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Nicothrash
378 abonnés
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3,5
Publiée le 10 novembre 2018
Premier long métrage notable pour Vianney Lebasque et excellent choix de sujet pour le coup. Immédiatement ça fait mouche, en outre on ne perd pas de temps et on entre de suite dans le vif du sujet, le rythme ne sera par la suite jamais haché et l'heure et demie passe du coup comme une lettre à la Poste. En s'appuyant sur un casting hétéroclite, le réalisateur tape dans le mille et rend tous ses personnages hyper attachants, notamment les deux déficients mentaux présents à l'écran, une superbe idée encore, le scénario est simple, la mise en scène également et tout fonctionne parfaitement. On a de l'humour, de l'émotion, une belle morale et même si l'ensemble parait quelque peu facile, on embarque avec plaisir et on ne s'attarde pas sur les quelques imperfections du métrage. Darroussin, Barthelemy, Camelia-Jordana, surprenante et le tordant Estéban pour ne citer qu'eux sont vraiment bons. Une belle petite comédie au final qui remplit parfaitement son contrat et nous offre un bon moment de ciné, à voir.
C'est un film adapté d'une histoire vraie qui s'est déroulée en 2000 pour le JO Paralympiques à Sydney. Là c'est l'équipe de France mais en vrai c'était l'équipe d'Espagne. J'ai trouvé que le film était très bien fait et bien divertissant. J'ai passé un très bon moment de détente et d'amusement. Beaucoup de scènes sont marrantes et la tension liée au mensonge est bien présente ainsi que les quiproquos et c'est assez savoureux.
L'histoire est peu commune. On est partagé. On espère que tout se passe sans aucun souci et en même temps, on est contre cette tricherie. Le film nous fait aussi prendre aussi conscience de l'intégration des handicapés, du peu d'intéressement du public et des médias pour les jeux paralympiques. Tiré d'une histoire vraie, le récit est incroyable. Chacun pour tous est une comédie. Un feel good movie
Ce film est tiré d'une histoire vraie. Au J.O. paralympique de Sydney, en 2000, l'Espagne a envoyé une fausse équipe pour le Basket. 10 des 12 joueurs de l'équipe n'avaient aucun handicap mental ! Et en ce qui concerne leur adversaire russe lors de la finale, il y a eu des doutes concernant leur équipe. Mais surtout, il parait incroyable que l'Espagne pensait ne jamais se faire griller !! Le film reprend cette folle histoire avec humour - en ayant remplacé l'Espagne par le France - et le sujet du handicap peut être périlleux à traiter mais le film s'en sort bien en évitant les fautes de goût et en traitant le sujet de manière "feel good movie". Même si on connait la fin de l'histoire, cela ne gâche en rien le film. Par contre, on a une première partie qui manque un peu de rythme alors que la seconde partie est plus accrocheur. Sinon le film est drôle. Au final, on a un bon divertissement mais qui aurait pu faire bien mieux.
Le jour d'après (Bohemian Rhapsody), il est un peu difficile d'apprécier, et de noter ce film qui s'inspire de faits réels des jeux Handi de 2000 à Sidney....Certes le jeu de Jean-Pierre Darroussin, est toujours sympa, mais l'ambiance générale est à la peine, hormis deux ou trois bonnes scènes drôles. Assez décevant d'un point de vue photographie, construction de l'intrigue, trop plat !! **
Film assez sympa ! Une belle histoire sur le sport et le handicap, qui met en lumière ce sujet sensible avec humour sans jamais être moqueur ou méchant. On passe un vrai bon moment.
Film minimaliste, le rôle de chaque personnage correspond à un profil déjà vu et revu et l'histoire sans surprises. 2 ou 3 scènes drôles mais à part cela le film ne mérite pas le déplacement. Le réalisateur n'a pas fait preuve d'inventivité ! déçue !
le film est plein de bons sentiments ,et cré un malaise tout le long du film avec cette supercherie.les scènes comiques laissent un arrière goût amer au vu de l'effort et la volonté des handicapés pour réussir ,se dépasser. Daroussin est bon les autres personnages sont assez standard. le film manque de folie.
Joli film sur l'esprit d'équipe qui emballe l'adhésion principalement grâce à l'interprétation sympathique et plutôt engagée de l'ensemble du casting. Mention à Ahmed Sylla une fois encore vraiment naturel autant dans le rire que l'émotion. Carrière à suivre.Comme celle de Amélia Jordanna, tjs aussi lumineuse et juste. On est surpris par l'histoire et l'empathie ressentie rapidement pour ses voleurs de titre olympique. Cette histoire est d'ailleurs surement romancée tant elle semble improbable : aux nez et à la barbe de tous spoiler: (aucun des psy sélectionneurs n'ont remarqué la tricherie!?) . Bcp de scènes sont cocasses spoiler: (entrainement pour "jouer" un déficient) , souvent plus touchantes. Pas de moqueries, au contraire, plutôt des leçons de vie. Alors qu'au début, on sent le malaise pointer. Le réalisateur évite largement l'écueil et propose un bon angle de vu. Rien à signaler dans sa réalisation, assez monotone. Dommage que la fin soit assez abrupte. Peut-être pour marquer ce retour soudain à la réalité, celle de tricheurs et d'usurpateurs, quelles que soient leurs motivations finales. Un vrai bon feel good movie familial en tout cas! A voir.
Belle surprise, pour ce film rempli d’émotions avec des acteurs tous surprenants, on a beaucoup ri et parfois pleurer... pas de temps mord, que du plaisir !
Bonne ambiance dans la salle pendant les 3 premiers quart du film, environ jusqu au second/jour match. Le film et l ambiance vire vers le drame, la tension de la compétition.
L un des critères qui me semble permettre de dire qu un film est bon est lorsqu il arrive a provoquer de l émotion, à faire réagir les spectateurs. Cela ne suffit pas car les moyens employés pour obtenir cet effet importent aussi. Je pense que le film est réussi parce que ce glissement est progressif, insidieux. On en arrive à oublier les handicaps et le film amené bien les spectateurs à un changement de point de vue. Le drame avec rise b a rien à voir avec le handicap mais bien a voir a la notion de couple, d exister pour l autre, de la fierté d être vu et remarqué par quelqu un.
C est principalement une comédie assez simple et le film se contente de cela, mais il y a bien quelques incartades plus sérieuses dont la question récurrente d où se situe la limite (la discutions sur la question du seuil, le dessin de la maison - peut faire mieux, montre tel dessin). Ou se situe la limite de la déficience, de ce que l on peut leur demander, ....
Que les choses soient claires d’entrée : si je suis allé voir ce « Chacun pour tous » c’est pour une seule et unique raison, la présence de Vianney Lebasque derrière la caméra. J’avais particulièrement aimé son premier long-métrage, « Les petits princes », notamment pour sa manière parfois originale de traiter la question du sport, aussi bien dans le fond que dans la forme, et j’étais curieux de voir comment allait pouvoir évoluer cet auteur prometteur. Ici, avec ce « Chacun pour tous », Lebasque décide une fois de plus de nous parler de sport, de jeunesse en manque d’horizon et de formation de l’individu à travers le groupe. Néanmoins la différence de tonalité d’avec « Les petits princes » se fait assez vite ressentir. Très vite, ce film semble à la fois vouloir jouer davantage la carte de la comédie (casting, situation ubuesque), tout en affirmant la volonté de traiter une question de société à hauteur d’humain (vivre au quotidien avec des handicapés). La démarche est assez surprenante au premier abord et aurait peut-être pu faire des merveilles. Seulement, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte de toutes ses limites. Le véritable problème, c’est que ces deux dimensions sont traitées de manière assez démonstrative et légèrement poussive. Et même si j’ai senti plein de bons sentiments de la part de Vianney Lebasque pour transformer cette histoire en fable humaine, sympathique et touchante, je ne suis jamais parvenu à vraiment rentrer dedans. Certes, il y a une intelligence à ne pas en faire trop, ni dans l’humour ni dans le mélo, mais d’un autre côté ce film ne se résume trop souvent qu’à une simple accumulation de conventions pour que la magie opère sur moi. Et s’il aurait pu se produire quelque-chose autour des personnages de Freddy et Yohan – vraiment traités avec bienveillance sur la fin du film – ceci ne s’est finalement pas fait, la faute à toutes ces artificialités malvenues qui sabordent le travail d’ensemble. Et franchement ça m’ennuie d’en arriver à ce bilan là, parce que je trouve qu’il y avait pas mal de bonnes intentions dans ce film, ce qui le distingue quand même pas mal du marasme habituel que nous pond régulièrement le cinéma français. Seulement, je pense que la démonstration était trop grosse et trop rigide pour sortir du carcan habituel et ennuyeux de la petite fable bien-pensante qui assène sa leçon sans parvenir à créer quelque-chose de véritablement touchant. Dommage donc. A croire que Vianney Lebasque a encore besoin de mûrir son art… Je l’attendrais donc pour son prochain film, laissant ce « Chacun pour tous » parmi ces films pas méchants mais oubliables… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Cinq ans après "Les petits princes" sur un jeune footballeur souffrant d'une malformation cardiaque, Vianney Lebasque reste dans l'univers du sport et de la maladie, mais avec une histoire qui est cette fois-ci beaucoup plus légère. Pour son nouveau film, le réalisateur s'est inspiré d'une histoire vraie, celle de l'équipe espagnole de basket qui au JO paralympique de Sydney en 2000 a fait concourir une majorité de joueurs valides. C'est exactement ce qui se passe ici avec Martin qui après avoir été lâché par ses joueurs décide d'engager des valides. Pour autant, Vianney Lebasque ne s'intéresse pas réellement aux rouages de cette supercherie et préfère mettre en avant le lien qui se tisse entre les joueurs de cette équipe. La morale n'est peut-être pas glorieuse, mais le message transmis est beau. Cette comédie s'amuse du handicap avec l'apprentissage de ces joueurs pour devenir des "handicapés", mais sans jamais tomber dans la moquerie facile. Et ça marche bien avec des personnages drôles et des situations délirantes et amusantes. On finit par vraiment se prendre au jeu et même si l'on connait le dénouement, on espère quand même qu'ils vont réussir à aller au bout. Il y a tout du feel good movie dans "Chacun pour tous" avec une histoire légère et amusante, et des personnages attachants qu'on apprend à découvrir et à apprécier. C'est un bon petit film qui nous fait suivre une belle aventure humaine ainsi qu'une épopée bien divertissante.
Le réalisateur Vianney Lebasque avait déjà abordé la sport avec "Les Petits Prince" (2013), cette fois ce n'est pas le foot mais le basket qu'il a choisit via une histoire vraie assez incroyable. Le premier soucis du film réside dans le détournement de l'affaire en question, si on est scandalisé par cette équipe espagnole fantoche on peut rester un peu perplexe par la morale de cette "nouvelle équipe française" dont l'excuse devrait semble-t-il plus acceptable. Le pire reste les dialogues ineptes et sans une once d'originalité, voir très maladroits.Sans être honteux ou choquant cette comédie reste sans prétention et sans panache alors même que le cinéaste tient là un sujet justement ambitieux et original. Site : Selenie