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David-37
13 abonnés
123 critiques
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2,5
Publiée le 6 décembre 2024
Entre thriller et scènes horrifiques, parfois dérangeantes, parfois choquantes, ce film espagnol soulève de nombreuses questions sur notre société de consommation, la nature humaine, l'équilibre entre richesse et pauvreté, l'égalité et la violence. Dans une prison construite verticalement sur plusieurs centaines d'étages, métaphore de notre pyramide sociale, des prisonniers vivent par deux dans chacune des cellules. Chaque jour, une plateforme garnie de nourriture descend du premier niveau de la fosse jusqu'aux niveaux inférieurs, chacun se nourrissant ainsi de ce que les prisonniers des niveaux supérieurs ont daigné laisser à manger. Les privilégiés des niveaux supérieurs bénéficient ainsi du choix et de la quantité, tandis que ceux des niveaux inférieurs n'ont plus rien à manger. Toute la subtilité résidant dans le fait que chaque mois, les prisonniers changent de niveau. Véritable critique de la nature humaine, le film démontre que les prisonniers sont prêts à tout pour survivre, l'homme devenant un loup pour l'homme, au lieu d'être solidaire en mangeant de manière raisonnable pour laisser suffisamment de nourriture pour tous les étages. Pourquoi un prisonnier du niveau 200 qui n'a rien mangé (à part son compagnon de cellule...) depuis un mois ne fait-il pas le choix de réduire sa consommation lorsqu'il se retrouve au niveau 6 le mois suivant, laissant ainsi une chance aux prisonniers du niveau 200 d'avoir un peu de nourriture et leur éviter de subir ce qu'il a lui-même subi ? Pourquoi ceux qui vivent en haut deviennent égoïstes alors qu'ils ont failli mourir de faim le mois précédent ? Mettant en lumière les limites de l'empathie et l'avidité de l'être humain, malgré de vaines tentatives de solidarité et d'altruisme de certains personnages, le film confirme ce que Jean-Paul Sartre démontrait dans sa pièce "Huis Clos" : l'enfer, c'est les autres. Il s'achève malheureusement sans réussir à esquisser des éléments de réponses aux nombreuses questions qu'il soulève, nous laissant ainsi... sur notre faim, qu'une panna cota ne suffira pas à satisfaire. Entre rêve et réalité, son épilogue en décevra sans doute plus d'un.
La Plateforme, un thriller dystopique qui, s’il ne brille pas par son esthétique ou sa bande-son (inexistante), réussit à capter l’attention grâce à un concept intriguant et une tension bien maintenue. Visuellement, le film reste fonctionnel sans se démarquer, en se contentant de suivre les standards actuels. Cependant, son message social sur les inégalités et la nature humaine dans des conditions extrêmes suscite réflexion.
Quant à la fin, elle divise : certains y verront une fin ouverte, symbolique, laissant un goût de mystère. Pour moi, elle tombe à plat et laisse une impression d’incomplétude. Bref, La Plateforme propose quelques bonnes idées, mais ne révolutionne pas le genre.
A la fois dystopie, critique du consumérisme et de la lutte des classes sociales. Un univers clos, plutôt captivant dans un premier temps mais qui tend à piétiner et s'étirer sur la durée, montrant alors ses limites. L'issue ne laisse pourtant que bien peu d'espoirs...
On fait rapide! Dans une premier temp: film un peu long dans l’intrigue ce qui lassera sans doute beaucoup de monde ( même moi je l’ai vue en 2 fois…). Le sujet de fond est interessant, mais très psychologique puisqu’il nous interroge sur notre nature profonde. Quand on veut se détendre et voir un film on n’a pas toujours de s’y confondre. Je ne recommande pas particulièrement, à la fin du film, il ne reste rien, à part des questions dont les réponses se trouvent sur internet avec de multiples spéculations pour comprendre la fin.
Je comprends les métaphores, les images et tout ce que le film veut véhiculer (bien que j'ai quand même dû lire 2-3 trucs). Le côté minimaliste est bien mené, l'ambiance est globalement oppressante et le rythme soutenu avec le montage parfois saccadé permet de bien tenir en haleine. Scénario de lutte des classes évident, un peu trop même. La scène d'introduction entre les deux personnages à l'ouverture du film s'adresse plus au spectateur qu'au protagoniste et on sent que le but est de nous donner tout de suite quelques clefs. Quelques seulement car la fin du film donne plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, signe d'une fin ratée. On peut sous-entendre des idées sans donner de fin précise mais quand c'est mal fait, ça donne La Plateforme. Trop de choses ne sont pas éclaircies (Qu'est-ce que cette plateforme ? C'est quoi le papier qu'il doit obtenir à la fin de son séjour ? Qui est l'administration ? Pourquoi des cuisiniers mettent autant de ferveur là-dedans ? Et évidemment, à quoi sert ce projet ? Aucune réponse n'est donnée). Cette frustration est donc plus que négative puisqu'on a l'impression d'être mené en bateau. Quant à la fin, elle est également frustrante bien que la mise en scène permette de la comprendre. Un grand potentiel franchement gâché.
C’est un bon film. J’aime son aspect reflet de la société. On sent que c’est un film qui est travaillé dans l’écriture et qu’il possède un message fort et clair. J’ai cependant décroché vers la fin, j’aurais peut-être aimé quelque chose d’un peu moins longuet, même si le film n’est déjà pas très long, j’ai quand même décroché. Même si le sujet abordé est super intéressant et que j’ai vraiment beaucoup apprécié le sujet abordé et sa profondeur.
Sorte d'ersatz au film "cube", la plateforme nous questionne aussi sur la société et d'une certaine manière la lutte de classes et la solidarité entre chacun. Malheureusement, la fin qui n'apporte aucune réponse donne l'impression que le scénariste ne savait pas aussi comment finir cette histoire. Cela gâche un peu la première partie du film qui était prometteur.
Esthétisant. Ca renifle à plein nez le Dirphot' tout droit venu de la pub'. Le décorateur doit aussi oeuvrer dans le même domaine. Le côté saignant, viandard et vaguement parabolique tout droit puisé de La Passion du Christ de Meil Gibson, sauf que ce dernier avait au moins un point de vue historique. Pour ne pas comprendre immédiatement la métaphore il faut être en train de roupiller après un repas trop copieux, tiens c'est le sujet du film ! Ceux d'en haut se gavent au détriment des étages inférieurs, mais de temps en temps, la morale est sauve, ceux d'en haut sont propulsés aux plus bas étages. Il y a toutefois un point de vue très d'actualité, c'est le fait que chaque prisonnier du système à la certitude d'avoir choisi son sort, puisque d'autres options étaient possibles. Cet angle ci nous conduit en plein dans Le Discours de la Servitude Volontaire d'E. de La Boétie, ainsi qu'une petite plongée chez Aldous Huxley et Le Meilleur des Mondes. C'est cela qui apporte une différence légère à un simple film un brin intello donc assez simpliste. Sa fin qui n'en est pas une, petite coquetterie pour faire causer donc faire fonctionner le bouche à oreille, genre - Et toi la fin t'en penses quoi? J'ai pas vu le film ! Ah mince du devrais j'aimerais avoir ton point de vue.
Film conceptuel qui apporte une refléxion sur notre société avec une mise en scène unique et des personnages intéressants. J'ai beaucoup aimé ce film car il a une vraie identité mais je regrette que sa fin ne soit pas du tout maîtrisée ça laisse une mauvaise dernière impression. Mais je recommande de le voir une fois au moins pour le début du visionnage.
Film torturé et avec une fin incompréhensible pour moi comme pour beaucoup. Si je n 'avais pas lu la critique limpide de Marc T sur ce site, je n' aurais pas compris la fin et donc la finallite du film à part demontrer en longueur que le monde est mauvais,et sans espoir, l 'Homme égoïste, etc. Donc merci à Marc T. Film sans doute très intelligent et atypique mais il me semble que le réalisateur l' a rendu hors d' acces aux humbles spectateurs que nous sommes : ça vole trop haut (ou trop bas). Par contre, juste un message au réalisateur : il faudrait arrêter avec ces roles avilissant donnés aux Noirs. Il y a des façons plus fines de denoncer le racisme dans la société par le 7eme que d'y participer même involontairement. Aux États-Unis, de tels rôles ne sont plus admis.
Le début semblait prometteur... Mais franchement.... Il y a beaucoup trop d'incohérences... Le réalisateur voulait peut-être faire une allégorie de la société mais il aurait dû s'y prendre autrement... Quant à la fin... Elle est bâclée. spoiler: Pourquoi un mec sain d'esprit irait se faire enfermer dans un endroit dont il ne connait pas du tout le fonctionnement juste pour arrêter de fumer :-O ?
Pourquoi personne ne sait ce qu'il se passe là bas dedans ?
Comment on peut avoir envie d'aller dans un endroit dont personne ne connait le fonctionnement ?
Même la femme de l'administration semble ne pas tout savoir....
Pourquoi laisse-t-on des gens se massacrer sans rien faire alors que parmi eux il y a des "volontaires" ?
Le synopsis parle d'une prison, pourquoi aller mélanger des individus lambda à des criminels ?
Pourquoi la scène du cheveux dans la panne cotte vient si tôt.... Il aurait été plus judicieux de mettre cette scène à la fin pour un peu plus de "sens"....
Bref, décevant.