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    La Plateforme
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    3,3
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    507 critiques spectateurs

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    Olivier P
    Olivier P

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    L idée est originale, visuelement bien conçu...mon grand problème avec la majorité des films netflix ,c est la fin,et la c est le cas , c est encore raté...dommage car rempli de bonnes choses.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2021
    La prison dans laquelle Goreng (Ivan Massagué) a été incarcéré est composée de plusieurs centaines de cellules, accueillant chacune deux prisonniers, disposée verticalement, les unes sur les autres. Chacune est percée, au sol comme au plafond, d'un trou, "la fosse" ("El Hoyo", le titre espagnol original) par lequel descend une plateforme chargée de victuailles. Les étages supérieurs se servent les premiers, ne laissant aux étages inférieurs que leurs restes. 

    Hasard des calendriers, la sortie sur Netflix de ce thriller claustrophobe a coïncidé avec le premier confinement en mars 2020. C'est ce qui explique son succès. C'est ce qui explique qu'un an plus tard, j'y sois allé jeter un œil pour rattraper mon retard.

    "La Plateforme" nous vient d'Espagne. Son dispositif - un homme se réveille dans une prison de cauchemar dont il essaie de s'échapper - rappelle d'autres films similaires bien connus : "Saw" ou "Cube". Mais son sous-texte politique rappelle surtout "Snowpiercer" et "High-Rise" : deux métaphores plus ou moins réussies de nos sociétés capitalistes et inégalitaires.

    À première vue, la métaphore est simple sinon simpliste et sonne comme une critique dévastatrice de la théorie du ruissellement, l'idée selon laquelle les richesses créées par les plus nantis profiteraient aussi aux plus pauvres. "Détrompez-vous, pauvres gens, nous disent les prisonniers des étages supérieurs qui se baffrent au lieu de laisser leurs parts aux prisonniers des étages inférieurs ; il ne vous restera que des miettes".

    Mais "La Plateforme" est un peu plus subtil que cette dénonciation manichéenne. Film d'un pessimisme radical, il renvoie dos à dos l'égoïsme du capitalisme, la naïveté de l'humanisme (incarnée par le personnage de Imoguiri qui prône la solidarité par l'exemple) et même la brutalité du communisme. La seule philosophie qui vaille est celle du Don Quichotte, le livre avec lequel Goreng, dont la ressemblance avec le héros de Cervantes est frappante, migre de cellule en cellule : le monde est un théâtre peuplé d'hallucinations dans lequel chacun peut combattre l'injustice. 

    Sa fin est assez emberlificotée. On trouve sur Internet tout un tas d'interprétations possibles. La plus évidente n'est hélas pas la plus intelligente.
    Ultimevegeta
    Ultimevegeta

    25 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2021
    Le Film partait bien... jusqu'à la moitié où là ça part en cacahuète... répétitif à souhait, le même schémas en boucle... aucune évolution... une fin... euh... enfin bref.

    2,5/5
    Pierre Crescenzo
    Pierre Crescenzo

    30 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2021
    Du potentiel mais non exploité. L'idée de départ est excellente, mais il aurait au moins fallu un scénario et un sens pour ne pas tomber dans la facilité...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 420 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Galder Gaztelu-Urrutia réalise ici une critique au vitriole du système capitalistique dans lequel nous vivons. Sur fond d’univers dystopique & sociétal, le réalisateur nous plonge au cœur de l’horreur et plus précisément à l’intérieur de « la fosse » ("El Hoyo" en espagnol).

    Une prison verticale dont les cellules se suivent et se ressemblent. A l’intérieur de chaque cellule, un univers aseptisé et glacial où deux codétenus cohabitent. Chaque niveau est relié par un trou béant par lequel passe une plateforme centrale avec de la nourriture. Comme un système pyramidal, les mieux lotis sont ceux qui se situent aux premiers niveaux car plus on descend et plus la nourriture se fait rare sur la plateforme. Sachant que l’on ne connait pas le nombre exact de niveau au sein la fosse, si les dix premiers niveaux sauront se substanter, il n’est pas sûr que les niveaux inférieurs suivants puissent se nourrir à leur faim et alors que dire des derniers niveaux qui n’auront même pas droit aux restes, si ce n’est de lécher de l’argenterie.

    Une réflexion sociétale par le biais d’un huis clos vertical horrifique où il est question d’individualisme, d’inégalité et d’égoïsme, telle une allégorie du capitalisme et de l’inégale répartition des richesses (ceux des niveaux supérieurs : les privilégiés et ceux des niveaux inférieurs : les laissés-pour-compte).

    Raconté comme cela, on se dit que La Plateforme (2020) est la dernière pépite Netflix à ne pas rater, sauf qu’il n’en est rien. Sous couvert de réaliser un rip-off vertical & anticapitaliste de la version horizontale qu’était Snowpiercer (2013) de Bong Joon Ho ou vertical comme l’était High-Rise (2016) de Ben Wheatley, avec un arrière-goût de déjà-vu pour le côté mise en scène et immersif, nous rappelant l’excellent Cube (1999) de Vincenzo Natali ou le court-métrage Next Floor (2008) de Denis Villeneuve, Galder Gaztelu-Urrutia peine réellement à tenir la cadence sur la toute la durée. Déjà parce que le film met un temps fou à poser les bases et à réellement rentrer dans le vif du sujet et qu’ensuite, il faudra attendre le dernier tiers du film pour pleinement rentrer dedans et adhérer au concept.

    Un pamphlet sociétal très intéressant dans la forme mais pas tant dans le fond, c’est bien sur ce point là que le film bas de l’ail. Quant à sa fin très onirique et philosophique, elle risque fort d’en dérouter et d’en questionner plus d’un. Comme quoi, il ne suffit pas de s’inspirer (ou singer) ce qui a déjà été fait par le passé, pour pleinement réussir un film.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Pierre C.
    Pierre C.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    On est sur une super idée à la base. De quoi faire un petit épisode de Black mirror.
    Il ressemble aux nombreux films avec une idée originale mais qui dégénèrent et finissent sans réels fins .
    Un bel exemple de l'écart entre Netflix et le cinéma, nottement dans le registre future dystopyque.
    À part les changements d'étages ça tourne un peu en rond. Il y a peu de mystères si ce n'est le nombre de niveaux de la plate-forme.
    Une très grande violence, même dans la façon de manger. Et des apparitions/visions des protagonistes morts trop fréquentes.
    Du coup moyen.
    Valentin D.
    Valentin D.

    13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Bien réalisé, bien filmé mais je pense que cest tout ce que je peux dire de bien sur ce film.... Une intrigue bien trop longue, beaucoup trop d'ellipses, aucun contexte.... Un film qui se veut "retourneur" de cerveau alors qu'au final cest juste juste des banalités sociales qui en ressortent.
    Tournevis
    Tournevis

    30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2020
    Au départ une idée plutôt originale qui peut rappeler l'effet anxiogène de certains films comme cube, mais très vite beaucoup trop de questions sans réponse ... et alors que dire de cette fin ... ridicule !
    gugaciao
    gugaciao

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2020
    Il y a une intrigue, c'est le minimum demandé et c'est ce qui fait maintenir l'intérêt de ne pas décrocher.
    Je place ce film dans la même famille que "le cube" ou "hypercube"...
    Le mérite est dans l'idée originale d'un lieu inconnu et étrange mais spoiler: attendez vous à une fin qui laisse probablement aussi perplexe.

    Je suis pourtant amateur de ces films là mais juste déçu que le scénario soit une nouvelle fois pas suffisamment bien exploité. Peut être sui je exigeant mais j'en attendais nettement mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Pauvreté du scenario, des personnages clichés par excellence et une fin nullissime, passez votre chemin !
    Fab
    Fab

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2020
    Film intéressant mais totalement gâché par sa fin très décevante... pour ceux qui adorent les films sans réponse et qui aiment se poser autant de questions à la fin qu'au début du film.
    CookieK
    CookieK

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2020
    Le film perd 2 étoiles à cause des 2 dernières minutes. J'en ai marre de ces films qui n'expliquent rien à la fin. Ne soyons pas naïfs, à aucun moment ce n'est pour une "laisser libre interprétation de la fin" au spectateur. C'est juste que les auteurs, comme toujours pour les films Netflix, avaient un bon pitch mais aucune idée de fin.

    Avoir un message (et un message aussi peu subtil) ne dispense pas d'avoir un scénario !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mai 2020
    Ridicule message communiste qui tente une analogie avec la vie et tente de s'approprier le "camp du bien" dans les derniers instants, ça ne dupe pas. POSITIF: ambiance oppressante, caractère exacerbé des personnages présentant les facettes de l'humanité. NEGATIF: le héros présente un caractère trop parfait: il pense le bien, vit le bien, n'a aucun défaut bref n'est pas crédible. Un film à voir pour se passer un moment ni bon ni mauvais, le concept est intéressant mais le message est beaucoup trop politisé, des inégalités à la naissance il y en aura toujours, mais l’ascenseur social n'est pas bloqué.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mai 2020
    Film gore avec certes une morale mais bon la fin est nulle de chez nulle, pas de réponse au questions que l’on se pose, etc . 1h30 de perdu pour rien
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2020
    Sortir de sa zone de confort et partager ses ressources plutôt que se morfondre dans l’inégalité avec l’idée que certains en souffre est un comportement terriblement humain sans l’être, tant ce phénomène est absent de notre monde actuel. C’est en tout cas le sujet de La Plateforme, une des dernières trouvailles de Netflix et son réalisateur, Galder Gatzelu-Urrutia, mêlant univers vertigineux et sous texte qui n’en est presque plus mais où le flou de l’entièreté du message persiste. L’œuvre se veut mystérieuse autant qu’ambitieuse mais manque toutefois d’impact et de clairvoyance pour servir totalement son propos. L’histoire est donc celle de Goreng qui, pour obtenir un certificat de conformité, doit survivre pendant plusieurs mois dans « la fosse », une sorte de prison de deux par chambre, totalement vertical et vertigineuse de grandeur, où tous les jours la nourriture est servie avec la même ration, allant de l’étage le plus haut au plus faible, où ces derniers ne peuvent se servir qu’avec ce que les autres leurs ont laissés. Ainsi face à cette injustice où les plus malchanceux n’ont quasiment aucune chance de survie, Goreng va tenter par ses moyens dans ce thriller science-fiction de changer les choses, entre rêve et cauchemar, invention ou réalité.

    Malgré le parallèle quelque peu grossier et démagogique à première vue, le film surprend totalement par ses ressources et captives de bout en bout via son sens du rythme ainsi que la singularité de son concept. Le fait de jouer constamment avec l’hors-champ, ce que l’on ne voit pas, autrement dit les autres étages de la « fosse » puisqu’on reste toujours avec le héros, mais surtout du simple fait que personne ne sache où sont les limites de la prison rend l’impuissance des personnages face au système encore plus grande. La caméra alterne par ailleurs entre plans fixes et mobiles, choisissant quelques légers tremblements ce qui permet de rythmer le film entre inquiétude, par le froid qui ressort de l’image et le vide des décors, avec l’immersion à l’intérieur même de la « chambre » et s’immerger dans les conflits qui s’y passe. Au contraire de la bande sonore qui alimente sans cesse cette idée d’isolement, d’ambiance si particulière qu’il est souvent nécessaire de créer généralement dans une science-fiction, le fait que l’on entende ce qui se passe chez les autres sans jamais vraiment rien voir rend vraiment l’histoire captivante, même si on peut regretter cependant que le sentiment d’oppression ne soit pas si conséquent.

    En effet l’apparition des morts, assez classique, ou encore les rêves dans une ambiance totalement rouge, ne permettent pas de ressentir un quelconque sentiment perturbant ou dérangeant qui apporterait une certaine plus-value.Le film tient par ailleurs une grande partie de son intérêt auprès du public par son mystère et les nombreux symboles qui le composent, comme par exemple les numéros de chambre, le livre Don Quichotte, le contraste entre vide du décor et profusion du buffet, la fin ouverte, ou encore le simple fait de réalisé un film dénonçant cette société sur une plateforme qui représente autant le capitalisme (qui est peut-être ici le symbole tant recherché). Cependant, là où le message du film invoque un certain calme et pousse à la réflexion, celui-ci refuse absolument tout temps mort, de part la simple heure et demie qui le compose dans un premier temps, mais aussi par le fait de peu étendre chaque scène, et donc chaque idée qui s’y passe.

    Le montage très dynamique dessert le propos tant celui-ci a besoin d’être lent, où les images sont écourtées au possible pour toujours évoquer le plus simplement possible ce qui se passe au spectateur. On ne ressent ainsi que très peu la longueur du temps qui passe alors que c’est quand même la plus grosse difficulté de l’histoire auxquels les personnages sont confrontés. Toute l’évolution du récit se fait visuellement par l’évolution des corps, vivants ou morts, tout se passe par le spectaculaire sans vraiment provoquer une émotion durable en adéquation avec ce que représente le sujet du film. Les scènes hors du temps de l’histoire avec l’entretient manque clairement aussi d’impact et n’ont finalement pas vraiment d’intérêt puisqu’aucune mise en perspective avec le reste du monde n’est établie, tout comme la vie passée particulière du héros qui aurait pu être intéressante.
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