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Estonius
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3,5
Publiée le 1 décembre 2012
D'après la Comédie musicale éponyme de Monken et Ashman, elle-même inspiré par le film fauché (mais délirant) de Roger Corman en 1960. Il s'agit d'un gros délire qui fonctionne parfaitement, on passe un bon moment et la plante carnivore (véritable vedette du film) est superbement réalisée. Quant à Ellen Greene est est craquante !
Je poursuis ma rétrospective Frank Oz avec La Petite boutique des horreurs qui, avec Dark Cristal et les Muppets est sûrement le film le plus connu de Oz. Un bon petit film, si toutefois l’on apprécie le genre musical, car on est en plein dedans ici. Pour être franc on reste tout de même sur un petit film en dépit du casting étincelant. Des comiques très connus viennent en effet faire parfois une très courte apparition (style John Candy et Bill Murray), ils ne sont pas super utilisés. Au premier plan on a un Rick Moranis bien trouvé pour le rôle puisqu’il s’agit d’un type un peu naïf et influençable ici, genre de rôles qui a fait sa réputation. Il est très bon face à une Ellen Greene charmante en employée naïve et un Steve Martin déchainé que j’ai parfois trouvé tout de même un peu lourdingue dans sa prestation. Il en fait vraiment des caisses et à quelques reprises on sent que c’est trop lourd ! Dans l’ensemble le casting est donc flamboyant, avec des personnages colorés. Le scénario se veut simple mais très efficace, assumant son côté série B issu du film de Corman, et son côté musical puisqu’on est ici sur l’adaptation d’une comédie musicale. Le mélange décevra peut-être, surtout ceux qui espéraient un film plus porté sur la comédie ou sur l’horreur que sur la dimension musicale, car en effet c’est les chansons qui prennent vraiment le pas. Elles sont plutôt sympas à écouter, mais c’est sûr que ça casse tout de même souvent l’humour qu’on aurait pu espérer des dialogues ou même des situations, et qu’on n’a pas du tout d’horreur. L’histoire est simple, parlant des évolutions d’une plante alien à l’appétit insatiable, ce qui peut paraitre simpliste, mais ce qui autorise finalement pas mal de situations loufoques, avec un peu d’humour noir bienvenu, et un petit propos social aussi (avec le personnage de Greene). Honnêtement c’est dynamique, nerveux, sans temps mort, pour moi c’est quand même une réussite même si un équilibre plus juste entre le musical, l’humour et l’horreur aurait été clairement idéal. Visuellement le gros atout du film c’est sa plante et ses effets spéciaux ! L’animation de la plante est incroyable, surtout pour l’époque, et elle à un vrai style, une vraie personnalité, c’est très amusant. C’est à la fois drôle et effrayant d’ailleurs, car elle a vraiment un look recherché. Pour le reste le film dégage une impression vive, avec une bonne mise en scène, et il n’oublie pas du tout son hommage aux séries B anciennes, on sent ce style, avec des décors théâtraux, très studio, et une impression (fausse bien sûr) de petit budget. Pour moi ce film est indéniablement plaisant, si l’on aime la comédie musicale. C’est enlevé, frais, amusant, même si on pouvait attendre un humour plus décapant et moins de consensuel sur la dimension horrifique (mince quand même, la bête elle n’est pas sympa !). 4
La petite boutique des horreurs : Un vieux film d’horreur comique qui a bien était refait car le dvd propose une version noir et blanc mais aussi une en couleur, c’est un vrai boulot qui a était fait et je baisse mon chapeau rien que pour cela. Après, le film est en anglais intégral mais cela m’a pas déranger plus que ça. Après, l’histoire est assez classique et tourne en rond vite mais l’humour noir et les scènes cocasse nous fond passé un drôle de bon moment face a ce film insolite. Mais c’est surtout les personnages qui sont insolites et originale et un peu déjantés aussi. Car l’histoire en deux, trois mots, c’est un fleuriste qui a crée une plante carnivore pour garder son emploi et cette plante est très vampire sur les bords, elle aimée et se nourrit que de sang, dur a trouver, ou peut être pas… Donc voila, on va suive tous ça mais c’est vers le milieu que cela s’essouffle malgré que le film dure que 1H10. Mais l’originalité de ce film vous ferra regarder jusqu'à la fin. Après coté réalisation, ça reste du classique et traditionnel, ça fait très années 60, bien cadré et tout et encore une fois, bravo pour la couleur même si le noir et blanc a toujours son petit caché. Après, les acteurs sot bons mais sur joue des fois mais je pense que ça doit être du a l’humour et au délire du film. Donc voila, c’est original, cocasse, parfois drôle, on regarder avec un œil distrait.
Très drôle, mais aussi très cruel et cynique. Un authentique bijou de comédie fantastique musicale, un joyau à la fois hilarant et prenant. A noter la prestation inoubliable de Steve Martin !
Je ne retiens pas réellement les musiques mais la plante et ses effets sont bien réalisés, l'ambiance est triste, simple et sombre. Il y a beaucoup de chants et une réelle évolution des personnages, de la déco et des comportements lorsque les affaires changent grâce à "Audrey II". Le rôle du dentiste est exceptionnel et la performance de Steve Martin, mémorable !
Inventif, chiadé, outrancière, une petite comédie décomplexée typique des années 80 (mais loin de Blues Brothers cependant), qui contient la scène la plus (pour moi) drôle de tous les temps, à savoir une confrontation géniale entre Steve Martin et Bill Murray.
Une comédie totalement délirante, à voir à tout prix notamment pour les scènes avec Steve Martin et Bill Murray. En VF les chansons se laissent écouter.
Nourris moi ! Ca c'est vraiment mon film de prédilection quand j'étais jeune. Je devait avoir quatorze ans quand je les vu, c'est un des plus grand film ironique que j'ai vu. Un immense film dadaïste. Tout est bien joué et tout est bien interprété. Une belle idée originale.
Adaptation de la comédie musicale portant le même nom, La Petite Boutique Des Horreurs est une belle réussite réalisée par Frank Oz. L'histoire nous fait suivre un homme travaillant chez un fleuriste de quartier pour qui les affaires ne sont pas florissantes. Mais un jour, pour éviter d'être renvoyé par son patron, il va mettre en vitrine une nouvelle plante étrange qui va attirer de nombreux clients. Seulement, le prix du succès va lui coûter son sang car la plante dotée d'un appétit insatiable a besoin de ce liquide pour pousser. Ce scénario loufoque est extrêmement plaisant à suivre de bout en bout sur toute sa durée d'une heure et demie. Son mélange entre fantastique et comédie musicale fonctionne parfaitement et donne lieu à une intrigue aussi décalée que drôle. Le ton se veut assez mature à travers les sujets qu'il évoque mais surtout très amusant via ses personnages succulents. Les principaux sont très bien interprétés par un casting agréable composé de Rick Moranis, Ellen Greene et Vincent Gardenia. Des rôles accompagnés tout du long par trois chanteuses qui rythment leurs péripéties via leur présence toujours bienvenue dans les scènes. Mais la véritable vedette du long-métrage c'est bien cette plante prénommée Audrey II, qui est absolument géniale et mémorable. Elle entretien une relation bien particulière avec son jardinier attitré. Des échanges paradoxalement aussi improbables que réalistes, soutenus par des répliques réjouissantes. L'ensemble est superbement réalisé par Frank Oz, dont la mise en scène est à la fois créative et soignée. Ses plans surprennent et exploitent parfaitement le décor qui est un protagoniste à part entière. En effet, ce morceau de rue poisseux et repoussant parvient à nous plonger entre ses murs et dégage malgré tout un sentiment d'attirance. De plus, les animatroniques sont saisissants et donnent réellement vie à cette plante qui semble plus vraie que nature. Un visuel sans défaut accompagné par une b.o. forcément très présente pour notre plus grand bonheur puisque ses chansons sont qualitatives et en parfait accord avec le propos. Elles resteront en mémoire bien après le générique final. Une fin grandement satisfaisante venant mettre un terme à La Petite Boutique Des Horreurs, qui est un film méritant absolument d'être découvert tant il est aussi atypique que sympathique.
Même si je n'ai pas forcément très apprécier les chansons que possède cette comédie musicale, "La petite boutique des horreurs" m'a fait passer un très bon moment de cinéma. En effet, ce film, qui est un remake d'un célèbre long-métrage de Roger Corman, propose des moments bien loufoques et déjantés, comme en témoigne par exemple toutes les séquences où apparaît le dentiste sadique, incarné par l'excellent Steve Martin. On notera aussi la présence de la fameuse plante carnivore qui s'avère particulièrement bien conçue.
"Little shop of horrors" de Frank Oz arrive après une série B de Roger Corman en 1960 et après une comédie musicale à succès écrite par Howard Ashman et composée par Alan Menken en 1982. C'est cette dernière que Oz adapte en mêlant fantastique, mélodrame, premier degré et humour outrancier, le tout en chansons et sur fond de commentaire social. Faire tenir autant de registres, de tonalités et de discours est le signe d'une ambition démesurée, voire impossible à concrétiser. Pourtant, le film étonne par une superbe introduction où les acteurs chantent sur "Skid Row", un texte qui donne une orientation très sociale car axé sur la dichotomie entre les bas-fonds et les banlieues résidentielles. La suite, qui contient quelques scènes réussies – notamment celles dans la boutique où le rapport entre Seymour (petit employé sans ambition joué par l'excellent Rick Moranis) et la plante extraterrestre évolue de manière tout à fait inattendue – s'égard néanmoins dans des intrigues secondaires vaines (le personnage du dentiste joué par Steve Martin est assommant et inutile) et perd de vue sa visée. À ce titre, le regard porté sur le souhait d'une vie confortable pose problème : tandis que le rêve d'Audrey d'être une bonne femme au foyer semble filmé avec une ironie mordante (la propreté du lieu et son absence d'aspérité sont nettement mises en évidence),spoiler: l'issue étrangement heureuse contredit totalement cette critique d'une ascension sociale et fait de cette nouvelle vie artificielle un véritable paradis . À la décharge de Frank Oz, cette fin lui aurait été imposée par les studios, qui refusaient une issue plus pessimiste dans laquelle les plantes envahiraient la planète. Ainsi, "Little shop of horrors" est un film à la monstruosité assez sympathique mais qui se révèle très inégal, autant dans la qualité des chansons et des textes que dans la démarche incohérente du propos général.
Un bel exemple de remake surpassant son modèle, bien plus rythmé en choisissant le registre de comédie musicale, un divertissement efficace très marqué 80s avec des figures de l’époque comme Rick Moranis, Steve Martin, John Candy, James Belushi ou encore Bill Murray qui reprend d’ailleurs le rôle savoureux du masochiste tenu par Nicholson dans la version de Corman. Ce qui m’a le plus bluffé c’est la marionnettisation de la plante géante, on croirait presque une animation en stop motion ultra fluide, vraiment incroyable, c’est clairement elle la star du film, toutes ses scènes sont géniales, surtout vers la fin où elle déploie ses fleurs qui font les choeurs tout en tirant avec un flingue, fou. Autant dire que ça humilie littéralement les CGI de notre époque, s’en est même jouissif. Un bon kiff.
Cette réalisation de Frank Oz nous propose avec " La Petite Boutique Des Horreurs", une histoire d'amour assez originale sous couverture de Comédie musicale déjantée. Si les parties chantées n'apportent rien de vital à l'histoire, les effets spéciaux saisissants et le scénario fantastique nous offrent des rebondissements spectaculaires avec un climat d'horreur croissant de façon exponentielle. Le film nous propose également des décors extraordinaires, et une très belle distribution avec la participation de Bill Murray (le client maso du dentiste fou), Ellen Greene et Rick Moranis tous deux parfaitement en place dans les rôles principaux.
Si le Rocky Horror Picture Show s'exportait chez les fleuristes... Soyez prévenus : La Petite boutique des horreurs est une comédie musicale en huis-clos (excepté quelques scènes chez le dentiste ou dans la rue) qui met en scène une plante hideuse et anthropophage (Audrey... Pourquoi fallait-il qu'elle s'appelle Audrey, bon sang...) qui séduit le crédule employé de la boutique. A partir de là, vous enchaînez les chansonnettes (très oubliables, il faut bien l'avouer) et les meurtres qui n'ont pour but que de vous faire rire, le film tentant souvent d'être aussi fou que son "grand frère" Rocky, sans jamais réussir son pari (on a été vraiment peu réceptif, même si on lui reconnaît bien des qualités). Premièrement, on a été bluffé par l'animation de la plante, faite et bougée à la main, ce qui nous intrigue beaucoup quand on voit tous les mouvements qu'elle peut faire, même les plus rapides et précis (making-of, please), ensuite, on a été étonné par le casting du film, en plus du touchant Rick Moranis, qui reprend la majorité du Saturday Night Live : on trouve Steve Martin, Bill Murray, James Belushi et John Candy. Rien que ça. Et même si l'on se doute de l'issue finale de l'affrontement du Bien (l'innocent petit employé qui voulait juste plaire à une femme qu'il pensait trop bien pour lui) et du Mal (cette horrible plante), on reste surpris par le dernier plan, une petite boutade ironique comme on les aime. On a peut-être pas été du tout embarqué par le délire (beaucoup trop sage pour nous, et sans chant mémorable, on est Team Rocky à fond), on recommande ce film tout de même, pour l'originalité, le beau casting, et surtout pour la qualité étonnante de l'animation à la main. Bluffant.