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dominique P.
844 abonnés
2 027 critiques
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5,0
Publiée le 6 octobre 2018
Ce film japonais est une petite merveille de douceur, de délicatesse, de sensibilité et d'émotions. Tout d'abord les images sont d'une grande beauté, le rythme est lent et délicat, l'histoire familiale est particulièrement émouvante, et cerise sur le gâteau dans ce film on voit beaucoup de cuisine appétissante. Ce film est un véritable régal pour les yeux, l'esprit.
Un film mièvre, sentimental, et de surcroît terriblement banal ? Que répondre quand on a été ému, que tout vous a paru juste, bien dit, astucieusement combiné… et plaisant ? Un jeune homme balloté entre deux identités, chinoise et japonaise, alors qu’il vient de perdre son père japonais, décide de partir à Singapour sur les traces de sa mère, décédée alors qu’il était encore enfant, et dont il vient de retrouver le journal intime. Le voici confronté au passé de sa famille maternelle, et à celui de toute une ville, Singapour, traitée avec une extrême brutalité par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour renouer le fil de sa vie, il a l’atout de son talent, hérité de ses deux parents, pour la cuisine. Ces trois aspects sont efficacement mêlés dans un écheveau de parfums, de larmes parfois, de petits et de grands bonheurs. Le film est aussi une ode à la cuisine du quotidien lorsqu'elle est impeccablement réalisée - celle qui fait un moment rare d’un repas pris dans un restaurant dont on n’attendait rien. Et j’y perçois aussi l’éloge si rarement fait de ces grands professionnels - peintres, menuisiers, commerçants parfois, ou enseignants - qui ont rendu notre vie meilleure en portant à la perfection la tâche relativement modeste qu’on attendait d’eux. Bien sûr, c’est une histoire édifiante plus qu’un drame et, comme rien dans le scénario n’est laissé au hasard, il ne faut pas s’attendre à être surpris. spoiler: Mais est-il si invraisemblable qu’un jeune homme blessé puisse se reconstruire ? Est-il si déplacé ou niais d’être heureux, parfois, dans sa vie ? Peut-on avouer sans risque que des livres comme La petite Fadette de la chère George Sand sont de fort bons livres sans être peut-être de très grands livres ?
Un très joli film sur ses secrets qui rongent une famille avec en thème principal la gastronomie asiatique. Une interprétation juste et mesurée, une réalisation parfaite, une mise en scène très bonne, avec en prime des saveurs et des odeurs qui traversent l'écran et vous donnent faim. Un pur moment de cinéma qui régale au propre comme au figuré. Éric Khoo nous sert à nouveau un très bon film...
L'histoire de ce jeune chef mi chinois mi japonais est absolument bouleversante..retrouver le souvenir d'une maman disparue trop tôt à travers une multitude d'émotions est juste incroyable.. on en sort ému avec certainement un lot de souvenirs et de tendresse qui nous font un bien fou..allez-y ne ratez pas de vivre de si beaux moments..
Ce film japonais est de toute beauté. On suit avec grand intérêt l'histoire de ce monsieur qui découvre une tragédie familiale, tout cela sur fond de cuisine. Ce film est délicat, très joli et émouvant, j'ai littéralement adoré.
Quand cuisiner est une poésie destinée à transmettre de l'amour, et bien manger une histoire de famille. Un beau film qui mêle avec succès gastronomie, amour, famille et Histoire
Quel film délicat...Il allie la pudeur et la cuisine, une histoire de famille douloureuse, la guerre de quarante….Il s'agit pour retracer l'histoire de sa maman et de son enfance , de retrouver les recettes du ramen (riz au poulet ????)...Le jeune homme revit par flash back, la rencontre de son père et de sa mère, apprend à cuisiner comme eux, pour gagner sa vie en même temps que se retrouver...On a le droit des préparations délicates, qui mettent l'eau à la bouche….Je n'ai pas compris le scénario parfois, mais les relations humaines et les préparations culinaires sont un régal…..le film est d'une grande délicatesse et un hommage à la cuisine nippone auquel il ne faut surtout pas résister...Le japon a le vent en poupe ces temps derniers…..
J'ai adoré ce film tout en sensibilité et délicatesse à l'instar du film de Naomi Kawase "Les Délices de Tokyo " ...Tout y est d'une beauté rare...les sentiments et la cuisine ...d'ailleurs c'est un régal pour les yeux et les papilles..on a juste envie en sortant du cinéma d'aller manger japonais ...
ce film parlé du pardon et la quête de soi. la nourriture sert a se remémorer l'enfance et a faire connaissance..a travers sa recherche de recettes de sa mère et son père..et la découverte de Singapour via des plats , il retrouve des sensation passé et aussi des secrets familiaux...a, la fin du film on a faim
Véritable hymne à la cuisine asiatique, aux saveurs, au plaisir du goût, ce film est particulièrement bien réussi dans la mesure où, à travers les images, on arrive à sentir les parfums, les épices, la délicatesse de cette cuisine. Il y a une certaine forme de beauté et de poésie dans ce film qui ne peut laisser insensible. Mais surtout, le film nous montre que la cuisine s'élève aux dessus de l'Histoire avec des anciens conflits entre le Japon, la Chine, Singapour, et des querelles de familles, déchirées par les événements. Un énorme plaisir à voir ce film et à savourer son message d'espoir.
Une explosion de saveurs et d'émotions dans ce très beau mélodrame où les quêtes du passé et de la réconciliation se font à travers l'héritage culinaire tel un voyage initiatique... Un film magnifique ! 🎬🎬🎬🎬
émouvant le lien entre saveurs, souvenirs. un très beau film qui touches des émotions à la base de notre existence : la joie, l'amour, le partage, l'aine et le regret aussi.
Parmi les films mémorables japonais qui traitaient des spécialités culinaires, on se souvient du très beau « Les délices de Tokyo ». Ce nouveau film nous fait de nouveau voyager au sein des spécialités japonaises et singapouriennes, sous couvert d’un récit simple et poétique d’une famille désunie par le destin et l’Histoire.
Il faut dire que tout le long-métrage donne l’eau à la bouche. Les papilles sont mises à rude épreuve, tant les préparations, les couleurs, les mets semblent exhaler des fumées odorantes. Nous avons presque la démonstration que le parfum est tout aussi suggestif que véritable. La mise en scène choisit la patience, la poésie pour donner à voir les mystères et le génie des recettes asiatiques.
Mais l’intérêt n’est pas que gustatif. Le cinéaste engage une véritable poétique des rapports sociaux dans les familles, emprunts des traumas du passé. Il refuse le voyeurisme affectif et privilégie la pudeur des relation humaines. La photographie est très sensible, montrant des paysages et des villes à chemin entre la modernité et la tradition. On ne s’ennuie pas un seul instant et on ressort avec l’envie pressante de partager un diner.
Cette petite coproduction japonaise-singapourienne est un petit bijou de tendresse et de sensibilité qui m'a totalement séduit. En mélangeant habilement passé et présent, Eric Khoo nous offre une histoire bouleversante sur le poids de l'héritage et des traditions. Avec beaucoup de douceur, il compose un scénario très simple en un sens mais également dense et profond, une oeuvre qui vous émeut de la première à la dernière minute par son humanité et sa capacité à comprendre le genre humain. A travers des séquences poétiques, le cinéaste singapourien magnifie les différentes cultures peuplant le nord-ouest de l'Asie en mêlant souvenirs et présent, si bien que ces derniers finissent par se confondre pour ne former qu'une seule et même réalité. N'hésitant pas à insérer des touches d'humour bien senties dans son film, le réalisateur nous offre un film envoûtant empreint d'espoir, une ode à l'ouverture, à la compréhension et finalement à la vie qui bouleverse les cœurs autant qu'elle ouvre les appétits.