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    Le Dernier Nabab
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    3,6
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    67 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Grande et belle satire du monde du cinéma hollywoodien de la part du grand Elia Kazan avec comme toile de fond une histoire d'amour entre Ingrid Boulting et Robert De Niro. Réalisation soignée et irréprochable avec de grands acteurs au rendez-vous : Nicholson, Tony Curtis.
    Même si ce n'est pas le plus grand film d'Elia Kazan, ce dernier sort par la grande porte...
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2014
    Gatsby le Magnifique d’abord, et maintenant Le Dernier Nabab. Les œuvres de F. Scott Fitzgerald n’en finissent plus de réinvestir nos salles de cinéma. L’occasion pour Septième Sens de remonter le temps jusqu’en 1976, là où Robert de Niro joue l’une des plus grandes figures d’Hollywood de son époque pour le cinéaste Elia Kazan (Sur les quais, À l’est d’Eden), qui signe ici son ultime film.

    Cela est sûrement dû aux années passées, mais Le Dernier Nabab se construit sur un rythme lent et des séquences parfois poussives. Avec une musique très présente à l’image, on gardera en tête ce monde fou d’Hollywood, attractif et dynamique, bourré d’anecdotes en tout genre (repensons à celle de Curtis), et mettant en avant l’importance du rêve américain, bien enraciné dans la culture de l’époque.

    On sent l’amour de ce producteur pour le cinéma, n’ayant pas peur de financer des films pour lesquels il sait qu’il va perdre de l’argent. Grâce à ce goût pour le septième art, Kazan fait une belle mise en abîme de l’amour impossible avec la brillante séquence de Curtis et Moreau. Mais malgré son dévouement pour le septième art il pense que seul le producteur doit contrôler le film et avoir le dernier mot. Cette philosophie de l’industrie cinématographique représente bien évidemment celle d’Hollywood, qui se différencie nettement de la nôtre (où le réalisateur a plus de pouvoir).

    Nous avons un bon Robert De Niro déjà sûr de lui (Le Dernier Nabab sort un an après Taxi Driver), doté d’un charisme indéniable et d’un charme intéressant. Avec ces caractéristiques, il montre qu’il peut jouer l’ambiguïté (la douceur ainsi que la violence) sans aucun problème. Quant à Boulting (l’un des seuls rôles de sa carrière), elle a le visage d’une poupée de cire à la beauté immaculée. Semblant innocente et encore vierge de tous maux, la jeune femme va pourtant causer la perte de Max.

    Par ailleurs, on peut faire ici un parallèle avec le travail de Fitzgerald. On se souvient que le grand Gatsby perd la vie à cause de la femme qu’il aime. Le Nabab a cela de commun avec ce dernier. S’il ne meurt pas comme le milliardaire, il disparaît toutefois du monde professionnel dans lequel il se sentait si bien. Son passé est également mystérieux et l’on ne sait comment il a pu grimper à son jeune âge des échelons aussi périlleux. Finalement, nous ne pouvons le cerner entièrement mais nous savons certainement une chose : l’amour peut faire tomber des géants.
    Lenalee23
    Lenalee23

    39 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2009
    Film au sujet étrange ce Elia Kazan ne m'a pas vraiment convaincu bien que De Niro soit présent.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Un très bel hommage rendu au cinéma et à tous ceux qui l'ont fait vivre, avec ce film situé à une de ses meilleures époque de créativité. Le Dernier Nabab vaut surtout pour son atmosphère très particulière, peut-être unique.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    J'ai vu ce film il y a 1 an ou 2 et pourtant j'en garde d'excellents souvenirs. Les scènes sur la plage sont vraiment très belles, De Niro est excellent et ce film montre que tout bonheur peut s'arrêter à n'importe quel moment. Mention spéciale pour l'excellente B.O de Maurice Jarre. Le film est certes lent mais jamais ennuyant, je trouve le scénario très touchant et original. ça m'a donné envie de lire l'oeuvre originale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 février 2014
    Assez déçue par ce film. Le casting est bon, l'univers intéressant et pourtant, je me suis ennuyée. Je m'attendais à découvrir un producteur influent exercer son métier malgré les difficultés. Alors oui, c'était un peu de ça, mais pas grand chose comparé à cette grande rencontre qui deviendra histoire d'amour.
    Le film prend son temps, se laisse contempler... un peu trop même. C'est trop long.
    De plus, l'actrice qui joue le personnage dont M. Sthar tombe amoureux est d'une morne platitude et particulièrement antipathique.
    Un film dont il est intéressant de voir la bande annonce mais pas en entier.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Dernière réalisation du grand et controversé Elia Kazan, à qui l'on doit des oeuvres tels que "Un Tramway Nommé Désir" ou "Sur les Quais". Pour finir, il adapter le roman inachevé de F. Scott Fitzgerald "Le Dernier Nabab" qui nous fait suivre Monroe Stahr, un important directeur de production qui se jette corps et âme dans le travail depuis la mort de sa femme et on suit ses péripéties, entre la pression autres professionnels du cinéma (notamment des scénaristes) et ses déboires amoureux.

    Le scénario est bien écrit et surtout intéressant et même passionnant, il aborde et décrit l'univers Hollywoodien d'avant-guerre de manière plutôt cruelle et cynique mais toujours avec un parfum de fascination qui règne tout le long du film. Il décrit les relations entre les différents métiers de l'industrie, qui commande vraiment ou encore le rôle des acteurs. Mais c'est avant tout un portrait humain, celui d'un producteur qui voit son influence diminuer, qui refuse de remettre en cause l'évolution dans le cinéma et notamment les revendications des scénaristes et surtout mis à mal par des illusions passées qui reviennent constamment dans sa tête. Kazan arrive à donner une force dramatique parfois touchante à son film et notamment par l'intermédiaire du producteur, par ce qu'il fait subir aux autres mais ce qu'il subit lui aussi.
    La mise en scène minutieuse de Kazan est impeccable, il arrive à donner à son film une atmosphère mystérieuse et envoutante avec comme décors l’âge d'or Hollywoodien. D'ailleurs c'est aussi très bien reconstitué, que ce soit les studios de l'époque ou la façon de faire.
    Et la force du film tient aussi dans les interprétations et notamment celle d'un Robert De Niro grandiose, malgré tous les grands rôles qu'il a eu, c'est l'une de ses plus belle composition, il est époustouflant. Les seconds rôles tels que Jack Nicholson, Tony Curtis ou encore Jeanne Moreau sont impeccable.

    C'est une grande et très belle dernière, surement pas son meilleur film (la concurrence est rude !) mais un beau et fascinant film, très bien réalisé, reconstitué et interprété.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2014
    E. Kazan a le talent de faire des grands films sans esbroufe. Tout est maîtrisé, calculé avec un savoir faire presque scientifique. Son dernier film apparaît comme une leçon de cinéma et porte un regard critique sur l'industrie hollywoodienne avec un œil acéré. Pour emmener son film, il lance R. DeNiro en wonder boy face aux acteurs R. Mitchum et T. Curtis et le tout sous fond d'histoire d'amour perdu que le jeune producteur talentueux va essayer de retrouver dans les bras de I. Boulting, fragile et mystérieuse. E. Kazan va jongler entre tous les éléments du film avec une dextérité remarquable. Ses thèmes principaux sont présents, mais sa concentration est menée vers l'histoire d'amour, qu'il va filmer avec une certaine nostalgie et tendresse avant de revenir à une œuvre plus cynique où la dernière scène laisse pantois autant qu'elle impressionne comme pour nous signaler que l'illusion était plus grande qu'on ne l'avait imaginé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2007
    Son dernier film, distribution exceptionnelle: Robert Mitchum, Robert de Niro, Jeanne Moreau, Tony Curtis et pour les seconds rôles: Jack Nicholson et Angelica Huston, pas mal..et en plus adaptation d'un roman de Fitzgerald...merveilleuse peinture du Hollywood côté administratif, pas de fin, mais superbe fresque.
    schumiforever
    schumiforever

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    Un film sur le cinéma, ses faiseurs de miracles, l'envers du décor, c'est ce que l'on espère au départ, bercé par ces tournages d'époque et les caprices des acteurs autour de ce tout puissant directeur de studio. On s'attend même à vibrer en découvrant le casting: De Niro, Mitchum, Tony Curtis, Jeanne Moreau en diva vieillissante, Nicholson... Et la magie retombe comme un soufflet quand le héros devient amoureux. Elia Kazan se complaît alors à filmer de lourdes scènes romantiques où le reste de l'histoire n'est qu'intermèdes, son film s'éteint et se perd comme le jeu de De Niro, et plus grave, les conséquences de son comportement sur l'industrie du cinéma sont à peine évoquées.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mai 2007
    perso j'ai mis 2 etoiles car j'ai trouvé le film plat dans l'ensemble, je trouve que le théme de la "vie des studios" n'est pas super mais je dois quand même avouer que j'ai mis les 2 etoiles pour l'interpretation que nous offre Robert De Niro qui est magnifique. Pour tous dire le film n'est pas tout à fait mauvais grâce à robert de niro donc allez le voir si vous avez envies. Et puis un film avec robert de niro vos toujours le coup d'être regardé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2007
    Quand un producteur prend conscience que la vie n'est pas aussi interchangeable qu'un scénario de film...
    Passionnant. Un groupe de visiteurs découvre les ficelles des tremblements de terre pour les besoins du film "San Francisco". Une partie de la magie de l'usine à rêves est dévoilée. Par la même occasion, il découvre aussi la loge de l'actrice légendaire Minna Davis, l'épouse trop tôt disparue du grand producteur Monroe Stahr (Rober De Niro), dont les fenêtres de son bureau personnel sont désignées par le guide des lieux. Alors qu'une véritable secousse déferle sur un des plateaux de tournage, Monroe Stahr est subjugué par la ressemblance d'une figurante avec sa feue femme. Il mettra tout en oeuvre pour conquérir son coeur... Comme l'avaient fait avant lui Billy Wilder ("Sunset Boulevard") et Vincente Minnelli ("Les ensorcelés"), le très grand Elia Kazan adapte le roman de F. Scott Fitzgerald sur l'envers du décor, ou quand la réalité dépasse la fiction. Perfectionniste dans l'âme, Robert De Niro prête ses traits et son jeu d'acteur sans faute au plus grand producteur de l'âge d'or hollywoodien, Irvin Thalberg. Adapté par Harold Pinter ("The servant", "Accident" et "Le messager" de Losey; mais aussi "La maîtresse du lieutenant français"), cette oeuvre testamentaire permet à Kazan de faire ressurgir ses vieux démons : la main mise des producteurs sur la version finale de leur création artistique, la chasse aux sorcières à laquelle il prit part et dont on le taxa exagérément (avec le personnage communiste interprété par Jack Nicholson). L'épilogue remarquable d'une carrière exceptionnelle ("Un tramway nommé désir", "Sur les quais", "A l'est d'Eden", "Baby doll", "La fièvre dans le sang", "America America" ou encore "L'arrangement").
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Le Dernier Nabab opère une forme de fascination sur le spectateur, dans sa façon de ne pas juger si méchamment que cela le système hollywoodien. Elia Kazan, aurait bien sûr pu, avec son statut de réalisateur, attaquer beaucoup plus la machine. Il garde une grande compassion pour son personnage, qui pourtant vire les réalisateurs à cause des caprices d'une star, et garde le final cut (graal d'un film américain) de tous ses films.
    Il ose également nous montrer Monroe Stahrs, expliquant à ses collègues, qu'il produit un film qui ne rapportera pas un sous, mais qu'il va quand même finir. Pourquoi demande les autres ? Parce qu'il sera de qualité, répond Monroe. A voir, la réaction des autres producteurs du studio, bouche ouverte, bave coulante au coin de la bouche.
    Kazan nous parle t'il d'une époque en train de disparaitre ? Oui bien sûr. Kazan est déjà fini. Une vague, sur laquelle surf des barbus s'appelant Spielberg, Coppola, Lucas, est en train de déferler sur Hollywood.
    Vague qui le laisse sur place, lui, et autres Billy Wilder (à voir Fedora).
    La mélancolie du film réside surement là.
    A voir également, le face à face entre De Niro et Nicholson, grand moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Entre le tragique de la romance, le comique satyrique à deux sous (Curtis qui ne bande plus, le film dans le film) Kazan se disperse. Idem pour l'industrie du cinéma : entre excentricités, déboires, affaires de pognons, on part dans tous les sens et bouffons jusqu'à l'indigestion un gratin de stars totalement inutile. Résultat : le pivot, le portrait de notre Monroe s'en trouve fatalement diminué. Ingrid Boulting est sublime, De Niro est magnétique et sensuel, mais voilà Kazan a voulu trop en faire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Le dernier nabab n'est certainement pas le meilleur des fils d'Elia Kazan mais il possède des qualités scénaristiques et dans le jeu d'acteurs indéniables.
    Rien que pour cette scène anthologique entre De Niro et Jack Nicholson, la confrontation entre deux monstres sacrés du cinéma américain, entre deux mondes socialement opposés, il vaut vraiment le détour.
    Le film est souvent haché du sans doute à un montage pas toujours heureux mais Kazan sait jouer aussi avec les silences et les longueurs pour donner du sens au jeu parfait de ses personnages.
    L'on préfèrera bien entendu pour découvrir le cinéma de Kazan ces premiers films avec Marlon Brando mais aussi "America America" souvent injustement boudé et sans doute le plus autobiographique du cinéaste.
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