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Bowen Tyler
2 abonnés
112 critiques
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4,5
Publiée le 9 mai 2023
Ce polar en forme de miracle cinématographique est une véritable révélation d'un cinéaste qui va sans cesse au plus juste. Le film est captivant, touchant, implacable.
Mais depuis quand ont accrédite l’idée qu,il pourrait y avoir une petite histoire entre une jeune fille mineur et un ex taulard. Pour moi en tant que père ma fille n’aurait jamais pu lier une amitié avec cette personne . La seule qui peut avoir ce rôle c’est la mère de cette jeune fille. Les enfants mineures ne sont pas autonome affectivement. Ont assiste à notre époque a un renversement des rôles avec les enfants qui tiennent le premier et les adultes le second, a 59 ans je dis non. La réinsertion de ce monsieur car il doit y en avoir une dans le film doit passer impérativement et que par la mère.
Un film bien fichu, et à la réalisation soignée mais au scénario simpliste et prévisible. Les personnages n'ont aucune originalité ni profondeur, on passe un bon moment mais sans plus.
Esthétique assez typique du cinéma social belge, pour une intrigue de film d'action traitée justement dans une veine beaucoup plus sociale, sans effets de manche à l'américaine. On appréciera une mise en scène à la froideur calculée et des interprètes plutôt solides (malgré l'avarice des dialogues), et des personnages dont le traitement compense un scénario à la trame bien trop évidente.
J'ai vu un film... une très belle histoire de rédemption et de violence... Il y a une volonté de montrer un monde noir et de façon crue... Avec une question de fond, à savoir peut-on sortir d'un engrenage de rage même pour la bonne cause ?... Car ici, la morale se mettrait du côté de Danny, mais tout n'est pas acceptable... même le meurtre par vengeance pour sauver l'honneur d'une jeune fille... LA réalisation est l'atout majeur de ce film, avec un personnage central campé par Rolland Møller... Film de grosse tension... Après, il y a quelques longueurs... mais on salue cette 1ère réalisation de Jeremie Guez.
Jérémie Guez s'empare pour la première fois de la caméra, après quelques succès en tant que scénariste. Bien lui a pris. Bluebird surf sur l'éternel repenti, sortant de prison, qui veut corriger son passage dans le civil, malgré son côté marginal qui prédomine. Si l'atmosphère froide, dans un hôtel poisseux, donne le ton du film trop rapidement, ce dernier s'extirpe du lot par ses interprétations. Bon client de Roland Moller, que personnellement je n'avais jamais eu encore la chance d'avoir vu. Il insuffle une animalité qui est raccord avec son personnage. On pourrait ainsi dire un jeu à la Matthias Schoenaerts, une sorte de boule de nerf à retardement à qui la vie ne fait pas de cadeau. Il y a toujours dans ces destinées de personnage, un degrés de mauvais choix élevé, mais c'est ce qui les rend captivant et intéressant à suivre.
Je m'attendais à un film d'action façon John Wick, et au final c'est un drame social presque documentaire, se déroulant dans une zone artisanale froide de Belgique. Un repris de justice essaie de se réinsérer met se retrouve vite en difficultés en voulant aider une famine cabossée. Porté par avec un habituel 2nd rôle au physique de viking, il trouve ici un surprenant 1er rôle sensible, il laisse transpirer une brutalité qui montera en puissance. Une bonne surprise.
Le grosse brute qui va prendre la défense d’une personne plus fragile c’est le pitch déjà vu des dizaines de fois de ce Bluebird. Et pourtant malgré ce « manque d’originalité » c’est plutôt un bon film à découvrir car très soigné. Bien mis en scène, bien rythmé, solidement interprété, c’est un film qui a le bon goût d’éviter de pathos et de se perdre dans des scènes superflues. C’est simple, brut, efficace et du coup il arrive à se démarquer. Bravo.
Les motifs narratifs et esthétiques auxquels recourent Bluebird s’avèrent déjà bien connus, sinon empruntés sans vergogne à des films tels que The Equalizer (Antoine Fuqua, 2014) ou Léon (Luc Besson, 1994), pour n’en citer que deux. Jérémie Guez, auteur de polars et scénariste, ne réussit jamais à conférer à son premier long métrage une identité personnelle, une puissance tonale ou scénaristique, la faute à une écriture sommaire des protagonistes et des dialogues. Son oiseau de passage – et pas sage – ne prend son envol à aucun moment, plaqué au sol en raison d’une bipolarité malheureuse qui le conduit tantôt à privilégier une approche réaliste tantôt à se lancer dans une quête de l’icône grossière et stérile ; il suffit pour s’en convaincre de voir la clausule, ridicule, qui gonfle sa résolution à l’aide d’une musique assommante. Le regard que le metteur en scène porte sur ses personnages s’avère artificiel et dépourvu du moindre parti pris, fantoches détenteurs chacun d’un cliché du genre qui ne connaît aucune évolution véritable, sinon Danny qui de prisonnier se convertit en père de substitution, idée assez touchante par instants et qui offre à Bluebird un propos de fond qui aurait mérité meilleur traitement.
Les décors ne sont pas toujours nets, précis, la lumière parfois indécise, les personnages tout aussi incertains parfois, et tout ça nous fait un excellent premier film en forme de polar non conventionnel. Pourtant à l’origine, rien que du classique pour un taulard en liberté qui ne demande qu’à se faire oublier. Les événements vont le bousculer, il évite les écueils jusqu’au jour où il ne pourra plus reculer. On coud du fil blanc, mais non , scénariste et réalisateur Jérémie Guez accommode son style en inversant souvent le processus narratif ( rien de prévisible, ni de convenu ) dans la marge, là où le scénario a posé d’autres règles pour ce thriller qui tire à contre-temps. Il faiblit malheureusement sur un final un peu bâclé dans le flou scénaristique et le happy end convenu. Cette fin me fâche vraiment, mais ce n’est que la fin. AVIS BONUS Un très bel entretient avec le réalisateur qui parle très bien du monde du cinéma et du cinéma qu'il entreprend. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Le ténébreux est aussi sensible. La femme-enfant est ingénue. La mère est discrète et salvatrice. La réalisation est efficace et soutenue par une musique d'ambiance appuyant les situations. La fin en revanche est bâclée (en 2 mn le tour est joué). Il manquerait presque la musique d'Ennio Morricone avec le chien au ralenti.
Bon film qui dégage une ambiance rugueuse autour de personnages à la croisé des chemins. Dans un monde dur et violent, des paysages désolés et un ciel bas, les personnages se rencontrent et vont s'aider. Entre un ex détenu, dont on ne sait pas grand chose et une ado en quète de père et de repères, le courant va passer. Le film dégage un aspect conte et prend le pouls des rapports assez durs aujourd'hui d'une jeunesse délaissé et des adultes coincées dans leurs vies. Les personnages font naitre l'émotion entre un Roland Moller brutal dont on sent la sensibilité et une Lola Le Lann à l'aise dans son rôle de femme-enfant. L'histoire est assez simple mais efficace et la réalisation s'avère maitrisé. Réussi
Histoire malheureusement fréquente. Bonne réalisation et montage. Les actrices et acteurs jouent avec une grande sobriété dans cette histoire tragique. J'aime beaucoup les couleurs, les lumières et les lieux choisis.