Mon compte
    Une année polaire
    Note moyenne
    3,7
    462 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Une année polaire ?

    55 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    16 critiques
    3
    23 critiques
    2
    8 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2018
    Des films comme cela il faudrait qu'il y en ait plus souvent.
    Oui des films aussi intéressant, passionnant, très juste, très sérieux, très émouvant.
    Cela change des blockbusteurs et autres films commerciaux banals.
    Cela parle d'une histoire vraie.
    On est touchés littéralement par ce monsieur qui part pratiquer son travail de prof au Groënland et qui finira par s'y installer.
    Tout est bien vu et analysé psychologiquement par rapport à son installation, son acclimatation et sa vie au milieu des habitants du village.
    Aussi à noter les paysages sensationnels.
    Ce film m'a touché, émue, passionné.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Il y a un peu plus d'un an, Sébastien Betbeder nous proposait d'embarquer pour Le voyage au Groenland. Ma foi, le périple méritait le détour. On y retourne volontiers avec Une année polaire de Samuel Collardey, un cinéaste habitué à réaliser des fictions nourries de forts éléments documentaires, à moins que ce ne soit l'inverse. Bienvenu donc au Groenland, donc, dans les bagages d'un instituteur danois venu instruire les jeunes autochtones d'un village isolé de 80 habitants. Sachant que les différents personnages jouent leur propre rôle, le cinéaste a écrit un scénario inspiré de moments vécus par des enseignants débarquant en terre inconnue. Où l'on s'aperçoit que les vieux réflexes colonisateurs n'ont pas vraiment disparu et que l'acculturation des populations inuits n'est pas un vain mot. Il n'y a pas de réelle surprise dans le film mais un vrai sentiment d'authenticité dans la lente adaptation du danois aux moeurs et à la langue de cette contrée lointaine. Pas mal de malice et d'humour aussi et des images splendides d'une nature et d'animaux de plus en plus menacés par le réchauffement de la planète. On prend un certain plaisir à cette nouvelle expédition auprès d'un peuple qui résiste tant bien que mal à toutes les tentatives pour le débarrasser de sa singularité.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Entre documentaire et reportage, ce réalisateur français nous fait découvrir un univers qui nous dépayse et nous intéresse.
    Quand l'instituteur danois arrive dans ce minuscule village du Groenland pour enseigner la langue à ces Inuits du Groenland....il n'imagine pas qu'il sera considéré comme un "colon" qui veut imposer sa culture....
    sa maladroite "générosité" provoque l'hostilité.
    Cet aspect m'a beaucoup intéressé...
    Esthétiquement le film est très beau: chiens, traîneaux, paysages,....
    On peut trouver que la conversion de notre instituteur, de "colon danois" à inuit intégré, est un peu brutale....
    La question reste posée: est il mieux pour les inuits de les "assimiler" à la culture danoise ou de perpétrer leur culture ancestrales.....
    Le progrès inexorable, est en marche....
    Juliette G
    Juliette G

    13 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Une année polaire est un vrai vent de fraicheur sur le cinéma français. Samuel Collardey nous embarque au Groenland pour nous en mettre plein les yeux avec de grandes étendues glacées et immaculées. Le film fonctionne comme une succession de tableaux de la nouvelle vie d'Anders, l'instituteur fraichement arrivé à Tiniteqilaaq, un petit hameau de 80 habitants. On découvre, en même temps qu'Anders, les us et coutumes des inuits, les inquiétudes et les projets d'avenir de chacun, l'adaptation, parfois difficile, des uns aux autres et on se laisse attendrir. On est rapidement immergés dans cette réalité nue et simple, filmée sans artifice ou ornement. C'est la sincérité de ce film qui fait sa force. A voir ABSOLUMENT sur grand écran, pour voyager et apprécier comme il se doit.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2018
    Samuel Collardey est le réalisateur français, qui, dans la suite de Tavernier, est sans doute, parmi ses confrères, le plus authentique dans sa recherche d’une humanité plus juste et plus humaine. Une fois de plus, le réalisateur se plonge dans l’univers des gens de peu, comme dirait l’autre, non plus les immigrés de « Comme un lion » ou les agriculteurs, mais les groenlandais, qui vivent de pêche et de solitude, de froid, et de leurs traditions. L’histoire est celle d’un homme qui quitte son territoire de vie ordinaire pour le plus petit des villages où il espère enseigner à des enfants le danois. Mais la tâche se révélera plus difficile que prévue, car non seulement notre jeune instituteur se confronte au poids des représentations culturelles mais en sus, il doit faire avec des enfants plus intéressés par la pêche que l’apprentissage de la langue dominante.

    Il faut attendre le générique de fin pour se rendre compte que le film n’est pas tant une fiction qu’un documentaire. Magie de la mise en scène qui joue avec la caméra, la position des acteurs, comme s’il affirmait avec force le caractère narratif. Et pourtant, le spectateur apprend, non sans émerveillement, que cet instituteur parti faire ses armes dans ce village, y demeure toujours. La magie est partout dans ce cinéma de l’extrême, qui pourtant, choisit la simplicité et l’intimité du regard croisé d’un jeune enfant et de son instituteur.

    L’exploit de la mise en scène est doublement salutaire dans la mesure où le cinéaste s’est confronté à plusieurs langues dont le danois et le lapon. On peut imaginer les difficultés pour guider la caméra, la position des personnages, quand il y a le barrage de la langue. A cela s’ajoute la difficulté d’un territoire, certes magnifique, mais d’abord complexe. Les animaux sauvages sont partie prenante de ce conte moderne qui rappelle la délicatesse et la poésie d’un libre d’Hemingway comme « Le Vieil Homme et la Mer ». Il faut saluer aussi une photographie magnifique, s’agissant notamment des vues du ciel sur les glaciers, ou celles prises du bateau où l’on admire les falaises de glace.

    « Une année polaire » est un très joli film qui permet au spectateur de voyager dans une contrée lointaine et inconnue, qui, soudain, au détour d’une aurore boréale, devient une œuvre poétique et universelle.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2018
    Même si le personnage principal manque de charisme, son aventure dans le grand Nord est toujours intéressante, parfois drôle, souvent émouvante. Le cinéaste filme simplement la vie quotidienne du village, de ses habitants et place au coeur du récit l'initiation d'un enfant qui souhaite devenir chasseur. On aurait souhaité des rebondissements plus nets quant à l'immersion du jeune enseignant dans ce territoire du bout du monde mais l'intelligence de la narration suscite l'intérêt jusqu'à une fin très ouverte.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2018
    L'action se déroule au Groenland. Samuel Collardey, qui fut chef opérateur avant de passer à la réalisation, en filme longuement les paysages majestueux. On ne saurait le lui reprocher tant ils sont grandioses. Mais ses séquences tirent parfois un peu trop son film vers le documentaire. Son héros, Anders Hvidegaard dans son propre rôle, est un géant danois taciturne qui refuse le destin tout tracé qui l'attend dans une grande exploitation agricole du Jutland qu'il est censé reprendre à la mort de ses parents. Il veut du dépaysement. On lui propose un poste tranquille à Nuuk (l'ancienne Godthab), la capitale du Groënland ; il préfère Tiniteqilaaq un village d'une centaine d'âmes dans une des régions les plus froides du pays.

    "Une année polaire" est un film attachant dont le scénario, prévisible, se laisse aisément deviner à sa seule bande annonce. Après avoir été chahuté par ses élèves et tenu à bout de gaffe par ses parents, le gentil Anders réussira à s'en rapprocher. Rien ne vient enrichir cette trame bien pauvre. Ni amourette avec une jeune fille du village, ni querelle avec un Inuit pris d'alcool, tout juste un blizzard qui oblige nos gentils personnages à construire un igloo de fortune durant une chasse à l'ours. À force de filmer des paysages grandioses, Samuel Collardey oublie de raconter une histoire et de donner de l'étoffe à ses personnages.

    Si les sonorités du Kalaallisut vous envoûtent et si vous aimez voir courir des Inuits tout nus sur l'inlandsis, je vous conseille plutôt "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide" de Zacharias Kunuk ou "Le Voyage au Groenland", le film désopilant de Sébastien Betbeder.

    Un auteur norvégien à succès, Karl Ove Knausgård, a raconté dans son autobiographie l'année qu'il est allé passer au-delà du cercle polaire pour y enseigner dans une école élémentaire. Il y raconte la découvert d'une terre inhospitalière, ses difficultés à s'y faire accepter par ses élèves et par leurs parents, la solitude et le froid de la nuit polaire, la splendeur des aurores boréales, les liens d'amitié qui se sont lentement noués avec les mêmes habitants.

    C'est quasiment la même histoire que raconte Samuel Collardey dans son dernier film. Ses précédents étaient déjà basés sur le même principe. Faire tourner dans leur propre environnement des acteurs amateurs : un employé de ferme dans "L'Apprenti", un pêcheur dans "Tempête".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Un film qui fait voyager au sens propre comme au sens figuré. On s'extasie devant les paysages Groenlandais et ce petit village perdu, quasi irréel, mais on voyage aussi en découvrant ces personnages/personnes insolites. Le sujet qu'aborde Une année polaire est suffisamment rare pour être rafraichissant et instructif. Le réalisateur filme le tout avec une extrême tendresse et bienveillance. Un film qui convient à tout type de public.
    irise70
    irise70

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2018
    Film très attachant , vrai , proche du documentaire ...une belle leçon de vie ...qui malheureusement ira en s'effilochant ....mais rien n'est décidé ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Pas trop fan des films français à la base, j'ai trouvé le film super. Pas du tout prétentieux et très facile et agréable à regarder. Ca permet d'apprendre des choses sur des endroits qu'on connait pas au cinéma.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    On aurait peut-être davantage apprécié « Une année polaire » s’il n’était pas sorti à peine deux ans après « Le voyage au Groenland » de Sébastien Betbeder. Ce dernier développait exactement le même sujet, sauf qu’en lieu et place d’un instituteur venu apprendre le danois à des enfants dans un village reculé du fin fond de la dépendance danoise, on y voyait deux amis venir retrouver le père de l’un deux. Le déroulement est identique, du choc des cultures à la douce acclimatation des protagonistes aux us et coutumes des lieux en passant par l’aspect documentaire et instructif. La différence majeure ici est peut-être qu’on laisse moins de place à l’humour décalé pour davantage de réalisme social et un aspect humaniste plus prégnant.

    Cependant, « Une année polaire » subit la redondance de son collègue de bobines et y perd le côté découverte de la production tournée aux antipodes. Mais, au petit jeu de la comparaison, les deux long-métrages se valent et souffrent des mêmes petits défauts. Si, dans la première partie, on est pleinement conquis par un contexte très rarement montré sur grand écran (plus dans les reportages télévisés ou documentaires animaliers ou écologiques), la seconde moitié subit un aspect répétitif et un côté documentaire qui prend trop le dessus sur la fiction et le romanesque. Ici, c’est peut-être moins préjudiciable mais surtout plus voulu puisque le réalisateur Samuel Collardey s’en est allé filmé un véritable instituteur danois parti changer de vie et enseigner dans ce minuscule village Inuit. On aurait finalement aimé que le scénario se jette complètement dans la fiction au lieu de se compromettre dans un matériau hybride pas toujours heureux. D’autant que le talon d’Achille du film est le personnage principal, Anders, au charisme inexistant, pas toujours bon acteur et surtout plutôt antipathique. Et quand on du mal à s’attacher à celui qui conduit le film…

    Il n’empêche, « Une année polaire » reste agréable à regarder par la puissance de ces images. Les paysages groënlandais sont filmés de la plus belle des façons, la magie de ce blanc infini finissant par passer à travers l’écran. Le dépaysement est assuré durant une heure et demie. Et les petites scènes de la vie de tous les jours de ces habitants du bout du monde sont parfaitement rendues, que ce soit sur le versant social ou pragmatique. C’est instructif, parfois drôle, souvent étonnant mais toujours pertinent. Dommage que sur la dernière demi-heure, le film se grippe un peu et radote et que le cheminement intérieur du protagoniste principal soit si attendu, passant de la curiosité à l’incompréhension puis de l’agacement à la persévérance pour enfin devenir empathique. « Une année polaire » reste néanmoins un film hautement recommandable, différent de ce que l’on peut voir actuellement, mais qui pêche par son positionnement bicéphale.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2018
    Ce film / documentaire soulève des questions vraiment intéressantes sur ce pays le Groenland, colonie du Danemark : comment les habitants vivent dans les lieux les plus reculés, comment sont-ils perçus par les danois et inversement, quels sont les besoins et attentes des inuits ? Tourné comme une fiction alors qu'il s'agit plus d'un documentaire, le réalisateur filme l'arrivée du véritable instituteur dans ce petit village très reculé et comment sa vie et sa perception de ces habitants vont évoluer. Le film est très bien documenté du coup tout semble plausible. On regrette que le scénario ne soit pas plus fourni mais comme il s'agit de la vraie vie des habitants, ce n'est pas si dérangeant que ça. Les images montrant l'immensité blanche et l'isolement du village, nous font comprendre la perception du monde de ces villageois et pourtant ils en sont tributaires. Un beau film qui nous montre une vision du colonialisme toujours présent de nos jours et qui n'a pas beaucoup appris du passé.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Pour échapper à un avenir qui le destine à la succession de la ferme familiale, Anders étudie pour devenir professeur et choisit de quitter le Danemark pour enseigner au Groenland, dans un bourg de 80 habitants.

    Si les premiers mois sont difficiles, il va réussir à s’intégrer à la petite communauté en participant aux activités du village et en apprenant le groenlandais. Au moment du tournage du film, il vivait toujours là-bas.

    Dans de magnifiques paysages la plupart du temps désertiques, hébergeant une vie sauvage fragile, à travers l’histoire d’un jeune garçon et le regard d’Anders, on découvre un peuple qui vit dans des conditions extrêmes et dont la survie est souvent assurée par les aides sociales danoises. La présence danoise n’est pas forcément appréciée. Ceci dit l’avenir des ces hommes, dont un des seuls gagne-pain est la chasse, est assez incertain.

    Le film a le grand mérite de sensibiliser aux conditions de vie des Inuits, en espérant que les autorités danoises le visionneront.

    mon blog : larroseurarrose.com
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2018
    Dans un documentaire arrangé, comment un instit’ danois nouvellement nommé au Groenland dans un village de 80 habitants va s’acclimater.
    Des prises de vues grandioses amènent à voir ce film de télévision, au scénario sans surprise, de préférence en salle. La première image des étendues glacées veinées de fjords comme les circonvolutions d’un cerveau exalte d’emblée la beauté du monde.
    La violence des enfants insultant dès son arrivée le jeune qui avait choisi la plus extrême des contrées interroge la bonne volonté du débutant. Ses conditions de vie sont rudes et le choc des cultures piquant.
    Tout apprentissage profane les traditions et les extases des critiques parisiens, à propos des délices de la chasse expliqués par les grands pères me semblent bien conventionnels. Ils ont oublié leurs émois envers les bébés phoques.
    Les questions du conflit entre modernité et tradition sont passionnantes mais risquent de devenir assez théoriques. La chasse à l’ourse blanche, épargnée car elle a des petits, avec traîneaux tirés par des chiens, est photogénique. Gardons les images pour nos petits enfants qui ne connaîtront pas d’animaux habitant des terres sauvages, même si je crains que la sauvagerie des hommes ne leur soit épargnée. La banquise fond, il vaut mieux voir les baleines souffler avec un seul canot à proximité au cinéma plutôt que depuis quelques bateaux climatisés au pied de falaises bleues.
    Le cinéaste avait déjà abordé le sujet de la transmission avec « L’apprenti » en plus énergique.
    Les choix de l’auteur qui s’était coltiné aussi le problème des footballeurs africains , sont intéressants mais sur ce coup, il semble s’être laissé engourdir.
    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2018
    Petit film sans budget ni scénario, qui se laisse regarder plaisamment un moment, jusqu'à ce qu'on finisse par décrocher à force que rien ne se passe. Allez-y si vous voulez voir des paysages, magnifiques évidemment, des très jolies lumières et des fumées colorées très plaisantes à regarder également, et l'avantage c'est que comme le réalisateur est conscient qu'il s'agit là du principal atout du film il fait de très longs plans dessus pour nous permettre de bien en profiter. Sinon côté scénario c'est le néant donc, ce qui n'est pas forcément un problème en soi mais ici on a conséquemment du mal à s'attacher au personnage (d'autant plus que je n'ai guère été convaincu par la performance de l'acteur, qui d'ailleurs n'en est peut-être pas un puisqu'il s'agit visiblement d'une histoire vraie, avec les vraies personnes interprétant leur rôle) : au début on compatit avec lui dans ses difficultés, et puis visiblement les choses semblent s'arranger presque d'un coup sans qu'on sache vraiment comment il a procédé ou ce qu'il a ressenti. Une fois les quelques lignes de scénario filmées (l'arrivée d'un enseignement du Danemark continental dans un Groenland hostile par de multiples aspects), on doit se contenter d'un enchaînement de séquences montrant des scènes de la vie quotidienne dans un village isolé au fin fond du Groenland. C'est intéressant, mais long, à tel point que j'ai eu l'impression que le film durait deux heures - alors qu'après vérification il dépasse à peine l'heure et demie. Intéressant, donc, beau, certainement, mais guère palpitant ou émouvant - rien de scandaleux vu le très faible budget dont ils disposaient probablement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top