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Adelme d'Otrante
183 abonnés
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3,5
Publiée le 22 novembre 2020
Un ex-taulard en phase de réinsertion se prend d'amitié pour la gamine de sa logeuse en manque de repère paternel puisque celui-ci est en prison. Quand celle-ci sera violée par un malfrat cet homme mutique replongera dans l'ultra-violence quite à tout perdre. Lorgnant avec efficacité du côté du cinéma indépendant américain, le jeune réalisateur belge signe ici un thriller dramatique et crépusculaire réussi. La bande son toute en post-rock cristallin est remarquable.
Très bon drame véritablement noir et superbement filmé comme un polar. Au scénario tout tracé dès les premières secondes, mais millimétré et d'une justesse implacable. Même au terme il reste de nombreuses interrogations sur le passé comme sur l'avenir de nos protagonistes. Le casting est excellent, avec de vraies gueules, qui incarnent excellement leur rôle. Une découverte intéressante à ne pas louper
Un film noir, lent, classique. Je pensais que ca serait comme Léon (avec Réno), mais non. L'acteur veut prendre le style sans y arriver. On s'ennuie. La première partie est trop longue. 35 minutes avant que ca démarre. Mais ca reste quand même mou. On sait trop bien comment cela va finir. C'est bien joué, bien filmé, mais ce n'est pas passionnant.
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4,5
Publiée le 25 juillet 2020
Bluebird est une histoire de rédemption, le personnage principal Danny ayant été libéré sur parole de prison. Danny est une personne qui vit selon un code moral. Il est fort, silencieux, sage, taciturne, compétent, humaniste, loyal, véridique, ponctuel, attentionné toutes les qualités que les vrais hommes possèdent. Il sait prendre soin des affaires a des valeurs élevées et incarne le terme masculin. Son parcours le conduit dans une ligne de conduite qui le met en danger mais qui protège les innocents et les femmes. Mais il est conscient que son statut d'ex-détenu le rend vulnérable au système. Les gens lui ouvrent leur cœur et lui apportent acceptation et joie et il leur apporte également protection et acceptation. C'est une histoire merveilleusement édifiante. C'est un excellent thriller à tous points de vue...
D’abord écrivain puis scénariste dans le cinéma, notre pote Jérémie Guez franchit une nouvelle étape avec cette première réalisation en adaptant L’homme de plonge de Dannie-M Martin. On ne va pas se cacher que l’histoire de Bluebird a un air de déjà-vu avec un ancien prisonnier qui cherche une vie tranquille, la différence est faite par son trio vedette. C’est l’occasion de revoir Lola Le Lann qu’on a découverte dans Un moment d’égarement sans oublier la toujours excellente Veerle Baetens. Le plus grand atout de ce film reste toutefois la présence de Roland Møller qui s’impose avec son indéniable charisme et le mystère qui entoure son passé. Un film qui ne se distingue pas par son originalité mais qui fonctionne très bien, prometteur pour la suite de la carrière du jeune réalisateur.
Première information : l'histoire commence à la 37ème minute. Pendant ce premier tiers, les personnages papotent tranquillement, faisant fi du moindre spectateur. C'est alors que le scénario, s'emballant (quelque peu), nous entraîne dans dans une suite d'évènements dont on peut douter de la crédibilité. Pour finir par un épilogue aussi tragi-comique que bâclé. Aïe.
Un ex taulard, bipeur à la cheville, doit repartir de zéro, trouver un travail et dors provisoirement dans une pension où la propriétaire et sa fille ado tentent tant bien que mal de subsister. Le film se veut sombre, dramatique car l'homme n'est pas facile, sauvage et sur ses gardes alors que la jeune ado, privé de père, semble s'attacher à lui. L’histoire est courte, belle et très bien réalisé avec une bande son de qualité, ajoutant ainsi de la profondeur aux scènes...
Un bon film, qui prend son temps, des plus classiques et de bonnes interprétations. Malheureusement, trop court à mon goût et renforcé par une fin expédiée. A découvrir ! 3/5 !!!
Bluebird aurait sans doute pu bénéficier d’une sortie en salle s’il n’y avait eu la crise de la Covid-19... et il l’aurait largement mérité. En effet, thriller plus européen qu’international, le film de Jérémie Guez n’aurait pas tellement à rougir de la comparaison avec certains modèles américains du genre (prenons par exemple, Blood Father, réalisé par un autre frenchy).
Le genre, c’est celui bien connu de l’interférence entre une jeune victime potentielle et un ancien à qui on ne l’a fait pas (taulard ou vétéran), qu’on appelle aussi Rape and Revenge Movie, et qui produit son lot de violence légitime (outrancière dans le dernier Rambo, plus stylisée dans Drive, etc.). Or, le genre n’exclut pas l’approche plus humble et intimiste. C’est la voie que choisit le jeune réalisateur, en réussissant un remarquable portrait de père supplétif, avec une finesse d’observation et un souci du détail évidents. Les deux acteurs Roland Møller et Lola Le Lann sont tous les deux au diapason de cet enchaînement de circonstances... d’une troublante justesse !
Démarrage catastrophique, plans pompeux/ jeune ado sur le toit qui fume, et premiers dialogue avec 2 actrices qui parlent sans ouvrir la bouche, ton monocorde haché et plat, et pour du sois-disant naturisme c'est antinaturel, on croirait voir des gamins jouant leur première pièce de théâtre. Bon c ultra chiant! Je n' ai pas pu aller plus loin! Vite cherchons un bon polar nordique, anglais ou US, pfffffff...
Un film qui montre bien la difficulté de la réinsertion même quand tu y mets de la bonne volonté, très bien joué par un acteur peu connu enfin pour moi. A voir un film touchant. Sans pour autant être un chef-d'œuvre
Simple, rapide et efficace! Un film incroyable, un mélange entre l'histoire de "A Beautiful Day" et de l'ambiance de "Joker", rythmé par le jeu d'acteur d'un Joaquin Phoenix danois. Un film puissant, attachant et bouleversant. Jérémie Guez signe un premier film réussi.
Deux ans après sa première présentation au festival SXSW, le film sort enfin dans l’hexagone (!). Initialement prévue pour une exploitation au cinéma (en novembre 2018 via Océan Films Distribution), c’est finalement Les Bookmakers / The Jokers qui se chargent de l’exploiter (mais le Coronavirus et le confinement scelleront définitivement son destin), raison pour laquelle il écope d’une sortie direct en VOD.
Ce qui s’avère être au final, un mal pour un bien, tant ce premier film nous laisse un arrière-goût d’inachevé. Réalisé par Jérémie Guez, si son nom ne vous dit rien, il a été scénariste sur bon nombre de films tels qu’Yves Saint Laurent (2014) ou encore Lukas (2018).
En réalisant Bluebird (2018), aussi appelé "Tu ne tueras point", le jeune réalisateur (de 32ans), adapte le roman L’Homme de plonge de Dannie Martin et nous entraîne au cœur d’un thriller soporifique & morne.
Pourtant on aurait voulu y croire, ne serait-ce que pour la présence du danois Roland Møller (impassible et tellement animal à la fois), mais rien à faire, le film met un temps fou à démarrer et à rentrer dans le vif du sujet (il faut attendre facilement 40min pour sortir de notre léthargie). Et dès que le film daigne enfin passer la seconde, il ne cessera d’enchaîner les invraisemblances spoiler: (notamment lorsque Clara est victime d’un viol, Danny ne trouve rien de mieux à faire que de la dessaper et la foutre sous la douche plutôt que de l’emmener aux urgences…) . Sans oublier le happy-end ringard spoiler: (avec les retrouvailles entre Clara et son père et le chien qui se laisse finalement apprivoiser) .
Même le casting ne parvient pas à convaincre, en dehors de Roland Møller, le rôle de la mère et la fille (Veerle Baetens & Lola Le Lann) n’ont rien de sympathique, on ne s’y intéresse jamais, aucune accroche ou identification possible.
Une première réalisation qui déçoit clairement et ce, malgré une certaine atmosphère plus ou moins ressentie et une photo réussie (Dimitri Karakatsanis), pour le reste on repassera.