Cocaïne Prison a été présenté dans les festivals suivants :
-Cinélatino Rencontres de Toulouse, France - Prix du public (2018)
-TIFF Festival international du film de Toronto, Canada (2017)
-IDFA Festival international du film documentaire d'Amsterdam Pays-Bas (2017)
-CAMDEN Festival international du film de Camden, États-Unis (2017)
-Festival international du nouveau cinéma latino-américain de la Havane, Cuba (2017)
-Tournai Ramdam Festival, Belgique (2018)
-Festival du film documentaire Tempo, Suède (2018)
-Festival Jeden Svet, République tchèque (2018)
-Festival du film d'Atlanta, États-Unis (2018)
-Festival de Lima, Pérou - Sélection (2018)
-Festival du film latino-américain de Vancouver, Canada (2018)
La réalisatrice a grandi en Bolivie dans une famille qui est sortie de la pauvreté grâce au trafic de cocaïne. Sa grand-mère vendait en effet de grandes quantités d'acide sulfurique, utilisées pour produire la cocaïne. Son grand-père, l'un des fondateurs du Parti communiste bolivien, finançait une bonne partie des activités du parti en transportant de la cocaïne à travers l'Amérique latine. "J'ai grandi sans aucune notion de bien ou de mal au sujet de la cocaïne. Pour moi, c'était un moyen de s'enrichir, c'est tout", raconte Violeta Ayala.
Avec ce documentaire, la réalisatrice a voulu montrer la complexité du commerce de la cocaïne en Bolivie : "c'est devenu un vecteur de développement et d'espoir, plus que le symbole de l'addiction et du crime". Elle espère ouvrir un dialogue qui s'empare des difficultés de cette situation sans passer par des jugements moralisateurs ou faciles.
Plante de la famille des Érythroxylacées, la coca pousse à l'état sauvage dans la Cordillère des Andes à des altitudes variant de 300 à 2000 mètres. Appelée mama inala en quechua, la coca est un très fort fondement culturel en Amérique latine. Elle est ainsi utilisée traditionnellement de la Colombie au Chili aussi bien pour ses vertus stimulantes et médicinales que dans le cadre de cérémonies rituelles et religieuses.