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ATON2512
60 abonnés
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4,0
Publiée le 28 octobre 2018
De Eric Khoo (2018). Un petit bijou à déguster avec délectation . Les forces du film sont multiples. La première et non des moindre est la description de la vie de tous les jours . Ce côté immerssif où les acteurs sont d'un naturel communicatif . Un véritable voyage olfactif et empli de milles sensaions qui ennivront votre palais . On est dans un film certes autant qu'à la cuisine . Si bien qu'en sortant de la salle , on voudra se faire un bon restaurant . C'est très bien filmé bien mieux qu'une leçon didactique de cuisine. C'est bon autant que cela sent très bon . Une histoire remarquable d'un fils à la recherche de sa vérité au travers le drame (très subtilement amené) de la Chine et du Japon . Quand aux acteurs tous excellents . Un film fort , empli de grande humanité . Comme une main tendue à la comphréhension et au pardon. Avec Takumi Saitoh, Jeanette Aw Ee-Ping.
http://www.matchingpoints.fr/2018/11/26/cinema-the-spy-gone-north-et-la-saveur-des-ramen/ Chaque pays a sa madeleine de Proust ! Pour Masato (Takumi Sait) c'est une soupe que le cinéaste singapourien Eric Khoo fait mijoter tout le long de son film. Nous assistons à l'élaboration de différentes recettes, c'est coloré et le spectateur arrive à presque sentir les odeurs... Bien sûr, la soupe est bien plus qu'un simple met. Elle le renvoie à son enfance, aux personnes disparues, par une suite assez maladroite de flashbacks. A travers sa recherche culinaire, il essaie de comprendre... C'est un peu longuet, certains diront fade, mais les images des mets sont appétissantes ! Comme dans le premier film, nous voyageons nous aussi et découvrons qu'en Asie du Sud-Est, la deuxième guerre a laissé des souvenirs douloureux et que les ressentiments du passé résistent encore de nos jours. Comme dans le premier film, nous voyageons nous aussi et découvrons qu'en Asie du Sud-Est, la deuxième guerre a laissé des souvenirs douloureux et que les ressentiments du passé résistent encore de nos jours.
Pendant Singapourien des "Délices de Tokyo" ce film aborde de la même manière l'Histoire (ici les relations conflictuels entre le Japon et Singapour) à travers le prisme de la cuisine. Très touchant et sensible il raconte le retour à Singapour d'un jeune cuisinier tokyoite sur les traces de ses parents et des saveurs de son enfance. Une sorte de thérapie par le bouillon. Un plat aux milles épices qui parlent autant à notre coeur qu'à notre estomac qu'on contentera d'un bon bol de Ramen en sortant de la salle!.
Un vrai bijou de cinéma, jubilatoire du début à la fin. La photo est magnifique, le son aussi. Dès le début on est immergé en Asie. Les acteurs sont tous excellents. Le scénario est très bien construit, on découvre petit à petit ce qui s'est passé avant le début de l'histoire. La musique est discrète, elle s'intègre bien sans s'imposer. Ce film fonctionne en mode lent, comme la plupart des films asiatiques. La durée du film, 1h30, c'est un format vraiment sympa. En quittant la salle, on n'a qu'une envie, revoir ce film tôt ou tard. J'aurais aimé attribuer 5 étoiles à ce film, mais il faut les réserver aux chefs d'oeuvres.
La saveur des Ramen est un film délicieux. On y découvre les splendides paysages de la jolie ville de Singapour "L'île jardin". Et on goûte (malheureusement qu'avec les yeux) à des plats qui nous semblent si savoureux. La recherche de filiation du jeune Masato nous fait vivre des moments émouvants et nostalgiques... J'en ai encore plein les yeux et les papilles ! 4,5 étoiles c'est excellent !
Scénario intéressant et courageux du réalisateur pour évoquer les atrocités japonaises à Singapour durant la dernière grande guerre. Mais là n’est pas le sujet principal du film en somme gentillet. En revanche, cela fait un peu guimauve avec des acteurs pas naturels ou pas à l’aise. De plus cela ne donne pas envie d’apprécier les « ramens » en bruitage naturel et culturel.
J'ai été déçue. Mélo indigeste à mon gout. L'acteur principal essaie d'y mettre du relief, mais le scénario n'est pas assez compliqué, on comprend tout de suite ce qui va se passer et les scènes de préparation trop longues si on n'est pas fan de cuisine asiatique et les flash backs insupportables de mièvrerie...
C'est un très mauvais film. Le scénario du film, bien que pas catastrophique, est vu et revu et donc cousu de fil blanc. Le jeu d'acteur est extrêmement mauvais, malgré la barrière de la langue. La musique est d'une médiocrité et d'une mièvrerie sans nom. Même l'image, qui fait souvent partie des points forts de ce genre de films (on pensera notamment à l'excellent Délices de Toyo), est laide et plate. Rien n'est à sauver dans ce film, qui heureusement est assez court ; j'ai failli quitter la salle au bout des 10 premières minutes, et j'ai regretté de ne pas l'avoir fait au bout des quelque 90 minutes que dure le film, mais qui en paraissent légèrement plus.
A éviter, donc, et à oublier rapidement si par hasard vous allez le voir.
Un film tout en finesse en sensibilité des sentiments de la tradition un acteur d'une beauté remarquable la finesse de ses traits reflète incarne la sensibilité des sentiments
Jolie peinture de la culture chinoise et japonaise au travers de la soupe aux ramen, un plat culte asiatique. Film assez contemplatif et mélancolique, ca fait voyager et s'émouvoir un peu, très bien!
La saveur des Ramen est une magnifique poésie qui aborde divers sujets : recherche du passé notamment à travers la cuisine avec sa palette inépuisable de goût, de couleurs et d'odeurs. Ce film nous fait voyager dans le passé du jeune Masato entre le Japon et Singapour. C'est une sorte de chemin initiatique qui a pour but de lier le passé et le présent. De très beaux passages autour de délicieux Ramen et Bah kuh teh... C'est fou comme la nourriture peut nous transporter loin. Une seule question persiste après ce film : où peut-on goûter ces succulents plats ?!