Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lafriteuse1300 LALEU
62 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 mars 2023
Une comédie horrifique et musicale, 3 genres bien différents associés, cela peut paraitre incongrue mais cela divertit. Rien n'est vraiment crédible, mais nous amuse bien, et c'est déjà pas mal. Il n'y a rien de gore, donc les plus jeune (>8ans) doivent pouvoir le visionner. Les effets spéciaux sont d'époque, donc moyen pour notre époque. Les acteurs sont biens même s'ils sont peu connus. A voir par les amateurs de comédie musical horrifique, je sais, cela ne se trouve pas facilement, voire même on s'ignore.
Adaptation de la comédie musicale portant le même nom, La Petite Boutique Des Horreurs est une belle réussite réalisée par Frank Oz. L'histoire nous fait suivre un homme travaillant chez un fleuriste de quartier pour qui les affaires ne sont pas florissantes. Mais un jour, pour éviter d'être renvoyé par son patron, il va mettre en vitrine une nouvelle plante étrange qui va attirer de nombreux clients. Seulement, le prix du succès va lui coûter son sang car la plante dotée d'un appétit insatiable a besoin de ce liquide pour pousser. Ce scénario loufoque est extrêmement plaisant à suivre de bout en bout sur toute sa durée d'une heure et demie. Son mélange entre fantastique et comédie musicale fonctionne parfaitement et donne lieu à une intrigue aussi décalée que drôle. Le ton se veut assez mature à travers les sujets qu'il évoque mais surtout très amusant via ses personnages succulents. Les principaux sont très bien interprétés par un casting agréable composé de Rick Moranis, Ellen Greene et Vincent Gardenia. Des rôles accompagnés tout du long par trois chanteuses qui rythment leurs péripéties via leur présence toujours bienvenue dans les scènes. Mais la véritable vedette du long-métrage c'est bien cette plante prénommée Audrey II, qui est absolument géniale et mémorable. Elle entretien une relation bien particulière avec son jardinier attitré. Des échanges paradoxalement aussi improbables que réalistes, soutenus par des répliques réjouissantes. L'ensemble est superbement réalisé par Frank Oz, dont la mise en scène est à la fois créative et soignée. Ses plans surprennent et exploitent parfaitement le décor qui est un protagoniste à part entière. En effet, ce morceau de rue poisseux et repoussant parvient à nous plonger entre ses murs et dégage malgré tout un sentiment d'attirance. De plus, les animatroniques sont saisissants et donnent réellement vie à cette plante qui semble plus vraie que nature. Un visuel sans défaut accompagné par une b.o. forcément très présente pour notre plus grand bonheur puisque ses chansons sont qualitatives et en parfait accord avec le propos. Elles resteront en mémoire bien après le générique final. Une fin grandement satisfaisante venant mettre un terme à La Petite Boutique Des Horreurs, qui est un film méritant absolument d'être découvert tant il est aussi atypique que sympathique.
un pur plaisir, une animation de la plante surprenante, des chansons délirantes et entêtante. le film ne ce donne aucune limite et semble aller là où on s'amusera toujours, grossièreté, kitch, marionnette et chrorephie folle, un pur divertissement qui ne manquera pas de vous faire rire
Si le Rocky Horror Picture Show s'exportait chez les fleuristes... Soyez prévenus : La Petite boutique des horreurs est une comédie musicale en huis-clos (excepté quelques scènes chez le dentiste ou dans la rue) qui met en scène une plante hideuse et anthropophage (Audrey... Pourquoi fallait-il qu'elle s'appelle Audrey, bon sang...) qui séduit le crédule employé de la boutique. A partir de là, vous enchaînez les chansonnettes (très oubliables, il faut bien l'avouer) et les meurtres qui n'ont pour but que de vous faire rire, le film tentant souvent d'être aussi fou que son "grand frère" Rocky, sans jamais réussir son pari (on a été vraiment peu réceptif, même si on lui reconnaît bien des qualités). Premièrement, on a été bluffé par l'animation de la plante, faite et bougée à la main, ce qui nous intrigue beaucoup quand on voit tous les mouvements qu'elle peut faire, même les plus rapides et précis (making-of, please), ensuite, on a été étonné par le casting du film, en plus du touchant Rick Moranis, qui reprend la majorité du Saturday Night Live : on trouve Steve Martin, Bill Murray, James Belushi et John Candy. Rien que ça. Et même si l'on se doute de l'issue finale de l'affrontement du Bien (l'innocent petit employé qui voulait juste plaire à une femme qu'il pensait trop bien pour lui) et du Mal (cette horrible plante), on reste surpris par le dernier plan, une petite boutade ironique comme on les aime. On a peut-être pas été du tout embarqué par le délire (beaucoup trop sage pour nous, et sans chant mémorable, on est Team Rocky à fond), on recommande ce film tout de même, pour l'originalité, le beau casting, et surtout pour la qualité étonnante de l'animation à la main. Bluffant.
Les personnages principaux sont caricaturaux avec leur timidité un peu bêtasse, leurs rêves simplets, leur allure lunaire et leur démarche maladroite, et pourtant ils nous touchent. Cette comédie musicale s'amuse à présenter des situations et des numéros loufoques, qui étonnent et font rire, mais cette plante qui dévore tout peut aussi sembler la métaphore d'un hubris inconnu des deux amoureux.
Cette réalisation de Frank Oz nous propose avec " La Petite Boutique Des Horreurs", une histoire d'amour assez originale sous couverture de Comédie musicale déjantée. Si les parties chantées n'apportent rien de vital à l'histoire, les effets spéciaux saisissants et le scénario fantastique nous offrent des rebondissements spectaculaires avec un climat d'horreur croissant de façon exponentielle. Le film nous propose également des décors extraordinaires, et une très belle distribution avec la participation de Bill Murray (le client maso du dentiste fou), Ellen Greene et Rick Moranis tous deux parfaitement en place dans les rôles principaux.
4 693 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 25 avril 2021
La petite boutique des horreurs n'était pas si impressionnant que je l'avais entendu dire et je m'attendais à quelque chose qui était quelque peu intriguant mais j'ai eu complètement tort. J'ai trouvé le film extrêmement bizarre et je n'ai pas été en mesure de gagner un intérêt dans le film ou l'histoire elle-même. Comme si l'histoire n'était pas assez mauvaise l'éclairage rendait difficile de prêter attention et le jeu des acteurs m'a complètement rebuté. J'ai vu des centaines de films et celui-ci est l'un des deux seuls pendant lesquels je me suis réellement endormi. Steve Martin et Bill Murray ainsi que la chanson du dentiste tentent de sauver un film musical autrement lent et inintéressant...
"Little shop of horrors" de Frank Oz arrive après une série B de Roger Corman en 1960 et après une comédie musicale à succès écrite par Howard Ashman et composée par Alan Menken en 1982. C'est cette dernière que Oz adapte en mêlant fantastique, mélodrame, premier degré et humour outrancier, le tout en chansons et sur fond de commentaire social. Faire tenir autant de registres, de tonalités et de discours est le signe d'une ambition démesurée, voire impossible à concrétiser. Pourtant, le film étonne par une superbe introduction où les acteurs chantent sur "Skid Row", un texte qui donne une orientation très sociale car axé sur la dichotomie entre les bas-fonds et les banlieues résidentielles. La suite, qui contient quelques scènes réussies – notamment celles dans la boutique où le rapport entre Seymour (petit employé sans ambition joué par l'excellent Rick Moranis) et la plante extraterrestre évolue de manière tout à fait inattendue – s'égard néanmoins dans des intrigues secondaires vaines (le personnage du dentiste joué par Steve Martin est assommant et inutile) et perd de vue sa visée. À ce titre, le regard porté sur le souhait d'une vie confortable pose problème : tandis que le rêve d'Audrey d'être une bonne femme au foyer semble filmé avec une ironie mordante (la propreté du lieu et son absence d'aspérité sont nettement mises en évidence),spoiler: l'issue étrangement heureuse contredit totalement cette critique d'une ascension sociale et fait de cette nouvelle vie artificielle un véritable paradis . À la décharge de Frank Oz, cette fin lui aurait été imposée par les studios, qui refusaient une issue plus pessimiste dans laquelle les plantes envahiraient la planète. Ainsi, "Little shop of horrors" est un film à la monstruosité assez sympathique mais qui se révèle très inégal, autant dans la qualité des chansons et des textes que dans la démarche incohérente du propos général.
Sérieux s'abstenir. Ce film est drôle car ce film est remplis de gag monstrueux. Nous avons : Une plante (qui est une marionnette), qui bouffe les humains. Un dentiste qui aime torturer ses patients. Une femme qui se fait frapper par son maris Un homme qui garde un lourd secret Un homme qui veut être riche.
Les idiots qui mettent 0,5 en ayant absolument pas compris le contexte du film. La réalisation est recherchée, les séquences bien penser, le scénario est niais c est vrai mais c est le but.
Le film mpntre aussi que pour réussir parfois il faut faire des choses ignobles, c est pas forcément faux...
Oui il y a aussi des dénonciations d une société américaine bancale, inégalité raciale, inégalité sociale mais aussi le consumérisme ainsi que la surconsommation excessive quand quelque chose fonctionne. Suffit d une personne pour vous faire une pub et qui puisse avoir la manche longue pour vous faire décoller. Beaucoup de chose dans ce film montre exactement ce qu est la société et même de nos jours.
Là où les emotions humaines sont complètement oublier.
Métro Boulot dodo rien que ça.
Le film est aussi une petite pépite de la musique gospels, rock n roll voir un bel hommage à Broadway.
C est une comédie musicale de bonne qualité avec tout ce qu il faut pour vous laissez un bon moment.
La VF et La Vo se valent autant l une que l autres.
Ellen greene chante vraime.t tout comme le reste des artistes.
Une pensée pour Rick Moranis qui a perdu sa femme en 91 et décidé de suspendre sa carrière pour s occuper de ses enfants.
Très bonne comédie et comédie musicale en même temps. Ce remake du film de Corman lui est supérieur en humour et en technique cinématographique : couleurs, rythme, décors etc. La musique et les chants, partie faible à certains moments, sont bien intégrés dans l'histoire, les acteurs sont plus que corrects, surtout le dentiste. L'humour est sans cesse présent, avec plein d'allusion à l'art de vivre des américains. Très distrayant, bien réalisé, de bons trucages,aucun ennui, un spectacle de qualité.
Nourris moi ! Ca c'est vraiment mon film de prédilection quand j'étais jeune. Je devait avoir quatorze ans quand je les vu, c'est un des plus grand film ironique que j'ai vu. Un immense film dadaïste. Tout est bien joué et tout est bien interprété. Une belle idée originale.
Un excellent film fantastique. Rick Moranis reprend le rôle tenu par Jonathan Haze dans les années 60. L'aspect comédie musicale fonctionne avec l'univers horrifique. La gigantesque plante carnivore est très bien faite.
Même si je n'ai pas forcément très apprécier les chansons que possède cette comédie musicale, "La petite boutique des horreurs" m'a fait passer un très bon moment de cinéma. En effet, ce film, qui est un remake d'un célèbre long-métrage de Roger Corman, propose des moments bien loufoques et déjantés, comme en témoigne par exemple toutes les séquences où apparaît le dentiste sadique, incarné par l'excellent Steve Martin. On notera aussi la présence de la fameuse plante carnivore qui s'avère particulièrement bien conçue.
Déjantée Petite Boutique des horreurs que propose Frank Oz où comédie musicale, parodie et horreur se mêlent avec brio et harmonie, donnant naissance à un film unique, incroyablement bien réalisé, aux effets visuels saisissants. Le film accroche dès les premières minutes un spectateur émerveillé, embarqué dans une aventure musicale cynique mais toujours ludique. Il n’a de cesse de se faire succéder les trouvailles artistiques et les prestations d’acteurs plus dingues les unes que les autres. Les chansons sont au diapason avec une histoire folle et satirique, peinture acerbe d’une société américaine autodestructrice et paranoïaque. Une excellente comédie musicale, intelligente et menée tambour battant. Un bijou de cinéma.