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    Le Dernier Nabab
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    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2010
    Un scénario de Harold Pinter d’après un roman de Francis Scott Fitzgerald… voilà des lettres de noblesse peu communes pour cet ultime film d’Elia Kazan prenant pour cadre l’Hollywood mythique des années trente. En tête d’une interprétation somptueuse (Robert Mitchum, Jeanne Moreau, Jack Nicholson entre autres), Robert De Niro est grandiose. Son interprétation d’un producteur typiquement fitzgéraldien, aussi mégalomane que fragile (inspiré d’Irving Thalberg) aux prises avec ses démons dans un débat interne à la limite de la folie est une performance hallucinante. Pour mieux interpréter ce personnage ambigu, diaphane mais habité d’une force intérieure impressionnante, l’acteur a d’ailleurs perdu volontairement près de vingt kilos. La mise en scène de Kazan, virtuose autant que lyrique, offre dans des plans fulgurants des échappées vers ces refuges de l’âme, vestiges de l’enfance inabordables autrement qu’en songe, chers à l’auteur de Gatsby. Un film crépusculaire et visionnaire qui suscite à la fois le rêve et la réflexion et qui sera finalement le testament d’un grand cinéaste, en dépit de ses errements idéologiques.
    Caine78
    Caine78

    6 683 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Si l'on ne reconnaît pas forcément la patte d'Elia Kazan durant toute toute la durée du film, "Le Dernier nabab" n'en demeure pas moins l'un de ses films qui arrivent à vous marquer durablement, réussissant même à se faire envoutant par moment. Mais n'allez surtout pas croire que l'oeuvre se limite à un simple exercice de style sans fond. Bien au contraire, le milieu du cinéma décrit par Kazan arrive à se faire passionnant, désabusé certes mais qui n'en demeure pas moins fascinante. A ce titre, le personnage de Robert De Niro, inspiré du grand producteur Irving Thalberg, s'avère tout aussi passionnant car aussi touchant parfois que presque cruel à d'autres, ne nous laissant jamais de sentiments bien tranchés à son égard. Le réalisateur va même jusqu'à s'offrir quelques scènes évoquant La Nouvelle Vague, à l'image de la relation entre Stahr et son amie, totalement inattendu et dont l'élégance nous laisse pantois. Et même si l'ensemble n'est pas sans quelques longueurs et que l'on pourra toujours émettre de ci de là quelques réserves, la réussite n'en demeure pas moins au rendez-vous. Beau et marquant.
    mac guffin
    mac guffin

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    A mes yeux, le problème du film réside dans la comparaison inévitable avec le livre. Il était en effet difficile et finalement pas nécessaire d'adapter ce roman de Fitzgerald, chef d’œuvre inachevé. Kazan s'en sort pas trop mal en rendant bien l'univers à la fois exubérant et mélancolique de l'écrivain. Pourtant, il manque clairement de quelque chose; sans être ennuyeux, le film manque de conviction, d'envie, de souffle, de génie finalement (ce qui ne devait pourtant pas manquer au cinéaste...) et l'on préfère se replonger dans l’œuvre écrite. A voir surtout pour De Niro au sommet, la silhouette gracieuse et élancée, l'autorité naturelle et la présence énigmatique. Pas pour sa partenaire féminine qui gâche bon nombre de séquences. Très belle image finale, bel adieu de Kazan à l'écran.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Un film passionnant et mystérieux qui manque cependant un peu d'intensité. Elia Kazan adapte un roman monument et se donne ainsi l'occasion de parler de son univers hollywoodien avec passion. Cela donne un film assez passionnant sur l'envers du décor, les tyrannies, les enjeux, la pression et les relations qui se nouent et se dénouent au sein de "l'industrie". Au-delà, l'histoire d'amour est plutôt banale et manque sans doute un peu de passion, tout comme la mise en scène, efficace il est vrai mais sans grande fantaisie. Le tout vaut quand même le détour, ne serait-ce que pour admirer un casting époustouflant. De Niro est exceptionnel, Mitchum est juste chez lui ici et les autres sont au diapason, Jeanne Moreau, Tony Curtis et Jack Nicholson en tête.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 février 2014
    Pour sa dernière réalisation, Elia Kazan fait un véritable ratage avec ce "Dernier Nabab", adaptation du roman inachevé de Fitzgerald. Se concentrant sur la vie d'un producteur hollywoodien durant les années 30, Monroe Stahr (Robert De Niro) et sur sa lente chute dans les limbes du business made in Hollywood, j'en attendais nettement plus de ce film. Là ou Kazan aurait pu faire de son personnage principal un écorché vif, touché par la mort de sa femme et victime de la société qui l'entoure, tout semble ici aseptisé. Le personnage de Stahr semble à peine plus que ça effleuré par la mort de sa compagne et même lorsqu'il rencontre une donzelle qui ressemble à sa défunte épouse (Ingrid Boulting), on peine à ressentir l'émotion, le mal être du personnage. "Le Dernier Nabab" est un film classique, trop classique, à tel point que Kazan oublie toute l'ambition de son film pour en tirer une histoire plate et diablement linéaire. Si les premières minutes annoncent le meilleur, ce n'est qu'une illusion. Le scénario préfère s'engouffrer dans une histoire de "je t'aime/moi non plus" sans grand intérêt. De plus, malgré les grands noms sollicités (Mitchum, Curtis, Moreau), l'on peut remarquer qu'ils sont sous-développés et n'apparaissent quasiment que comme simples guests de luxe. A croire que Kazan a fait de son "Dernier Nabab" une simple vitrine dans laquelle les étoiles d'Hollywood viennent faire leur petit show. Ainsi, on ne peut s'empêcher de ressentir une grosse vague d'ennui devant ce mélodrame plat en sans grande envergure. Ce n'est pas le rythme lent qui nuit au film, c'est simplement que le long-métrage ne raconte rien, tandis que les éléments les plus importants comme la dépression du producteur, apparaissent comme par enchantement, d'un coup d'un seul sans transition potentielle. Pour moi, "Le Dernier Nabab" est un film bâclé, ne rendant aucunement ses lettres de noblesses à la filmographie de Kazan, excellent cinéaste d'habitude. Déception pour moi. Un film qui aurait mérité un bien meilleur traitement.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2013
    “Le dernier nabab” est basé sur un manuscrit non terminé au moment de la mort de Scott Fitzgerald (décembre 1940). La publication posthume à donc été faite à partir de nombreux fragments manuscrits qui ne permettent guère d’affirmer que l’œuvre achevée fut un chef-d’œuvre…
    Harold Pinter (le scénariste entre autres de “The servant” de Losey) fit naître de cette oeuvre inachevée un scénario fomidable.
    Elia Kazan était devenu un réalisateur sulfureux du fait de ses trahisons (obligées ?) au temps du Mac Carthisme… Il n’en reste pas moins l’un des plus grands ... On lui doit, entre autres “Un tramway nommé désir”, “Sur les Quais”, “Baby Doll” et ce “Dernier Nabab”…

    Le réalisateur dans ce film, qui est le dernier de sa longue carrière, règle ses comptes avec le milieu du cinéma…
    Et c’est l’un de ses films les plus personnels (avec... « Sur les quais »).

    Le casting du film est tout simplement de rêve avec, entre autres, Robert Mitchum, Jeanne Moreau –magnifique en diva à la Garbo, Jack Nicholson – petit rôle remarquable.
    Mais c’est De Niro qui trouve, en endossant le personnage du "nabab" Monroe Stahr, un rôle qui correspond à sa stature d’immense comédien…
    Il est ici fantastique !

    « Le dernier nabab » joue sur les contrastes. Séquences noir et blanc émergeant en couleur, cris et caprices des studios et lumières évanescentes de la solitude des êtres, ode à Hollywood et critique du capitalisme qui y règne.

    Le film parle des rêves, des rêves romantiques, de ces rêves qui n’ont aucune chance de se réaliser parce que le réel réveille trop tôt le dormeur…
    Parce que l’appareil, les structures productives, les égos sur-dimensionnés et surtout l’argent ne laissent aucune place au rêve…

    L’argent qui peut tout… Qui manipule et qui prostitue….
    Et qui fait que chacun tente de manipuler chacun…
    Impossibilité de créer : la main mise des producteurs sur les choix artistiques qui détournent les projets à des fins financières ou de censure (frilosité politique…)
    Et chacun finalement fait front à sa solitude…
    La solitude qui conduit à la déchéance !

    Crépusculaire cette œuvre surgit de deux gigantesques artistes au crépuscule de leur vie !
    Crépusculaire comme la fin du héros du film !

    MA-GNI-FIQUE !
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Quel dommage pour un aussi grand réalisateur, qui plus est un de mes cinéastes favoris, de finir sa carrière sur un tel ratage. Cette adaptation d'un roman inachevé de Francis Scott Fitzgerald est plutôt fidèle mais manque cruellement de conviction et aussi de rythme. Ce n'est pas le tout de réunir des grands comme Robert Mitchum, Dana Andrews, Ray Milland, Jeanne Moreau, Tony Curtis, Anjelina Huston, Jack Nicholson ou Donald Pleasance pour ne citer que cela, mais ils donnent tous l'impression d'être tous mal employés. La comédienne qui interpréte la femme dont le personnage principal tombe amoureux n'est pas du tout convaincante tout comme les rushes des films projetés, qui sont censés faire années 30 mais qu'ils ne le font pas du tout. Le seul interêt de voir ce film est la très belle et très convaincante interprétation de Robert De Niro qui tient tout l'intérêt du film sur ses épaules.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    982 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Des cinq romans écrits par Francis Scott Fitzgerald, tous (ou presque) ont été transposés à l'écran. Il ne manque que "L'Envers du Paradis" et "Le Dernier Nabab", qui est resté inachevé, bien que ce dernier fut déjà adapté plusieurs fois pour la télévision. Pourtant, les années 70 semblent avoir réveillé la flamme et, deux après la troisième adaptation de "Gatsby le Magnifique" par Jack Clayton, le roman posthume de Fitzgerald est contre toute attente adapté par l'écrivain anglais Harold Pinter et mis à l'écran par Elia Kazan (Un tramway nommé désir...). Et bien que le roman ne soit pas terminé, le romancier londonien va toute de même finir l'œuvre de Fitzgerald à travers ce long-métrage particulièrement réussi... Comme pour "Gatsby le Magnifique", le scénario dépeint l'Amérique des années 30, ses personnages riches et leur mode de vie excentrique, en particulier ici les dirigeants d'un gros studio de cinéma avec leurs caprices de stars, leurs soucis financiers et l'arrivée de la très intrusive Writers Guild of America. Nous suivons donc la vie tumultueuse de Monroe Stahr, directeur de production d'un gigantesque studio, riche comme Crésus mais aussi très solitaire depuis la mort de sa femme, actrice de son état. Sans cesse à la recherche de son unique amour, Monroe repousse les avances des plus magnifiques créatures qui croisent son chemin (notamment la fille de son puissant patron) et ne va vouloir réapprendre à vraiment vivre qu'auprès de Kathleen Moore, une jeune femme qu'il aperçoit un jour. Une idylle interdite et très sensuelle va naître alors entre le producteur et cette mystérieuse femme. Nanti d'un casting haut de gamme (Robert De Niro, Ingrid Boulting, Robert Mitchum, Jack Nicholson et même Tony Curtis et notre Jeanne Moreau nationale), Le Dernier Nabab est une œuvre passionnante, un film sombre maquillé en une histoire d'amour rose bonbon qui dépeint surtout une époque difficile pour les studios américains, de plus en plus harcelés par ce syndicat protégeant les droits d'auteur des scénaristes mais mettant des bâtons dans les roues de ses dirigeants, privés de leurs libertés au profit de demandes exaspérantes. Mélangeant donc peinture de ce monde énigmatique et romance émouvante, le tout à travers les yeux d'un homme triste qui semble tout avoir, Le Dernier Nabab est une petite merveille à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 juin 2009
    Casting imposant, images de qualité malheureusement c'est plat et un peu ennuyeux.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2011
    Excellent De Niro, très jeune déjà il en impose. Et ses partenaires aussi, je suis tombé sous le charme de Cécilia Brady. (magnifique Theresa Russel) Un beau film sur le Dernier producteur tout puissant à Hollywood.(avant Bruckheimer bien sur..)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 avril 2010
    Casting de stars à l'interprétation, à la musique et à la réalisation, pourtant Le dernier Nabab est pénible à regarder. Trop récent pour convaincre maintenant que le cinéma est au sommet de sa forme narrative, pas assez ancien pour susciter de la nostalgie. On voit là la différence avec, par exemple, un film comme Chinatown qui ne vieillira jamais.
    Ce film est surtout desservi par une musique épouvantable, sans doute le plus mauvais score de Maurice Jarre. Les "rushes" années 40 sont vraiment ratés. La seule séquence convaincante est celle avec Nicholson.
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Bon film, bien fait, bien californien, qui a vieilli mais pas trop. Mais il est quand même surprenant que le nom de celle qui interprète Kathleen Moore n'apparaisse nulle part sur ce site. Non seulement elle est au coeur de l'intrigue, mais sans elle, le film ne serait pas grand chose, malgré la noria de grands, et bons, acteurs hollywoodiens pur jus que Kazan nous fait défiler.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Dernière réalisation de la part du cinéaste turc Elia Kazan (1909/2003), réputé et talentueux, à qui l'on doit bon nombre de classiques du 7ème Art tels que Un Tramway nommé désir (1951), A l'est d'Eden (1955) ou encore La Fièvre dans le sang (1962). Avec Le Dernier Nabab (1977), il critique ouvertement le système Hollywoodien avec ses majors et ses producteurs irrespectueux et ou mégalomanes pour certains. Une critique acerbe, sublimée par une distribution remarquable en tout point, avec dans les principaux rôles : Robert De Niro & Robert Mitchum et dans les seconds rôles : Jack Nicholson, Donald Pleasence, Tony Curtis, Jeanne Moreau, Anjelica Huston & John Carradine. Avec un casting pareil, on était en droit de s'attendre à une oeuvre prodigieuse et palpitante, mais hélas, c'est loin d'en être le cas.
    Le principal soucis du film, c'est son manque de rythme, c'est plat durant près de 120 minutes, c'est tellement mou que l'on peine clairement à rester captivé malgré la très bonne prestation des acteurs, surtout Robert De Niro qui porte le film sur ses épaules. A noter enfin, la très belle B.O composée par Maurice Jarre (!).
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2013
    Peinture de l'âge d'or d'Hollywood tirée du dernier roman inachevé de Scott Fitzgerald, un film magnifique, mélancolique avec un De Niro impressionnant en producteur séduisant et tyrannique.
    Le dernier film de Kazan avec un casting de rêve.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    129 abonnés 2 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2013
    LA FIEVRE AU CORPS. Quel casting!!! L'age d'or du cinema Hollywoodien.
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