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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 août 2023
Ce film me hante. Il s'invite dans mes pensées sans prévenir, comme un vieil ami qui entre sans frapper à la porte. Il me semble parfois qu'un lien invisible nous relie. Celui des rêves j'imagine. Est-ce la cadre, le thème, l'ambiance qui nous envahie, nous emprisonne, impossible de le dire vraiment... peu de film m'ont fait cet effet.
Malheureusement je n'ai pas accroché à Un grand voyage vers la nuit même si je m'y attendais un peu, mais je voulais tenter l'expérience quand même. Mais c'est clairement le genre de film qui mise tout sur son ambiance et son envoûtement. Sauf que j'arrive à tenir 40 minutes devant mais au bout d'un moment, ça devient vraiment long et ça avance à deux à l'heure. Ce n'est pas mauvaise mais c'est juste très expérimental et je n'ai pas accroché.
Film sorti d'une autre planète et onirique. Dès le début je savais qu'il allait falloir être très concentré pour comprendre, même en faisant cela j'ai eu du mal. En effet la narration est lente est décousue avec des personnages dont on ne sait même pas d'où ils sortent. Le tout rend la compréhension difficile. C'est dans la seconde partie que j'ai un peu compris ou il en voulait en venir . J'ai du même remettre le début en accéléré pour tout comprendre et lier le tout ensemble . Côté esthétisme, l'œuvre est réussie. Mais ça ne rattrape pas l'ensemble. Film trop personnel pour qu'on s y attache.
Porté par les critiques dithyrambiques, je suis allé voir ce film qui je dois le reconnaître m'a ennuyé comme rarement. Je me suis dit que j'étais dans un mauvais jour et j ai revu le film plusieurs semaines plus tard. Rien n'y a fait. Ma conclusion est la même : un ennui sidéral. J'ai parcouru des critiques avant d'écrire celle ci et je dois dire que les bras m'en sont tombés. Prendre en référence ce film avec ceux de Tarkovsky, ou même de Lynch c"est très osé. Ce film n'arrive pas à la semelle des moins bons films de Lynch. Et pour ce qui est des films de Tarkovsky ( un des mes réalisateurs préférés) qui n'a frayé qu'avec l' excellence, voire a signé plusieurs chefs-d'œuvre, je n'en parle même pas. J'aurais pour ma part évoqué à titre de comparaison le premier opus de lars Von Triers ( élément of crime) pour établir un parallèle avec ce "grand voyage vers la nuit". Mais Lars Von Triers réussissait avec panache, là ou l'auteur du "grand voyage ..." nous conduit finalement dans un grand voyage vers l"ennui. Certaines critiques tentent de raconter le film dans son ordre chronologique : c'est très louable et utile. Mais mon désintérêt est tel pour ce film, que je cherche une nouvelle position pour poursuivre confortablement ma sieste.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 13 décembre 2020
Un grand voyage vers la nuit n'est pas un bon film car qu'il n'y ait pas de complot. Il y a une intrigue mais le réalisateur a fait de son mieux par de nombreux sauts et flashbacks pour ne pas vous la donner et je me suis demandé pourquoi est ce une nouvelle forme d'art que d'avoir des dizaines de flashbacks ?. Il y a des personnages irréalistes et une connexion bâclée entre eux. De nombreux personnages inutiles sont introduits pour dire une ou plusieurs phrases et ils disparaissent. La dame en prison, la dame qui a eu le restaurant, deux voyous à la table de scrutin. Enlevez-les et il ne se passera rien. Par exemple le type demande à la dame en prison pourquoi vous êtes ici. Elle lui répond qu'il y a beaucoup de choses à dire vol, fausses cartes d'identité. Je ne suis pas sûr de l'utilité de ce dialogue et de l'impact sur le film si on l'enlève. Pourquoi diable ai-je besoin de regarder un gars mordre dans une pomme pendant trois minutes ?. Etait ce nécessaire de regarder ce plan d'ensemble pour connaître l'importance de la pomme dans le film ?. L'utilisation inutile de la 3D. Le réalisateur pense-t-il que si le deuxième volet n'était pas tourné en 3D nous ne pourrions pas réaliser ce rêve ?. Et de nombreux autres éléments c'est-à-dire la narration, la musique, l'éclairage leur contribution à l'essence et au message n'est pas claire et directe. Il pleut attention elle a disparu et réapparu et bien d'autres choses encore...
C’est l’histoire d'un homme qui essaye trouver la femme qu'il avait aimé dans le passé, alors qu’il retourne á Kaili, la ville oú il habitait pour la rencontrer. Le résumé est prometteur mais tout ce qui passe est vraiment imprévisible. D'après moi, c'est un film à ne pas manquer parce qu'il est visuellement merveilleux, quelques prises sont longues mais je pense qu'ils donnent certaine importance aux situations. Pour moi c'est incroyable parce qu'il mélange les rêves et la réalité dans deux heures qui semblent magie; en plus la moitié du film est en 2D et l’autre en 3D. Le scénario, les costumes et la production sont essentiellement spéciales,et pendant le déroulement du film on voyage à travers des images, des sentiments et de beauté, chaque situation qui se présente se connecte avec une autre et peut-être on arrive à la confusion mais si on fait attention on pourra rassembler chaque moment afin de comprendre.
"Un Grand Voyage vers la Nuit ". Un voyage vers nos rêves et nos vies antérieurs. Pluie torrentielle de sentiments. Fragments de cœur et de lumières, l'Art c'est un séisme. Bouleversant notre âme, Bi Gan créer l'impossible, une fumée tumultueuse, une alchimie antique indescriptible. Expérience irréversible dont je ne pourrais jamais plus, en réchapper. On m'avait pourtant prévenu. Le choc n'en a pas été moins assourdissant. On se retient de pleurer une fois, puis deux fois. Mais l'éphémère face à l'éternel, tend la lumière à l'obscurité. Écran Noir. Titre. Musique. Le corps fond en larme. Un mécanisme presque obligatoire face à une démonstration, tirant plus du divin que de l'humain.
Lent, lent, lent....tout est lent dans ce film: dialogues, scènes, voitures. ..dur de ne pas s'endormir dans cette chinoiserie aux sombres couleurs et à l' histoire fumeuse. On a droit au karaoké et aux cigarettes pour faire trendy. Allez plutôt revoir Lost in Translation dans le genre, film bien plus réussi.
Une œuvre d'atmosphère onirique esthétiquement sublime grâce à des plans-séquences virtuoses mais, malgré quelques scènes envoûtantes, la narration est tant décousue et confuse que le film ne parvient pas à captiver. Vraiment dommage.
Le titre est sublime, véritable invitation au rêve et à la poésie; le film, lui, n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes. Après le beau "Kaili Blues", Bi Gan signe un deuxième film encore plus ambitieux en complexifiant la mise en forme de ses obsessions – le temps, le souvenir. Divisé en deux parties distinctes, "Un grand voyage vers la nuit" frappe d'abord par sa vacuité et ses plans poseurs, montre constamment son incapacité à se détacher de ses nombreuses références écrasantes (le film noir dans sa globalité, Wong Kar-wai pour sa photographie et son romantisme désenchanté) et gonfle les muscles avec sa virtuosité toc qui essaye tant bien que mal de masquer une intrigue sans profondeur, dont la bizarrerie ne doit qu'à une poignée de scènes absconses. Il faut attendre la seconde partie pour qu'enfin le film surprenne et captive grâce à un changement de dispositif : l'utilisation du plan-séquence. Déjà imposant dans "Kaili Blues", le plan-séquence dure ici près d'une heure et demeure le terrain de jeu le plus familier de Bi Gan, qui peut enfin déployer ses talents d'artificier. Le film ne gagne pas en profondeur, et c'est la grande limite de ce jeune cinéaste que de ne pas avoir encore trouvé de forme qui prenne la pleine mesure de ses idées, mais il parvient par le plan-séquence à renouer avec un plaisir enfantin de la technique et d'une poésie foraine; ainsi, on se délecte de certaines trouvailles formelles qui sont loin d'être vaines puisqu'elles permettent de lier les thématiques aux personnages : par exemple, il s'agit de trouver un moyen de mise en scène pour suggérer l'élévation physique de personnages survolant un village ou encore une maison qui tourne sur elle-même. Se réjouir de ces moments n'est pas anodin car il rassure sur le lien qu'entretient Bi Gan avec le cinéma – il est finalement loin de s'ériger en petit maître prétentieux – qui croit vraiment qu'une forme ludique et poétique puisse émouvoir. On attend désormais du cinéaste qu'il puise davantage dans sa croyance pour mieux donner corps à ses personnages qui restent pour l'instant des figures afin que la magie espérée opère pour de bon.
Deuxième film du réalisateur chinois Bi Gan, après Kaili Blues, Un grand voyage vers la nuit est un objet cinématographique totalement novateur et audacieux. En effet, ce film est une véritable expérience de cinéma avec ses deux parties bien distinctes, ses plans splendides, le côté imprévu et spirituel de l’histoire et son dispositif de visionnage incroyable, ce plan séquence monumental…
quelle grosse déception! c'est beau mais c'est ennuyeux; enfin plutôt c'est un peu beau et c'est très ennuyeux. Un film qui n'a aucune ambiance (l'ennui, ce n'est pas une ambiance). Je m'attendais à une sorte de rêve, mais rien, c'est plat. Il faut dire que je n'aime pas Tarkovsky (enfin ce que j'en ai vu) et je ne vois que maintenant qu'on l'a comparé à lui, alors que je m'attendais plutôt à du Gaspard Noé (que j'aime beaucoup). Vraiment un film qui ne me laissera que le souvenir d'avoir lutté contre le sommeil. Pour donner quand même du positif, la dernière partie en 3D est par moment mieux à condition de mettre son cerveau en veilleuse et également en mode patience (que c'est long la descente en téléphérique par exemple, mais quand on a déjà patienté 1h30 on n'est plus à 1mn près), notamment quand il traverse la place avec le karaoké géant je ne sais pas pourquoi (musique?) j'ai bien aimé.
"Un grand voyage vers la nuit" est aussi une magnifique ballade cinématographique. Les amateurs de scénario classiques, de blockbusters étasuniens ou de cinéma bien de chez nous (entre autres) seront sans doute perdus. Les cinéphiles sensibles se souviendront longtemps de cette splendeur.
Il n’y a pas à dire, une belle séance que j’ai assisté avec un message concernant la 3D immersive, dès que le héros le met, une réalisation à moitié des effets spéciaux. Ce genre de film est comme le vide de l’infini, une immensité dont l’on ne reviendra plus en arrière, l’instant présent est au passé, ça avance à grâce pas, lentement sûrement plus en avant. Le visuel a quelque chose de spécial, les couleurs majoritairement lumineuses dominent l’obscure clarté, le bleu et rouge entre autre. La mise en scène de ces particularités sont les œuvres de science fiction plongée dans l’urbanisme chinois, c’est beau. Enfin, sachant contempler la contemplation des larmes romantiques du mangeur de pomme sans contrariété, ceci est voulu par le septième art, une épreuve séquence de sage réflexion.