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    No dormirás
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "No dormirás" et de son tournage !

    Un film né d'un manque de sommeil

    No dormiràs est né d'une expérience personnelle de Gustavo Hernandez. Après des nuits d’insomnies, où ses sens étaient devenus plus vifs et la perception de son environnement plus aiguë, le metteur en scène a commencé à faire des recherches sur les répercussions du manque de sommeil sur le cerveau et le corps. Il a alors trouvé qu’il serait intéressant de partir du postulat d’une veillée extrême et prolongée.

    Belén Rueda et personne d'autre

    Dès l'écriture du scénario, Gustavo Hernandez et Juma Fodde avaient en tête la comédienne Belén Rueda pour jouer le personnage principal de No dormiràs.

    Thèmes principaux

    Les thèmes principaux que l'on retrouve dans No dormiràs sont les limites de l’art et les sacrifices qu’un artiste doit faire pour créer son oeuvre. "C’est quelque chose qui me hantait depuis longtemps et j’avais besoin d’en faire un film. Un artiste est dans une démarche de recherche constante, pour évoluer et créer une oeuvre unique, mémorable. Je pense que le sacrifice est propre à tous les grands artistes", raconte Gustavo Hernandez.

    Une fiction avec de la vérité...

    No dormiràs s’inspire de faits réels et de vraies personnes. Il s'agit d'une fiction mais avec un peu de vérité. Gustavo Hernandez explique : "Evidemment je n’aime pas les expériences extrêmes qui ont un impact trop violent sur les acteurs et les spectateurs. En revanche je crois au risque que prend l’artiste pour le bien de sa création. Le public cherche aussi de nouvelles expériences qui les surprennent, qui les touchent et comme le dit Alma Böhm dans le film : "C'est comme au cirque. Nous allons au cirque pour voir le funambule.Il ne doit pas mourir, mais s'il a un filet, on voudra se faire rembourser. Il doit tout risquer. Et s'il tombe, on ne détournera pas les yeux.""

    9,9 millions de dollars

    Le budget de No dormiràs s’élève à 9,9 millions de dollars, un coût de production impensable jusque-là pour une réalisation uruguayenne.

    Une triste réalité

    En construisant son récit autour du passé, comme c’était déjà le cas avec The Silent HouseGustavo Hernández interroge l’inconscient collectif sud américain. Dans son premier film, il revenait sur un fait divers qui se serait déroulé dans les années 1940. L’histoire de No dormiràs se passe, sans qu’on y fasse allusion, dans une période trouble marquée par la dictature dans les années 1980. Il ne s’agit donc plus d’évoquer les fantômes du passé, mais d’y faire face. Comme l’Argentine, l’Uruguay réprimait par le sang toute contestation et les artistes faisaient partie de ces cibles privilégiées. Les hôpitaux psychiatriques étaient parmi d’autres bâtiments publics des lieux de tortures, si bien qu’il est difficile de ne pas avoir en tête ce passé douloureux : la privation de sommeil étant, par ailleurs, une technique de torture bien connue.

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