Signé par Son Trang, le scénario est l'adaptation d'un roman de Nguyen Huy Thiep.
Vuong Duc s'était déjà plié à ce type d'exercice, en réalisant en 1996 Co lau (Les roseaux), qui transposait à l'écran une nouvelle de Nguyen Minh Chau.
« (…) Les coupeurs de bois veut mettre en garde contre une réalité cruelle qui menace l‘environnement social et économique en pleine mutation, où les tromperies sont en passe de devenir la règle de la vie économique et dont les conséquences sont incalculables. Les coupeurs de bois, histoire de simples duperies de la part de simples travailleurs, peut se lire ainsi comme une allégorie. »
Le gouvernement vietnamien, constatant l'état de déshérence du cinéma national, a décidé voilà maintenant quelques années de consacrer 200 milliards de dongs (soit 15 millions de dollars) pour un «programme de restauration du cinéma national». Cette opération a permis aux deux grands studios du pays, le Studio du Film (de Ha Noi) et le Studio Giai Phong (de Ho Chi Minh Ville), de renouveler petit à petit leurs équipements. Les salles de projection ont également été rénovées et modernisées. Ces efforts se sont avérés payants, puisque le cinéma attire maintenant un nouveau public, curieux de découvrir les productions vietnamiennes.
« Le contraste est constamment présent dans la nature au Vietnam, dans le caractère vietnamien. La lumière du soleil est beaucoup plus violente au Vietnam qu'en Europe, d'où sans doute un contraste beaucoup plus net entre le clair et l'obscur, le volume et la netteté des formes. »
Les coupeurs de bois a été présenté au Festival des Trois Continents à Nantes 1999.