, l’univers nocturne de ces tripots déguisés en clubs avec leurs codes, leurs logiques, leur violence larvée et déclarée. Ce long-métrage fiévreux sur l’addiction au jeu et proche du documentaire donne des sueurs froides et inquiètent. Paris glamour le jour, Paris et sa faune éclectique la nuit… Quel contraste ! Tahar Rahim a ce naturel sauvage qui l’irradie et Stacey Martin lui offre de belles répliques dans ce thriller sensuel, imparfait mais intriguant.
En 2018, Marie Monge signe son premier long-métrage. L’histoire évoque une relation passionnelle entre deux jeunes gens (Tahar Rahim et Stacy Martin) sans cesse à la recherche d’adrénaline. Le principal intérêt du récit est de nous plonger dans l’univers souterrain des salles de jeux parisiennes. Malheureusement, seule la mise en scène tapageuse (bande-son assourdissante, lumières chaudes, montage nerveux) permet de nous sortir de la torpeur d’un scénario prévisible où l’écriture psychologique des personnages reste superficielle. Bref, une première œuvre encourageante malgré ses maladresses.
J’ai trouvé ce film vraiment prenant. Il montre un côté peu habituel de notre capital avec les cercles de jeu. Ces endroits sortant des sentiers battus touristiques, sont dans un univers à part entiers. C’est surtout le personnage joué par Tahar Rahim qui intrigue. Cet acteur commence à rentrer dans la cour des grands avec la qualité de son jeu. Son addiction est limite fascinante quand on voit les stratagèmes qu’il met en place pour l’assouvir. Alors que certains raisonnent par la violence, lui fera dans la manipulation. Un joueur qui joue avec les gens pour obtenir ce qu’il veut. Fréquenter le milieu des cercles de jeu est devenue comme une drogue pour lui. Même si on ne verra jamais comment il était avant, on comprend qu’il commence à être au bout de la route en ayant été détruit à petit feu. C’est le rôle interprété par Stacy Martin qui nous montrera celle qui risque de plonger dans ce cercle vicieux. On se laisse donc aisément prendre dans cette histoire. L’évolution des personnages est intéressante. On se demande ce qui va leur arriver et comment tout cela va se finir pour eux. Malheureusement, le dénouement n’est pas à la hauteur du récit. Il se dessine de manière trop évidente et clôture assez mal ce film qui est pourtant de qualité. Au vu de l’expérience et de la découverte offerte, je ne lui en tiendrai pas trop rigueur. Entre passion et destruction, JOUEURS mérite qu’on mise sur lui.
4 480 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 6 août 2020
Zéro pathos ou passion dans ce mauvais film simple d'esprit. Les acteurs ne peuvent pas agir car ils n'ont pas de chimie et il y a 100 meilleurs films sur le jeu a regarder que Joueurs...
Ce film à thèse entend dénoncer la dépendance pathologique au jeu, un vrai fléau social sous-estimé, qui ruine financièrement et détruit les liens sociaux. C'est très juste, et l'aspect parfois documentaire du film intéresse. Par contre l'histoire-prétexte ne passionne pas malheureusement.
Marie Monge a du talent. Un vrai talent à suivre. Sa description des joueurs de poker et des salles de jeux clandestines est très forte. Le scénario est malin, très bien foutu. La mise en scène est haletante et pleine de surprises. Stacy Martin et Tahar Rahim forment un couple extraordinaire dans ce petit polar qui fait un bien fou.
Une fois de plus Tahar Rahim transperce l'écran, c'est dingue ce magnétisme. Sinon l'histoire est sympa, le seul bémol, quelques dialogues ne sont pas bien audibles, et ça c'est pénible : rembobiner pour ré-écouter les répliques... Mais bon, bon p'tit film.
“Joueurs� où quand l'addiction, trop forte, entraîne vers le fond et les dérives en tous genres. Alors me direz-vous, rien de franchement nouveau. Oui et non je vous répondrai car ce film a plus d’un atout dans sa manche pour plaire.
Certes le pitch a un air de déjà vu, car on va suivre l'histoire d'une jeune femme rencontrant un joueur compulsif charmant baratineur, mais qui va l’initier contre son gré et ça c’est un point de départ dans le scénario qui est ma fois assez original. Bien évidemment, elle va succomber à l'attrait du jeu, de l'argent facile mais surtout au charme de son mentor. Là où le scénario tire son épingle du jeu, c'est dans le description des codes et de la faune des cercles de jeu privés, univers sombre et violent s’il en est.
L’autre point fort du film, en dehors de sa noirceur, sans aucun doute, c’est son casting et notamment l'alchimie entre les deux protagonistes, Tahar Rahim, charmeur et ténébreux à souhait, et Stacy Martin, toute en fragilité et en charme.
Au final, un premier film noir, intense, porté par un jeune casting impeccable, où l’addiction au jeu le dispute à la passion amoureuse, avec le même risque de tragédie à la clé. Alors malgré quelques lourdeurs dans la réalisation et un rythme inégal,moi je dis “Banco� !
Toutes mes critiques "Forrest Blog" sur clempaquito.tumblr.com
L'idiote et le rebeu. L'amour du risque pour l'un, le risque de l'amour pour l'autre. Scénario prévisible mais prenant avec un duo qui s'en sort bien. Qui gagnera à la fin ?