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brianpatrick
84 abonnés
1 611 critiques
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3,0
Publiée le 23 août 2024
C'est un film très bien réalisé par Louis Ortega. C'est l'hstoire de la vie criminelle de Carlos Puch. spoiler: Un tueur en série argentin qui a assassiné onze personnes avant l'âge de ses vingt ans. Maintenant, il est à plus de cinquante ans de prison. Après, romancer une histoire aussi tragique dérange beaucoup .spoiler: Faut penser qu'il a assassiner deux femmes, qui ne sont pas montrer dans le film. Cette romance gentille pour des faits aussi graves.
El Ángel est un film poseur qui applique sur ses images en tout point banales un vernis aguicheur qui attire l’œil sans jamais le combler : aucune originalité esthétique ou tonale, sinon le trouble d’une relation entre deux garçons que tout oppose et qui vont tirer de leur complicité dans l’illégalité une énergie érotique fort réussie, quoique dissoute en partie à l’intérieur d’une intrigue policière déjà vue. La présence d’Agustín et de Pedro Almodóvar à la production ne suffit pas à ancrer le désir dans une œuvre dépourvue de point de vue, de même que Lorenzo Ferro, interprète du personnage principal, échoue à donner à Robledo son opacité et son mystère intrinsèques, sorte de caricature de chérubin diabolique assez terne au demeurant.
Être libre : en 1971, l'idée électrisait la jeunesse d'une bonne partie du globe. En Argentine toutefois, le sens était différent, car il était impossible d'être libre sans devoir profiter des failles d'un système oppressif. Autrement dit : être libre, c'est vivre en marge de la loi.
C'est ainsi qu'El Angel traverse son adolescence, croyant ne rien faire d'autre qu'être libre. Ne connaissant aucune limite (ni légale, ni morale), il oscille entre l'insouciance et la sociopathie alors qu'il entre dans le monde criminel. Ortega lui laissera longtemps le loisir de la première, en partie car cela lui permet d'installer un dynamisme feel good loin des troubles politiques, mais aussi pour nous laisser réfléchir sur la place qu'a l'éthique dans tout ça. À quel point sa motivation libertaire est-elle valable comme philosophie de vie ? À quel moment précis El Angel franchit-il le point de non-retour ?
Le film marche de bon gré avec son fond et sa forme. Lui aussi est libre, bon-vivant. La musique et l'image font vivre et vibrer la désinvolture de l'adolescent, comme si l'on voyait l'Argentine des années 1970 à travers son regard aussi déformant que confiant. Comment lui en vouloir ?
Chez Ortega, El Angel n'est pas le monstre dont les crimes furent si horribles qu'ils créèrent un précédent judiciaire ; si on l'appelle l'ange, c'est parce qu'il a commis ses crimes au nom de l'Innocence. Pas l'innocence judiciaire, mais celle qu'une vague hippie ayant mal pris racine sur le sol argentin a tenté de préserver. Des "crimes innocents" : l'ironie d'une époque.
Film truffé d'invraisemblances (casses, évasion) sur un jeune éphèbe assassin sans conscience. J'ai passé la totalité de ce film irritant à avoir envie de le gifler. Bien sûr certains crieront au génie pour l'amoralité assumée. Pas moi, surtout si le scénario n'est pas crédible.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 août 2020
L'ange ressemble plus à un clip vidéo ou à un court métrage. Il n'y a aucun doute sur les bonnes utilisations des techniques de production qui dépassent clairement la moyenne des films argentins. Cela n'implique pas toutes les faiblesses que renferme l'ambitieux projet qui finit par être un film facilement oubliable. Le petit risque artistique assumé par le réalisateur racontant d'un point de vue trivial une histoire basée sur la vie du tueur en série le plus célèbre d'Argentine est clairement sur exposé en utilisant les mêmes ressources encore et encore pendant le film. Cela finit par être ennuyeux car bien qu'il parvient à créer des atmosphères, le développement des personnages ne complètent pas ces illusions. Le réalisateur cherche à s'appuyer sur des choses qu'il a déjà faites dans ses films comme le détail, l'esthétique et la musique de l'époque créant des atmosphères cool pour un spectateur adolescent. Le résultat est un film avec un goût de rien...
Avis mitigé pour ce film en ce qui me concerne.. Premièrement je conseillerai de le voir en VO car le doublage français est atroce.. Ensuite, bien que ce long métrage soit un biopic, j'ai eu un peu de mal à accrocher à cette histoire, peut être en raison de l'ambiguïté (poussée à l'extreme) du personnage principal. Lorenzo Ferro est excellent dans son rôle, mais je n'ai jamais été convaincu par la crédibilité de ce tueur au visage angélique..certaines scènes sont également tirées par les cheveux. Il n'en reste pas moins un film agréable, qui fait tout de meme froid dans le dos quand on se documente sur la veritable histoire de ce Carlos Robledo Puch.. Un polar atypique rythmé par une bande son sud américaine 70's très sympa. Pas mal, 3/5.
Si les précédents biopics qui nous avaient été proposé au cinéma étaient plutôt réussi, j’ai trouvé celui-là assez ennuyant. Au départ, le personnage est tout bonnement fascinant. Avec son physique d’ange, on ne soupçonne pas une seconde le côté obscur qu’il peut avoir en lui. On va petit à petit, découvrir toute sa part d’ombre. Voire même de folie quand on s’aperçoit qu’il ne se rend pas compte du mal qu’il commet. On sent à tout moment qu’il peut exploser. Une fois cette période de découverte passé, j’avais l’impression que le temps n’avançait plus. Tout devient très redondant, que ce soit dans les événements mais aussi ses relations aux autres personnages. Cela traine en longueur et il y a un vrai manque de tonus, on pourrait même dire de panache dans son évolution. La bande originale ne vient pas aider avec des morceaux pas très rythmés. Ils se transformeront en douce berceuse. C’est tout de même paradoxal quand on voit l’horreur de Carlos Robledo Puch, que ce film ne soit pas plus intense. On avait pourtant tout pour faire quelques choses de fort. L’ANGE vient donc s’ajouter à la longue liste des biopics qui n’ont pas su faire revivre l'émotion attendue.
Un thriller séduisant sur l'histoire vraie d'un jeune serial killer argentin au visage d'ange dans les années 70. Si la mise en scène stylée (qui fait penser à Dolan) contraste avec la noirceur des crimes de Carlos interprété par le génial Lorenzo Ferro, on reste sur sa faim car le film n'explique rien et la violence apparaît souvent trop gratuite.
Pas beaucoup aimé. Il n'y a pas de réelle intrigue, on pense à un "Orange mécanique" mineur sans bonne BO sur les séquences lentes. Beaucoup de temps morts, bien trop peu d'actions intéressantes, beaucoup de plans qui sont coupés du début à la fin spoiler: Très décevant sur le final !! . Les acteurs sont là, mais le montage et l'intrigue ne sont pas intéressants.
De loin mon film préféré, El Angel est tiré de histoire vraie. Bien que très romancé, ce film arrive à nous montrer à quel point le personnage de Carlos peut être dérangé, dangereux et imprévisible, en combinant cela avec quelque chose qui fait que nous nous attachons vite à celui ci. En plus de ce personnage et de l'histoire, Luis Ortega en a fait un film très artistique et surtout esthétique : les couleurs et le style des plans, ainsi que les musiques. Le jeu d'acteur des parents de Carlos est quelque chose probablement faite exprès, mais très dérangeante à mon goût : Très saccadé, stricte ou simple : peut-être pour montrer leur pureté ? A part ça, je me suis déplacée pas moins de 3 fois pour aller le voir au cinéma, en attendant avec impatience qu'il sorte à la fnac.
Le film commence très bien, avec une intrigue qui semble accrocheuse. La mise en scène et la photographie sont excellentes et le film retranscrit à merveille l'ambiance seventies. De plus, la bande son 100% argentine / espagnole est clairement le point fort du film, car il renforce encore plus tous les points positifs. Malheureusement, malgré toutes ces qualités, le film ne m'a pas plu plus que ça. Déjà l'acteur principal a clairement une gueule qui ne me revient pas, et j'ai vraiment eu du mal à le supporter pendant ces presque 2 heures de film. Pour finir, l'intrigue commence bien, mais vers le milieu du film, j'ai commencé à m'en désintéresser complètement. Je ne sais pas, peut-être que trop de rebondissements tuent les rebondissements...